Feria VI 29 Novembris 2024
Tertio Kalendas Decembris, luna vigesima octava.
Die 29 novembris
1. Romæ in cœmetério Trasónis via Salária Nova, sancti Saturníni Carthaginénsis, mártyris, qui, ut sanctus Dámasus papa refert, sub Décio imperatóre pro Christo in pátria in ecúleo impósitus est et Romam extórris missus, ubi, áliis atrócibus torméntis superátis, Gratiánum tyránnum ad fidem convértit et cápite obtruncáto corónam martyrii adéptus est.
1. À Rome, au cimetière de Thrason sur la nouvelle voie Salarienne, saint Saturnin, martyr, au IVe siècle. Comme le relate le pape saint Damase, né à Carthage, il devint citoyen romain par l’effusion de son sang et, alors que le bourreau Gratien déchirait ses flancs avec des ongles de fer, par sa résistance et ses prières, il le convertit à la foi.
2. Tolósæ in Gállia Narbonénsi, commemorátio sancti Saturníni, epíscopi et mártyris, qui, ut fertur, eiúsdem Décii tempóribus, in Capitólio huius urbis a pagánis tentus est et de summa arce per gradus præcipitátus, ut, cápite collíso et toto córpore dilaniáto, Christo ánimam rédderet.
2. À Toulouse, commémoraison de saint Saturnin (ou Sernin), évêque et martyr. Il fut, dit-on, au temps de Dèce, arrêté par les païens au capitole de cette ville et précipité du haut des degrés jusqu’en bas, et ainsi, la tête brisée, le corps broyé, il rendit son âme au Christ, vers 250.
3. Ancyræ in Galátia, sancti Philómeni, mártyris, qui, in persecutióne Aureliáni imperatóris, sub Felíce præside, in ignem illátus, dein minibus pedibúsque ac cápite clavis confíxis, martyrium consummavísse fertur.
3. À Ancyre en Galatie, entre 271 et 275, saint Philomène, martyr. Durant la persécution de l’empereur Aurélien, sous le préfet Félix, il fut, dit-on, d’abord éprouvé par le feu, puis il eut les mains, les pieds et la tête percés de clous, et il consomma ainsi son martyre.
4. Tudérti in Umbria, sanctæ Illuminátæ, vírginis.
4. À Todi en Ombrie, vers le IVe siècle, sainte Illuminée, vierge.
5. Bathnis item in Osrhoéne, sancti lacóbi, epíscopi Sarugénsis, qui, sermónibus, homíliis et versiónibus Ecclésiam hanc puríssima illustrávit fide et cum sancto Ephræm doctor et colúmna Ecclésiæ apud Syros cólitur.
5. À Saroug en Syrie, vers 524, saint Jacques, évêque. Par ses sermons, ses homélies et ses traductions, il illustra cette Église de sa foi très pure, et est honoré chez les Syriens avec saint Ephrem comme docteur et colonne de l’Église.
6*. Davéntriæ in Frísia, translátio sancti Radbódi, epíscopi Ultraiecténsis, qui, doctus ac prudens pastor, in visitándis rústicis óbiit.
6*. Près de Deventer en Frise, l’an 917, le trépas de saint Radbod, évêque, pasteur savant et prudent, qui mourut en visitant les fidèles de la campagne.
7*. Eboráci in Anglia, beáti Eduárdi Burden, presbyteri et mártyris, qui, stúdiis in Collégio Anglórurri Rerriénsi peráctis, cum sacerdótio auctus in domínia Elisabeth regínæ Primæ revérsus esset, in patíbulo coram turba furénte passiónem complévit.
7*. À York en Angleterre, l’an 1588, le bienheureux Édouard Burden, prêtre et martyr. Après ses études au Collège anglais de Reims, il fut arrêté et condamné à mort parce qu’il était revenu, comme prêtre, sur les domaines de la reine Élisabeth Ière, et il acheva sa passion par la pendaison devant une foule en fureur.
8*. Ibídem, octo post annis, beatórum Geórgii Errington, Guliélmi Gibson et Guliélmi Knight, mártyrum, qui, cum sacerdótes ipso tanturn facto proscríptos túiti essent, per vários cruciátus martyrio tráditi sunt.
8*. Au même endroit, huit ans après, en 1596, les bienheureux martyrs Georges Errington, Guillaume Gibson et Guillaume Knight, condamnés à mort pour le seul motif qu’ils étaient prêtres et livrés aux supplices du gibet.
9*. In ínsula Sumatrénsi fret, beatórum mártyrum Dionysii a Nativitáte (Petri) Berthelot, presbyteri, et Redémpti a Cruce (Thomæ) Rodríguez, religiósi, ex Ordine Carmelitárum Discalceatórum, qui, primurri a mahometánis in servitútem redácti sunt, tandem in lítore maris sagíttis et secúri interfécti.
9*. Dans l’île d’Aachen près de Sumatra, en 1638, les bienheureux martyrs Denis de la Nativité (Pierre Berthelot), prêtre, et Rédempt de la Croix (Thomas Rodriguez), religieux carmes déchaux, qui furent d’abord réduits en esclavage par les musulmans et, puisqu’ils refusaient de renier leur foi, sur l’ordre du sultan, ils furent tués à coups de flèches et de cimeterre.
10. Lucériæ in Apúlia, sancti Francísci Antónii Fasani, presbyteri ex Ordine Fratrum Minórum Conventuálium, qui, vir exquisítæ doctrínæ, prædicatiónis et pæniténtiæ stúdio magnópere suffúltus, paupéribus egenísque ita consúluit, ut numquam vestem sibi detráhere dubitáret, qua mendícum contégeret, et christiánum adiuméntum ómnibus offérre.
10. À Lucera dans les Pouilles en 1742, saint François-Antoine Fasani, prêtre de l’Ordre des Mineurs conventuels, homme d’une doctrine, d’une prédication et d’une vie pénitente remarquables. Soutenu par un grand zèle, il vint en aide aux pauvres et aux indigents jusqu’à ne jamais hésiter à se dépouiller de son habit pour en couvrir un mendiant et à offrir à tous un secours chrétien.
11*. In loco El Saler nuncupáto prope Valéntiam in Hispánia, beáti Alaphrídi Simón Colomina, presbyteri e Societáte Iesu et mártyris, qui in persecutióne erga Ecclésiam sánguine suo fidelitátem Dómino confirmávit.
11*. À El Saler près de Valence en Espagne, en 1936, le bienheureux Alfred Simon Colomina, prêtre de la Compagnie de Jésus et martyr, assassiné avec onze autres chrétiens en haine de l’Église dans la persécution qui accompagna la guerre civile.
** En Espagne, en. 1735, le bienheureux Bernado Francisco de Hoyos de Sena, prêtre Jésuite, premier et principal apôtre de la dévotion au Sacré-Cœur de jésus en Espagne. (béatifié le 18 avril 2010 par Benoît XVI)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Sap 18,1-3)
Lecture brève (Sg 18,1-3)
Sanctis tuis máxima erat lux; et horum quidem vocem illi audiébant, sed figúram non vidébant et, quia non et ipsi éadem passi erant, magnificábant; quóniam autem, qui ante læsi erant, non lædébant, grátias agébant et, quod eos ante distulíssent, donum petébant. Propter quod ignis ardéntem colúmnam, ducem ignótæ viæ, et solem sine læsúra gloriósæ peregrinatiónis præstitísti.
Une grande lumière éclairait Tes saints, et ceux-ci entendaient leur voix, mais ne voyaient pas leur visage. Pour eux, ils Te glorifiaient de ce qu'ils ne souffraient pas les mêmes peines ; et après avoir été maltraités auparavant, ils Te rendaient grâces maintenant qu'on avait cessé de leur nuire, et ils Te priaient de continuer à faire cette différence entre eux et leurs ennemis. C'est pourquoi ils eurent une colonne ardente de feu pour guide dans un chemin inconnu, et Tu leur as donné un soleil qui, sans les incommoder, les accompagnait heureusement.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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