Sabbato 7 Decembris 2024
Septimo Idus Decembris, luna secunda.
Die 7 decembris
1. Memória sancti Ambrósii, epíscopi Mediolanénsis et Ecclésiæ doctóris, qui prídie Nonas aprílis in Dómino obdormívit, sed hac die potíssimum cólitur, qua célebrem sedem adhuc catechúmenus gubernándam suscépit, cum civitátis præfectúræ offício fungebátur. Verus pastor et doctor fidélium, máxime in omnes caritátem exércuit, libertátem Ecclésiæ ac rectæ fídei doctrínam advérsus ariános strénue deféndit et commentáriis hymnísque concinéndis pópulum pie catechizávit.
1. Mémoire de saint Ambroise, évêque de Milan et docteur de l’Église. Il s’endormit dans le Seigneur le 4 avril 397 dans la nuit sainte de Pâques, mais on l’honore principalement en ce jour, où, encore catéchumène, il fut, en 374, appela à gouverner ce siège célèbre, alors qu’il exerçait la fonction de préfet de la cité. Vrai pasteur et docteur des fidèles, il mit la plus grande énergie à exercer la charité envers tous, à défendre la liberté de l’Église et à enseigner la doctrine de la vraie foi contre les ariens et enseigna au peuple la piété par ses commentaires de la Bible et les hymnes qu’il composa.
2. Spoléti in Umbria, sancti Sabíni, qui epíscopus et martyr cólitur.
2. À Spolète en Ombrie, vers 303, saint Sabin, vénéré comme évêque et martyr.
3. In Syria, sancti Athenodóri, mártyris, qui, ut fertur, sub Diocletiáno imperatóre et Eléusio preside igne aliísque supplíciis tortus, demum cápite damnátus, cum cárnifex corruísset, nec ullus álius gládio illum feríre ausus esset, orans obdormívit in Dómino.
3. En Syrie, vers 303, saint Athénodore, martyr. Sous l’empereur Dioclétien et le préfet Éleusi, il fut, dit-on tourmenté par le feu et soumis à d’autres supplices, puis condamné à être décapité, mais, le bourreau ayant été renversé à terre et personne n’osant prendre l’épée pour le frapper, il s’endormit dans le Seigneur en priant.
4. Theáni in Campánia, sancti Urbáni, epíscopi.
4. À Thienne en Campanie, vers le IVe siècle, saint Urbain, évêque.
5. In Palæstína, sancti Ioánnis Silentiárii seu Hesychástis, qui episcopátu Coloniénsi in Arménia dimísso, in laura Sancti Sabæ turn in húmili servítio fratrum turn in solitúdine áspera et siléntio monásticam vitam duxit.
5. En Palestine, l’an 558, saint Jean le Silentiaire ou l’Hésychaste, qui après avoir laissé le siège épiscopal de Colonia en Arménie, alla mener la vie monastique dans la laure de Saint-Sabas, dans l’humble service des frères aussi bien que dans la solitude et un silence austère.
6. Eboríaci in pago Meldénsi in Gállia, sanctæ Faræ, abbatíssæ, quæ, cum multos annos monastério præfuísset, demum ad cœtum vírginum Agnum Dei sequéntium aggregáta est.
6. Au pays de Meaux, en 657, sainte Fare, abbesse. Après avoir, pendant quarante ans, dirigé le monastère d’Evoriacum, qui fut ensuite appelé de son nom Faremoutier, elle fut associée dans la troupe des vierges qui suivent l’Agneau de Dieu.
7. In Ontário Canadénsi regióne, pássio sancti Cároli Garnier, presbyteri e Societáte Iesu et mártyris, qui, dum aquam baptísmatis in catechúmenos effundébat, a pagánis quibúsdam irrumpéntibus gráviter vulnerátus, demum secúris ictu percússus óbiit. Cuius memória die undevicésima octóbris cum áliis sóciis ágitur.
7. Dans la région de l’Ontario au Canada, en 1649, la passion de saint Charles Garnier, prêtre de la Compagnie de Jésus et martyr. Alors qu’il répandait l’eau du baptême sur des catéchumènes, il fut grièvement blessé par des païens qui firent irruption, puis mourut, frappé d’un coup de hache.
8. Savóne ad oram Itáliæ, sanctæ Maríæ Ioséphæ (Benedíctæ) Rossello, vírginis, quæ Institúturn Filiárum Dórriinæ Nostræ a Misericórdia cóndidit et in animárum salútem perficiéndam omni tudio se impéndit, soli Deo fidens.
8. À Savone en Ligurie, l’an 1880, sainte Marie-Josèphe (Benoîte Rosello), vierge, qui fonda l’Institut des Filles de Notre-Dame de la Miséricorde et se dépensa de tout son zèle à rendre parfait le salut des âmes en mettant sa confiance en Dieu seul.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.) ℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 39,1-3)
Lecture brève (Eccli 39,1-3)
Qui accómmodat ánimam suam ad timórem Dei et in lege Altíssimi meditátur, sapiéntiam ómnium antiquórum exquíret et in prophetíis vacábit. Narratiónem virórum nominatórum conservábit et in versútias parabolárum simul introíbit. Occúlta proverbiórum exquíret et in abscónditis parabolárum conversábitur.
Celui qui dispose son âme à la crainte de Dieu et qui médite la loi du Très-Haut, recherchera la sagesse de tous les anciens et s'appliquera à l'étude des prophéties. Il conservera les récits des hommes illustres et pénétrera simultanément dans les subtilités des paraboles. Il scrutera les mystères des proverbes et s'entretiendra des énigmes cachées des paraboles.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
Retour en haut