Dominica 15 Decembris 2024
Decimo octavo Kalendas Ianuarii, luna decima.
Die 15 decembris
1. Commemorátio sancti Valeriáni, epíscopi Avensáni in Africa, qui, octogenárius ámplius, in persecutióne vandálica a Genseríco rege ariáno expetítus, ut Ecclésiæ utensília tráderet, cum hoc fácere constánter renuísset, extra civitátem singuláris iussus est pelli; et cum præcéptum esset, ut nullus eum neque in domo sua neque in agro habitáre síneret, diutíssime in via pública sub nudo áere iácuit et ita, conféssor orthodóxæ veritátis, cursum beátæ vitæ complévit.
1. Commémoraison de saint Valérien, évêque d’Avensa en Afrique proconsulaire. Vers 457, durant la persécution des Vandales, sous le roi arien Genséric, alors qu’il avait plus de quatre-vingts ans, on voulut le forcer à livrer les objets du culte, mais il refusa avec fermeté. Il fut alors chassé seul hors de la ville, avec défense à quiconque de le recevoir dans sa maison ou même sur sa terre. Il erra ainsi longtemps sur les grands chemins, exposé aux injures de l’air, et il acheva le cours de sa vie sainte en confesseur de la vérité orthodoxe.
2. In território Aurelianénsi Gálliæ Lugdunénsis, sancti Maximíni, presbyteri, qui primus abbas Miciacénsis habétur.
2. Dans l’Orléanais, au VIe siècle, saint Mesmin, prêtre, que l’on tient pour le premier abbé de Micy.
3*. In monastério Cavénsi in Campánia, beáti Maríni, abbátis, fidelitáte erga Románum Pontíficem mirábilis.
3*. Au monastère de Cava en Campanie, l’an 1170, le bienheureux Marin, abbé, admirable par sa fidélité à l’évêque de Rome, en un temps troublé pour l’Église.
4*. Génuæ in Ligúria, beátæ Maríæ Victóriæ Fornari, quæ, vídua effécta, Ordinem Annuntiatiónis fundávit.
4*. À Gênes en Ligurie, l’an 1617, la bienheureuse Marie-Victoire Fornari-Strata qui, devenue veuve, fonda l’Ordre des Annonciades.
5. Ibídem, sanctæ Virgíniæ Centurione Bracelli, víduæ, quæ, in servítium Dórriini se impéndens, paupéribus multímodis subvénit, ecclésias agréstes iuvávit atque Auxiliáres Matrònas a Misericórdia instítuit ac rexit.
5. À Gênes encore, en 1651, sainte Virginie Centurione-Bracelli, veuve, qui se dépensa au service du Seigneur en subvenant de toutes les façons aux besoins des pauvres, en venant en aide aux églises rurales, en fondant et en dirigeant les Sœurs de Notre-Dame du Refuge du Mont-Calvaire.
6. Bríxiæ in Langobárdia, sanctæ Maríæ Crucifíxæ De Rosa, vírginis, quæ pro salúte ánimæ corporísque próximi divítias suas ac seípsam impéndit et Institútum Ancillárum Caritátis fundávit.
6. À Brescia en Lombardie, l’an 1855, sainte Marie-Crucifiée (Paule De Rosa), vierge, qui dépensa toutes ses richesses et se dépensa elle-même pour le salut de l’âme et du corps de son prochain et fonda l’Institut des Servantes de la Charité.
7*. Verónæ in Venétia, beáti Cároli Steeb, presbyteri, qui, Tubíngæ natus, Verónæ fidem cathólicam proféssus est et sacerdótio auctus I nstitútum Sorórum a Misericórdia fundávit pro afflíctis egenísque et ægrótis curándis.
7*. À Vérone en Vénétie, l’an 1856, le bienheureux Charles Steeb, prêtre. Né à Tübingen dans le Bade-Wurtenberg et de confession luthérienne, il fit à Vérone profession de foi catholique et, ordonné prêtre, fonda l’Institut des Sœurs de la Miséricorde pour s’occuper des affligés, des pauvres et des malades.
** En Bosnie et Herzégovine, en 1941, les bienheureuses Martyres de la Drina, Marija Jula Ivanisevic et 4 compagnes, religieuses de la Congrégation des Filles de la Divine Charité. Assassinées pour leur Foi. (béatifiées le 24 septembre 2011 par Benoît XVI)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Is 33,2-3.5-6)
Lecture brève (Is 33,2-3.5-6)
Dómine, miserére nostri, te enim exspectávimus; esto bráchium nostrum in mane et salus nostra in témpore tribulatiónis. A voce fragóris fugérunt pópuli, ab exaltatióne tua dispérsæ sunt gentes. Sublímis est Dóminus, quóniam hábitat in excélso; implet Sion iudício et iustítia. Et erit fírmitas in tempóribus tuis; divítiæ salútis sapiéntia et sciéntia: timor Dómini ipse est thesáurus eius.
Seigneur, aie pitié de nous, car nous T'avons attendu ; sois notre bras dès le matin, et notre salut au temps de la tribulation. Au son du fracas, les (des) peuples ont fui, et devant Ta grandeur les (des) nations seront (ont été) dispersées. Le Seigneur a été exalté, car Il réside dans un lieu élevé ; Il a rempli Sion de jugement et de justice. La fidélité régnera dans ton temps ; la sagesse et la science seront les richesses du salut ; c'est la crainte du Seigneur qui en sera le trésor.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.