Dominica 5 Ianuarii 2025
Nonis Ianuarii, luna sexta.
Die 5 ianuarii
1. Alexandríæ in Ægýpto, sanctæ Syncléticæ, vírginis, quæ vitam eremíticam duxísse narrátur.
1. À Alexandrie, en Égypte, au IVe siècle, sainte Synclétique, vierge, qui, après la mort de ses parents, distribua aux pauvres tous ses biens et vécut jusqu’à plus de quatre-vingts ans dans la retraite, la prière et la plus grande austérité.
2. Carthágine, sancti Deográtias, epíscopi, qui plúrimos a Vándalis captívos ab urbe Roma ductos redémit, quos in duábus amplis basílicis, léctulis atque stramínibus parátis, coadunávit.
2. À Carthage, en 458, saint Deogratias, évêque, qui racheta de nombreux captifs, amenés de Rome par les Vandales, et les rassembla dans deux grandes basiliques qu’il garnit de lits et de paille.
3. Romæ, commemorátio sanctæ Æmiliánæ, vírginis, ámitæ sancti Gregórii papæ Magni, quæ, paulo post Tharsíllam sorórem, ad Dóminum migrávit.
3. À Rome, commémoraison de sainte Émilienne, vierge, tante du pape saint Grégoire le Grand, qui passa de cette terre vers le Seigneur peu de temps après sa sœur Tharsilla, au VIe siècle.
4*. In Británnia Minóre, sancti Convoiónis, abbátis, qui Rotóne monastérium Sancti Salvatóris cóndidit, ubi sub eius disciplína et sancti Benedícti Régula mónachi floruérunt pietáte insígnes, et, cœnóbio a Normánnis evérso, apud Plebelánum novum monastérium exstrúxit, ubi octogenárius óbiit.
4*. En Bretagne, l’an 868, saint Convoion, abbé, qui fonda à Redon le monastère du Saint-Sauveur, où, sous sa direction et sous la Règle de saint Benoît, des moines brillèrent d’une remarquable piété. Le monastère ayant été détruit par les Normands, il en construisit un nouveau à Plélan, où il mourut octogénaire.
5. Londínii in Anglia, sancti Eduárdi, cognoménto Confessóris, qui, rex Anglórum pópulo suo propter exímiam caritátem dilectíssimus, regno pacem comparávit atque communiónem cum sede Romána tenáciter promóvit.
5. À Londres, en 1066, saint Édouard le Confesseur, roi d’Angleterre, qui fut très aimé de son peuple à cause de sa remarquable charité. Il assura la paix à son royaume et maintint avec soin la communion avec le Siège romain.
6*. Prope Falcobúrgum in regióne Limburgénsi, sancti Gerláci, eremítæ, in paupéribus aléndis insígnis.
6*. Près de Walkenberg dans le Limbourg, en 1165, saint Gerlac, ermite, remarquable par sa vie de pénitence et son zèle à nourrir les pauvres.
7*. Tudérti in Umbria, beáti Rogérii, presbyteri ex Ordine Minórum, qui, discípulus sancti Francísci, fervens eius imitátor fuit.
7*. À Todi en Ombrie, en 1237, le bienheureux Roger, prêtre de l’Ordre des Mineurs, qui fut un fervent disciple et imitateur de saint François.
8 . Andégavi in Gállia, beatórum Francísci Peltier, lacóbi Ledoyen et Petri Tessier, presbyterórum et mártyrum, qui in gállica perturbatióne, cum sacerdótium fidéles servavíssent, decolláti sunt.
8*. À Angers, en 1794, les bienheureux François Peltier, Jacques Ledoyen et Pierre Tessier, prêtres et martyrs, qui, pendant la Révolution française, furent guillotinés pour être demeurés fidèles à leur sacerdoce.
9. Philadelphíæ in Pennsilvánia e Civitátibus Fœderátis Américæ Septemtrionális, sancti Ioánnis Nepomucéni Neumann, epíscopi, e Congregatióne Sanctíssimi Redemptóris, qui migrántes paupertátis causa ope, consílio et caritáte adiúvit et de puerórum christiána institutióne summópere sollícitus fuit.
9. À Philadelphie en Pennsylvanie, l’an 1860, saint Jean Népomucène Neumann, évêque, de la Congrégation du Très Saint Rédempteur, qui vint en aide aux immigrants pauvres par son action, ses conseils et sa charité, et s’appliqua à promouvoir la formation chrétienne des enfants.
10*. Gériuæ in Itália, beátæ Maríæ Repetto, vírginis, e Soróribus Dóminæ Nostræ a Refúgio in Monte Calvário, quæ, mundo abscóndita, in afflíctis sublevándis dubiísque in spem salútis erigéndis præclára éxstitit.
10*. À Gênes en Ligurie, en 1890, la bienheureuse Marie Repetto, vierge, des Sœurs de Notre-Dame du Refuge du Mont Calvaire. Vivant cachée aux yeux du monde, elle fut remarquable pour soulager les affligés et rendre l’espoir à ceux qui doutaient.
11*. Eblánæ in Hibérnia, beáti Cároli a Sancto Andréa (Ioánnis Andréæ) Houben, presbyteri e Congregatióne Passiónis, séduli pæniténtiæ sacraménti minístri.
11*. À Dublin en Irlande, l’an 1893, le saint Charles de Saint-André, prêtre de la Congrégation de la Passion, ministre assidu du sacrement de pénitence. (canonisé le 3 juin 2007 par B16)
12*. In urbe JazJomice in Ucraína, beátæ Marcellínæ Darowska, quæ, cóniuge et primogénito defúnctis, Deo se dicávit et, de famíliæ dignitáte semper sollícita, ad puéllas instituéndas Congregatiónem fundávit Sorórum ab Immaculáta Conceptióne Beátæ Maríæ Vírginis.
12*. À Jazlowice en Ukraine, en 1911, la bienheureuse Marcelline Darowska. Après la mort de son époux et de son fils aîné, elle se consacra à Dieu et, toujours soucieuse de la dignité de la famille, fonda la Congrégation des Sœurs de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie pour l’éducation des jeunes filles.
13*. Spoléti in Itália, beáti Petri Bonilli, presbyteri, fundatóris Institúti Sorórum a Sacra Família pro puéllis egénis et paréntibus orbátis adiuvándis atque educándis.
13*. À Spolète en Ombrie, en 1935, le bienheureux Pierre Bonilli, prêtre, fondateur de l’Institut des Sœurs de la Sainte Famille pour l’assistance et l’éducation des jeunes filles indigentes et orphelines.
14. Cæsaraugústæ in Hispánia, sanctæ Genovéfæ Torres Morales, vírginis, quæ iam a puerítia vitæ asperitátes expérta et advérsa valetúdine affécta, Institútum Sorórum a Sacratíssimo Corde Iesu et Angelic fundávit, ut muliéribus auxílio essent.
14. À Saragosse en Espagne, l’an 1956, sainte Geneviève Torres Morales, vierge. Après avoir perdu ses parents et quatre de ses frères à l’âge de huit ans, devenue invalide à treize ans, recueillie dans un orphelinat à Valence, elle fonda les “Sœurs angéliques” pour s’occuper des personnes qui souffrent de la solitude.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (2 Thess 2, 15-17; 3,5)
Lecture brève (2 Thess 2, 15-17; 3,5)
Itaque, fratres, state et tenéte traditiónes, quas didicístis sive per sermónem sive per epístulam nostram. Ipse autem Dóminus noster Iesus Christus et Deus Pater noster, qui diléxit nos et dedit consolatiónem ætérnam et spem bonam in grátia, consolétur corda vestra et confírmet in omni ópere et sermóne bono.
Que Notre-Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, consolent vos cœurs, et vous affermissent en toute bonne œuvre, et en toute bonne parole.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.