Feria II 13 Ianuarii 2025
Idibus Ianuarii, luna quartodecima.
Die 13 ianuarii
En France : La mémoire de saint Remi, n° 4, se lit le 15 janvier.
1. Sancti Hilárii, epíscopi et Ecclésiæ doctóris, qui, ad sedem Pictaviénsem in Aquitánia evéctus, sub Constántio imperatóre ariáriæ hǽresi addícto scriptis fidem nicǽnam de Trinitáte ac de Christi divinitáte strénue propugnávit, quaprópter quadriénnium in Phrygiam relegátus est. Commentária quoque celebérrima in Psalmos necnon in Matthǽi Evangélium confécit.
1. Mémoire de saint Hilaire, évêque et docteur de l’Église. Élevé au siège épiscopal de Poitiers sous l’empereur Constance attaché à l’hérésie arienne, il défendit courageusement par ses écrits la foi de Nicée sur la Trinité et la divinité du Christ, ce qui lui valut d’être exilé quatre ans en Phrygie. Il composa également des commentaires célèbres sur les psaumes et sur l’Évangile de Matthieu et mourut en 368.
2. Singidúni in Moésia, sanctórum Hermylii et Stratoníci, mártyrum, qui post sæva torménta sub Licínio imperatóre in I strum flumen demérsi sunt.
2. À Singidunum en Mésie, vers 310, les saints martyrs Hermyle et Stratonice, qui, après de terribles tourments, furent jetés dans le Danube sous l’empereur Licinius.
3. Tréviris in Gállia Bélgica, sancti Agrícii, epíscopi, qui palátium a sancta Hélena dono datum in ecclésiam convértit.
3. À Trèves en Gaule Belgique, vers 330, saint Agrice, évêque, qui transforma en église un palais offert par sainte Hélène.
4. Remis item in Bélgica, deposítio sancti Remígii, epíscopi, qui, post Clodovéum regem sacro baptísmatis fonti et fídei sacraméntis initiátum, Francórum gentem ad Christum convértit et, annis ultra sexagínta in episcopátu exáctis, sanctitáte conspícuus e vita decéssit.
4. À Reims, vers 530, la naissance au ciel de saint Remi, évêque, qui, après avoir lavé le roi Clovis dans la fontaine baptismale et l’avoir initié aux sacrements de la foi, il convertit au Christ le peuple des Francs. Il quitta cette vie, célèbre par sa sainteté après plus de soixante ans d’épiscopat. (En France, sa mémoire est célébrée le 15, jour de sa mise au tombeau.)
5*. Glasguæ in Scótia, sancti Kentigérni, epíscopi et abbátis, qui ibídem sedem suam constítuit et magnam monachórum congregatiónem secúndum formam primævæ Ecclésiæ instituísse narrátur.
5*. À Glasgow en Écosse, l’an 603, saint Kentigern, évêque et abbé, qui établit son siège épiscopal en cette ville et y réunit, dit-on, une grande foule de moines selon la manière de vivre de l’Église primitive.
6. Capitolíadi in Batánea, sancti Petri, presbyteri et mártyris, qui, coram Walid Saracenórum príncipe accusátus quod fidem Christi per vias palam docéret, lingua manibúsque et pédibus amputátus et cruci affíxus martyrium, quod ardénter appetíerat, consummávit.
6. À Capitolias en Palestine, l’an 713, saint Pierre, prêtre et martyr. Accusé devant Walid, chef des Sarrasins, d’avoir prêché la foi du Christ dans les rues, on lui coupa la langue, les mains et les pieds et, cloué sur une croix, il consomma le martyre qu’il avait ardemment désiré.
7. Córdubæ in Vandalícia Hispániæ regióne, sanctórum mártyrum Gumesíndi, presbyteri, et Servidéi, mónachi, qui, cum ante Mauros príncipes iudicésque se christiános proféssi essent, ob Christi fidem occubuérunt.
7. À Cordoue, en Andalousie, vers 852, les saints martyrs Gumesinde, prêtre, et Serdieu, moine. Pour avoir confessé devant les princes et les juges maures qu’ils étaient chrétiens, ils furent décapités.
8*. In monastério Ilbenstadénsi in Germánia, sancti Godefrídi, qui, comes Capenbergénsis, bonis invítis, ipsum castrum suum in monastérium mutári vóluit et, hábitu canonicáli assúmpto, egénis et infírmis strénuam navávit óperam.
8*. Au monastère d’Ilbenstadt en Germanie, l’an 1127, saint Godefroid, Comte de Cappenberg, il voulut transformer son château en monastère, contre le gré des siens, et après avoir reçu de saint Norbert l’habit canonial, s’adonna avec ardeur au soin des pauvres et des malades.
9*. Prope Hóium in pago Leodiénsi, sanctæ luttæ, quæ, vídua, ad leprósos curándos se cóntulit, tandem prope eos reclúsa vitam degit.
9*. À Huy près de Liège, en 1228, la sainte Jutte, veuve, qui se consacra à soigner les lépreux et finit sa vie près d’eux, en recluse.
10*. Medioláni in Langobárdia, beátæ Verónicæ de Binásco Negroni, vírginis, quæ monastérium Sanctæ Marthæ sub Régula sancti Augustíni ingréssa, ad altíssimam se cóntulit contemplatiónem.
10*. À Milan, en 1497, la bienheureuse Véronique Negroni de Binasco, vierge, qui, entrée au monastère de Sainte Marthe, sous la Règle de saint Augustin, s’éleva jusqu’à la plus haute contemplation.
11. In urbe Nam Dinh in Tunquíno, sanctórum mártyrum Domínici Phąm Trpng (An) Khàm, Lucæ (Cai) Thìn, eiúsdem fílii, et I oséphi Phąm Trong (Cai) Tå, qui sub imperatóre Th Dúc, torménta mortémque subíre maluérunt quam crucem calcáre.
11. À Nam Dinh au Tonkin, en 1859, les saints martyrs Dominique Pham Trong (An) Kham, Luc (Cai) Thin, son fils, et Joseph Pham Trong (Cai) Ta, qui, sous l’empereur Tu Duc, préférèrent subir les tortures et la mort plutôt que de fouler aux pieds la croix.
12*. Intra castra detentiónis Dacháni prope Monáchium Baváriæ in Germánia, beáti Æmílii Szramek, presbyteri et mártyris, qui, polónus natióne, in tempestáte belli hunc in campum inhumáne ob Christi fidem coram persecutóribus defénsam deportátus est et torméntis excruciátus occúbuit.
12*. Au camp de concentration de Dachau en Bavière, en 1942, le bienheureux Émile Szramek, prêtre de Katovice et martyr. Quand la Pologne fut occupée par le régime nazi, durant la Seconde Guerre mondiale, il fut déporté de manière inhumaine dans ce camp pour avoir défendu la foi au Christ devant les persécuteurs et y mourut par suite des mauvais traitements.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Rom 11, 16-18)
Lecture brève (Rom 11, 16-18)
Quod si primítiæ sanctæ sunt, et massa; et si radix sancta, et rami. Quod si áliqui ex ramis fracti sunt, tu autem, cum oleáster esses, insértus es in illis et consócius radícis pinguédinis olívæ factus es, noli gloriári advérsus ramos; quod si gloriáris, non tu radícem portas, sed radix te.
Si les prémices sont saintes, la masse l'est aussi ; et si la racine est sainte, les branches le sont aussi. Si quelques-uns des rameaux ont été brisés, et si toi, qui étais un olivier sauvage, tu as été enté parmi elles, et mis en participation avec la racine et la sève de l'olivier, ne te glorifie pas aux dépens des rameaux. Si tu te glorifies, sache que ce n'est pas toi qui portes la racine, mais que la racine te porte.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.