Feria IV 22 Ianuarii 2025
Undecimo Kalendas Februarii, luna vigesima tertia.
Die 22 ianuarii
1. Sancti Vincéntii, diáconi Cæsaraugustáni et mártyris, qui in persecutióne Diocletiáni imperatórisǽ cárceres, famem, ecúleum laminásque candéntes perpéssus, Valéntiæ in Hispánia Carthaginénsi invíctus ad martyrii premium evolávit in cælum.
1. Mémoire de saint Vincent, diacre de Saragosse et martyr. Dans la persécution de Dioclétien, en 304, avec son évêque saint Valère, il fut conduit à Valence, et là, après avoir subi la prison, la faim, le chevalet, des plaques brûlantes, il s’envola au ciel, vainqueur, pour recevoir la couronne du martyre.
2. Item commemorátio sancti Valérii, epíscopi Cæsaraugustáni in Hispánia Tarraconénsi, qui Concílio Illiberitáno Primo intérfuit et, una cum sancto Vincéntio Valéntiarri dedúctus, in exsílium pulsus est.
2. On commémore aussi saint Valère, évêque de Saragosse qui prit part au premier Concile d’Elvire et, conduit à Valence avec saint Vincent, fut condamné à l’exil.
3. Nováriæ in Ligúria, sancti Gaudéntii, qui primus illíus sedis epíscopus habétur.
3. À Novare en Ligurie, avant 418, saint Gaudence, qui est tenu pour le premier évêque de ce siège.
4. Sergiópoli in Pérside, pássio sancti Anastásii, mónachi et mártyris, qui post plúrima torménta, quæ in Cæsaréa Palæstínæ perpéssus erat, a Chósroe Persárum rege multis pœnis afféctus, post septuagínta sócios, prope flumen suffocátus et cápite truncátus est.
4. À Bethsaloé en Perse, l’an 628, la passion de saint Anastase, moine et martyr. Après de nombreux tourments qu’il avait endurés à Césarée de Palestine, il fut encore éprouvé par les nombreux supplices que lui infligea le roi des Perses Chosroès. Il fut enfin étranglé près du fleuve, après soixante-dix compagnons, et décapité.
5*. In monastério Romanénsi ad Isaram flumen in Alpibus, deposítio sancti Barnárdi, epíscopi Viennénsis, qui, cum e Cároli Magni imperatóris milítia ad milítiam Christi se contulísset, opes a patre accéptas in páuperes erogávit et duo exstrúxit cœnóbia, Ambroniacénse et Romanénse, ubi vitæ cursum exégit.
5*. Au monastère de Romans, près de l’Isère, dans les Alpes, en 844, la mise au tombeau de saint Barnard, évêque de Vienne. Après avoir quitté la cour et les armées de Charlemagne pour la milice du Christ, il distribua aux pauvres les biens reçus en héritage et construisit deux monastères, à Ambournay d’abord, puis, devenu évêque, dans son diocèse, à Romans, où il mourut.
6. Soræ in Látio, sancti Domínici, abbátis, qui monastéria váriis in Itáliæ regiónibus cóndidit aliáque suo reformatiónis spíritu ad regulárem vitam réddidit.
6. À Sore dans le Latium, en 1034, saint Dominique, abbé, qui construisit des monastères dans diverses régions d’Italie et en remit d’autres, par son esprit de réforme, dans une vie régulière.
7 . Pisis in Etrúria, beátæ Maríæ Mancini, quæ, bis viduáta omníque orbáta prole, adhortánte sancta Catharína Senénsi, vitam commúnem in monastério Sancti Domínici instítuit, cui decem annos prǽfuit.
7*. À Pise en Toscane, l’an 1431, la bienheureuse Marie Mancini. Deux fois veuve, ayant perdu tous ses enfants, elle institua, avec les encouragements de sainte Catherine de Sienne, la vie commune au monastère de Saint-Dominique qu’elle dirigea pendant dix ans.
8*. Comi in Langobárdia, beáti Antónii della Chiesa, presbyteri ex Ordine Prædicatórum, qui in nonnúllis Ordinis convéntibus vitam regulárem restítuit, humánam fragilitátem indulgéntia prósequens et firmitáte eméndans.
8*. À Côme en Lombardie, l’an 1459, le bienheureux Antoine della Chiesa, prêtre dominicain, qui rétablit la vie régulière dans un certain nombre de couvents de son Ordre, recherchant avec indulgence la fragilité humaine et la corrigeant avec fermeté.
9*. Londínii in Anglia, beáti Guliélmi Patenson, presbyteri et mártyris, qui, sub Elísabeth regína Prima propter sacerdótium cápite damnátus, étiam in cárcere sex secum deténtos Ecclésiæ reconciliávit et postrémo Tybúrni ferro disséctus martyrium complévit.
9*. À Londres, en 1592, le bienheureux Guillaume Patenson, prêtre et martyr. Sous la reine Élisabeth Ière, il fut condamné à mort à cause de son sacerdoce ; en prison, il réconcilia avec l’Église catholique six de ses codétenus et il acheva son martyre à Tyburn par la pendaison et le démembrement.
10. In Tunquíno, sanctórum Francísci Gil de Federich et Matth i Alonso de Leziniana, presbyterórum ex Ordine Prædicatórum et mártyrum, qui, regnánte Trinh Doanh, post constántem et in vínculis ipsis peráctam Evangélii prædicatiónem, gládio percússi gloriósam pro Christo mortem obiérunt.
10. Au Tonkin, en 1745, les saints martyrs François Gil de Federich et Matthieu Alonso de Leziniano, prêtres dominicains. Sous le règne de Trinh Doanh, après avoir prêché l’Évangile sans discontinuer et même dans les chaînes, ils furent frappés du sabre, allant glorieusement à la mort pour le Christ.
11. Romæ, sancti Vincéntii Pallotti, presbyteri, fundatóris Societátis Apostolátus Cathólici, qui scriptis operibúsque ómnium in Christo baptizatórum vocatiónem ad óperam pro Ecclésia náviter erogándam incitávit.
11. À Rome en 1850, saint Vincent Palloti, prêtre, fondateur de la Société de l’Apostolat catholique, qui stimula, par ses écrits et ses œuvres, la vocation de tous ceux qui sont baptisés dans le Christ à travailler activement en faveur de l’Église.
12. Burdígalæ in Gállia, beáti Guliélmi Ioséphi Chaminade, presbyteri, qui, zelo pastoráli in occúlto din audácter exército, fiddles láicos pro beátæ Maríæ Vírginis cultu et missiónibus éxteris promovéndis congregáre stúduit, quaprópter et Institútum Filiárum a María Immaculáta et Societátem Maríæ fundávit.
12*. À Bordeaux, en 1850, le bienheureux Guillaume Chaminade, prêtre. À l’époque de la Révolution française, il exerça longtemps son zèle en cachette avec audace, il eut à cœur de rassembler les fidèles laïcs pour honorer la bienheureuse Vierge Marie et agir en faveur des missions étrangères et, pour cela, il fonda la Société de Marie et l’Institut des Filles de Marie Immaculée.
13*. In pago Junzn Andárum in Argentína, beátæ Lauræ Vicuíía, vírginis, quæ, in urbe Sancti I acóbi in Chília nata, alúmna in Institúto Maríæ Auxiliatrícis, pro matris conversióne tértio décimo ætátis anno vitam Deo óbtulit.
13*. À Junin dans les Andes en Argentine, en 1904, la bienheureuse Laure Vicuña, vierge. Née à Santiago du Chili, élève dans l’Institut de Marie Auxiliatrice, elle offrit à Dieu sa vie à quinze ans pour la conversion de sa mère.
14*. In Parvo Castéllo Gardæ in Itália, beáti Ioséphi Nascimbeni, presbyteri, fundatóris Institúti Parvárum Sorórum a Sacra Família.
14*. À Castelletto del Garda aux confins de la Vénétie, en 1922, le bienheureux Joseph Nascimbeni, prêtre, fondateur de l’Institut des Petites Sœurs de la Sainte Famille.
15*. Vindóbonæ in Austria, beáti Ladislái Batthyány-Strattmann, qui, paterfamílias, turn in família cum in civíli societáte vitæ et óperum sanctitáte evangélium testíficans, médici nomen et dignitátem vero christiáno more cóluit et magna curri caritáte óperam ægrótis assidéndo navávit, pro quibus valetudinária fundávit, ubi, omrii vanitáte neglécta, páuperes inopésque tantum excipiébat.
15*. À Vienne en Autriche, l’an 1931, le bienheureux Ladislas Batthyany-Stratmamn. Père de famille, il fut par sa vie et son action, un témoin de l’Évangile, aussi bien en famille que dans la société. Médecin, il fit honneur à son art et montra une grande charité en assistant les malades, pour qui il fonda des hôpitaux, où il n’accueillait que les pauvres et les indigents.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Iac 5,8-11)
Lecture brève (Jc 5,8-11)
Patientes estote, et vos, confirmate corda vestra, quoniam adventus Domini appropinquavit. Nolite ingemiscere, fratres, in alterutrum, ut non iudicemini; ecce iudex ante ianuam assistit. Exemplum accipite, fratres, laboris et patientiae prophetas, qui locuti sunt in nomine Domini. Ecce beatificamus eos, qui sustinuerunt; sufferentiam Iob audistis et finem Domini vidistis, quoniam misericors est Dominus et miserator.
Soyez donc patients, vous aussi, et affermissez vos cœurs, car l'avènement du Seigneur est proche. Ne vous plaignez pas les uns des autres, frères, afin que vous ne soyez pas jugés. Voici, le juge est à la porte. Prenez, frères, pour modèle de souffrance et de patience dans les afflictions les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici, nous appelons heureux ceux qui ont tenu bon. Vous avez entendu parler de la souffrance de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui a accordée ; car le Seigneur est miséricordieux et compatissant.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.