Feria III 4 Februarii 2025
Pridie Nonas Februarii, luna sexta.
Die 4 februarii
1. Romæ ad Catacúmbas via Appia, sancti Eutychii, mártyris, qui, insómniis et fame diu multátus demúmque in bárathrum proiéctus, pro Christi fide ómnia vicit crudélia iussa tyránni.
1. À Rome, à la catacombe de la voie Appienne, vers 304, saint Eutyque, martyr. Comme le rappelle le pape saint Damase, il fut mis dans un cachot obscur, jeté sur des tessons de tuiles, privé de sommeil et de nourriture, enfin décapité et projeté sanglant dans un gouffre ; pour le Christ, il vainquit tous les ordres cruels du tyran.
2. Perge in Pamphylia, sanctórum Pápiæ, Diodóri et Claudiáni, mártyrum.
2. À Pergé en Pamphylie, vers 250, les saints martyrs Papias, Diodore et Claudien.
3. Alexandríæ in Ægýpto, pássio sanctórum mártyrum Philéæ, epíscopi, et Philorómi, tribúni mílitum, qui, témpore persecutiónis Diocletiáni imperatóris, cum a cognátis et amícis movéri non possent, ut sibi párcerent, ambo, datis cervícibus, palmas a Dómino meruérunt.
3. À Alexandrie, vers 308, la passion des saints martyrs Philéas, évêque de Thmuis, et Philorome, tribun militaire. Durant la persécution de Dioclétien, des parents et des amis ne purent les déterminer à s’épargner eux-mêmes ; tous deux livrèrent leur tête au bourreau et méritèrent de recevoir du Seigneur les palmes des vainqueurs.
4. Pelúsii item in Ægýpto, sancti Isidóri, presbyteri, qui, doctrína conspícuus, mundum et divítias spernens, vitam I oánnis Baptístæ in desérto hábitu monástico indúto imitári máluit.
4. À Péluse, également en Égypte, vers 449, saint Isidore, prêtre. Remarquable par sa doctrine, méprisant le monde et ses richesses, il préféra revêtir l’habit monastique et imiter dans le désert la vie de saint Jean Baptiste.
5*. Castellodúni prope Carnútum in Gállia, tránsitus sancti Aventíni, epíscopi, qui ántea sedem Carnuténsem ténuit.
5*. À Chartres, vers 528, saint Aventin, évêque, qui céda son siège à son frère saint Solenne pour se retirer à Châteaudun et le reprit après la mort de son frère.
6. Trecis in Gállia Lugdunénsi, sancti Aventíni, qui fámulus sancti Lupi epíscopi habétur.
6. À Troyes, vers 537, saint Aventin, prêtre, que l’on tient pour un disciple de l’évêque saint Loup.
7. Mogúntiæ in Francónia Germániæ, sancti Rabáni, cognoménto Mauri, epíscopi, qui, e mónacho Fuldénsi ad sedem Moguntínam eléctus, quidquid ad honórem Dei fácere posset numquam prætermísit, sciéntia vere perítus, elóquio disértus et accéptus Deo póntifex.
7. À Mayence en Franconie, l’an 856, saint Raban, surnommé Maur, évêque. Il était moine de Fulda quand il fut élu au siège de Mayence. Vraiment instruit en science, d’une éloquence aisée, pontife agréable à Dieu, jamais il ne négligea rien qu’il pût faire pour la gloire de Dieu.
8*. Constantinópoli, sancti Nicolái Studítæ, mónachi, qui, ob culturn sacrárum Imáginum sæpe in exsílium eiéctus, tandem hegúmenus monastérii Studítæ efféctus in pace quiévit.
8*. À Constantinople, en 868, saint Nicolas Studite, moine, souvent envoyé en exil à cause du culte des saintes images ; devenu enfin supérieur du monastère de Studion, il mourut en paix.
9. Sempringhámiæ in Anglia, sancti Gilbérti, presbyteri, qui, Eugénio papa Tértio confirmánte, Ordines monásticum fundávit, in quo dúplicem impósuit vitæ disciplínam, nempe moniálibus Régulam sancti Benedícti, cléricis vero Régulam sancti Augustíni.
9. À Sempringham en Angleterre, l’an 1190, saint Gilbert, prêtre. Il fonda, avec l’approbation du pape Eugène III, un Ordre monastique double, où il imposa une double discipline de vie : la Règle de saint Benoît pour les moniales, et celle de saint Augustin pour les clercs.
10. Biturígis in Aquitánia, sanctæ loánnæ de Valois, quæ, Gálliæ regína, vínculo matrimónii cum Ludovíco rege Duodécimo nullo declaráto, ad Deum confúgit, singulári pietáte Crucem excóluit et Ordines Sanctíssimæ Annuntiatiónis beátæ Maríæ Vírginis fundávit.
10. À Bourges, en 1505, sainte Jeanne de Valois, qui fut reine de France, mais son mariage avec le roi Louis XII ayant été déclaré nul, elle trouva en Dieu son refuge, se retira à Bourges, montra une piété toute particulière pour la Croix et fonda l’Ordre des Annonciades en l’honneur de l’Annonciation de Notre-Dame.
11*. Dunélmi in Anglia, beáti Ioánnis Speed, mártyris, qui, sub Elísabeth regína Prima propter auxílium sacerdótibus præstitum cápite damnátus, martyrii corónam méruit.
11*. À Durham en Angleterre, l’an 1594, le bienheureux Jean Speed, martyr. Sous la reine Élisabeth Ière, à cause de l’aide qu’il avait apporté à des prêtres, il fut condamné à mort et pendu au gibet.
12. Amatríce in Aprútio, sancti Ioséphi de Leonéssa, presbyteri ex Ordine Fratrum Minórum Capuccinórum, qui Constantinópoli christiános captívos sustentávit et, dire perpéssus quod Evangélium usque in palátium sultáni prædicáverat, in pátriam revérsus cura páuperum enítuit.
12. À Amatrice dans les Abruzzes, en 1612, saint Joseph de Leonessa, prêtre de l’Ordre des Mineurs Capucins. Il soigna à Constantinople les chrétiens captifs des Turcs et son zèle le poussa à tenter d’entrer dans le palais pour prêcher l’Évangile au Sultan lui-même. Arrêté aussitôt, il fut suspendu à une croix par un pied et un bras. Banni ensuite par le Sultan et rentré dans sa patrie, il se consacra aux missions et au soin des pauvres.
13. In loco Oriur in regno Maravénsi in India, sancti Ioánnis de Brito, presbyteri e Societáte Iesu et mártyris, qui, cum vitam et consuetúdinem ascetárum illárum pártium effíngens multos ad fidem convertísset, glorióso martyrio coronátus est.
13. À Oriur dans le royaume de Maravesi en Inde, l’an 1693, saint Jean de Brito, prêtre de la Compagnie de Jésus et martyr. Imitant le mode de vie et l’habillement des ascètes du pays, il convertit beaucoup à la foi chrétienne, mais arrêté et condamné à mort, il reçut la couronne d’un glorieux martyre.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
v. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
v. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
r. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 44,2.13-15)
Lecture brève (Eccli 44,2.13-15)
Multam glóriam fecit Dóminus, magnificéntiam suam a sǽculo. Usque in ætérnum manet semen eórum, et glória eórum non derelinquétur. Córpora ipsórum in pace sepúlta sunt, et nomen eórum vivit in generatiónem et generatiónem; sapiéntiam ipsórum narrent pópuli, et laudem eórum núntiet ecclésia.
Le Seigneur a opéré beaucoup de merveilles, et signalé Sa puissance dès le commencement. A cause d'eux, ni leur race ni leur gloire n'aura de fin. Leurs corps ont été ensevelis en paix, et leur nom vivra de génération en génération. Que les peuples racontent leur sagesse, et que l'assemblée publie leurs louanges.
Verbum Dómini. r. Deo grátias.
Parole du Seigneur. r. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. r. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. r. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. r. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. r. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. r. Amen.
v. Ite in pace. r. Deo grátias.
v. Allez en paix. r. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.