Le 29 oct. 2024 ad Sextam - antiphonale monasticum

params

Vous allez télécharger le contenu de la page actuelle au format MS Word (docx). Cette fonctionnalité est présente sur Societas Laudis car il est utile de pouvoir disposer, lors des interventions d'un choeur dans la liturgie, d'un support papier pour permettre à tous les participants de suivre et de disposer des partitions et des traductions.

Le fichier généré est conçu pour être imprimé au format "livret", au format A5, recto-verso en pliant les feuilles en deux. La plupart des imprimantes proposent cette option.

Il comporte une numérotation des pages, et est ensuite modifiable pour permettre le cas échéant une personalisation. Les partitions sont présentées de façon à permettre une lecture facile, en favorisant une mise en page évitant que les notes soient coupées, et d'une largeur conforme à ce que l'on trouve dans le Graduale romanum. Les textes sont disposés en deux colonnes par page, les traductions étant positionnées à la même hauteur que le texte latin pour faciliter la compréhension de ceux qui ne maîtriseraient pas cette langue.

Feria V 27 Februarii 2025
Tertio Kalendas Martii, luna vigesima nona.
Die 27 februarii
1. Alexandríæ in Ægýpto, commemorátio sanctórurri luliáni et Euni, mártyrum. luliánus, cum podágra ita constríctus esset, ut neque incédere neque stare posset, una cum duóbus fámulis, qui eum in sella gestábant, iúdici offértur; quorum alter fidem negávit, alter, nómine Eunus, cum dómino suo in confessióne Christi perdurávit. Ipsi porro, camélis impósiti, per totam urbem circumdúci iussi sunt et, spectánte pópulo, flagris ad mortem laniári, sub Décio imperatóre.
1. Commémoraison des saints Julien et Eunus, martyrs à Alexandrie en 250. Julien était tellement affligé de la goutte qu’il ne pouvait ni marcher ni se tenir debout ; lors de la persécution de Dèce, deux serviteurs le portèrent sur une chaise pour le présenter devant le juge. L’un d’eux renia sa foi, mais l’autre, nommé Eunus, persévéra avec son maître à confesser le Christ. Julien et Eunus, placés sur des chameaux, furent promenés par toute la ville, déchirés à coups de fouet, jetés enfin dans un brasier, où ils furent consumés à la vue de tout le peuple.
2. Item, sancti Besæ, mártyris, qui, miles, cum insultántes in prædíctos mártyres cohibéret, ad iúdicem delátus est et, pro fide constánter agens, cápite truncátus.
2. Commémoraison de saint Bésam, martyr également à Alexandrie, en 250. Il était soldat et s’était efforcé de réprimer ceux qui insultaient les saints martyrs ; il fut déféré au juge et, persévérant dans la foi, il fut décapité.
3*. In agro Rothomagénsi in Gállia, sanctæ Honorínæ, vírginis et mártyris.
3. Sur le territoire de Rouen, au IVe siècle, sainte Honorine, vierge et martyre.
1. Lugdúni in Gállia, sancti Baldoméri, subdiáconi, viri Deo devóti.
4. À Lyon, vers 640, saint Galmier, sous-diacre, vrai serviteur de Dieu.
2. Constantinópoli, sanctórum Basilíi et Procópii Decapolítæ, monachórum, qui, témpore Leónis Tértii Isáurii imperatóris, pro cultu sacrárum Imáginum strénue decertárunt.
5. À Constantinople, en 741, les saints Basile et Procope, moines, qui, au temps de l’empereur Léon III l’Isaurien, combattirent vigoureusement pour le culte des saintes images.
3. In monastério Narecénsi in Arménia, sancti Gregórii, mónachi, doctóris Armenórum, doctrína, scriptis ac mystica sciéntia illústris.
6*. Au monastère de Narets en Arménie, vers 1005, saint Grégoire, moine, docteur des Arméniens, illustre par sa doctrine, ses écrits et sa connaissance mystique.
7*. Messánæ in Sicília, sancti Lucæ, abbátis monastérii Sanctíssimi Salvatóris, sub orientálium monachórum præcéptis.
7*. À Messine en Sicile, l’an 1140, saint Luc, abbé du monastère du Saint-Sauveur, sous la règle de saint Basile.
8. Londínii in Anglia, sanctæ Annæ Line, víduæ et mártyris, quæ, cóniuge in exsílio propter cathólicam fidem defúncto, hac in civitáte domum sacerdótibus provídit, quam ob rem sub Elísabeth regína Prima Tybúrni láqueo suspénsa est. Cum ea passi sunt étiam beáti presbyteri et mártyres Marcus Barkworth, ex Ordine Sancti Benedícti, et Rogérius Wilcock, e Societáte I esu, adhuc spirántes ferro laniáti.
8. À Londres, en 1601, sainte Anne Line, veuve et martyre. Née de parents calvinistes, qui la déshéritèrent et la chassèrent de chez eux quand elle devint catholique, elle épousa Roger Line, qui mourut en exil à cause de la foi catholique. Après sa mort, elle fournit un hébergement à des prêtres à Londres, et pour cela, fut pendue à Tyburn, sous la reine Élisabeth Ière. Avec elle subit le même supplice les bienheureux prêtres et martryrs Marc Barkworth, bénédictin, et Roger Felcock, de la Compagnie de Jésus, qui furent mis en pièces alors qu’ils respiraient encore.
9*. Londínii in Anglia, beáti Guliélmi Richardson, presbyteri et mártyris, qui, Híspali in Hispánia ordinátus, últimus sub Elísabeth regína Prima martyr, propter sacerdótium Tybúrni patíbulo suspénsus est.
9*. À Londres également, en 1603, le bienheureux Guillaume Richardson, prêtre et martyr. Ordonné prêtre à Séville en Espagne, il fut pendu au gibet de Tyburn, parce qu’il était entré comme prêtre en Angleterre, et fut le dernier martyr sous le règne d’Élisabeth Ière.
10*. In óppido Sencelles ínsulæ Maióricæ, beátæ Francíscæ Annæ a Vírgine Perdolénti Cirer Carbonell, vírginis, quæ, nec légere nec scríbere sciens, divíno tamen zelo mota, ad apostolátus caritatísque ópera se devóvit et communitátem Sorórum a Caritáte instítuit.
10*. À Sencelles dans l’île Majorque, en 1855, la bienheureuse Françoise-Anne de la Vierge des Douleurs (Françoise-Anne Cirer Carbonell), vierge, qui, ne sachant ni lire ni écrire, mais portée par un grand zèle, se dévoua aux œuvres d’apostolat et de charité et fonda l’Institut des Sœurs de la Charité.
11. Ínsulæ in Aprútio Itáliæ, sancti Gabriélis a Vírgine Perdolénti (Francísci) Possenti, acólythi, qui, sæculi vanitáte relícta, aduléscens Congregatiónem Passiónis ingréssus est, ubi brevem vitæ cursum complévit.
11*. À Isola del Gran Sasso dans les Abruzzes, en 1862, saint Gabriel de la Vierge des Douleurs (François Possenti), acolyte, qui, à l’âge de dix-huit ans, renonça aux attraits du monde et entra dans la Congrégation de la Passion, où, après cinq ans, atteint de tuberculose il vécut sa dernière année dans une union à Dieu très profonde et une charité fraternelle des plus délicates.
12. Massíliæ in Gállia, beátæ Maríæ a Iesu Deluil Martiny, vírginis, quæ Congregatiónem Filiárum Cordis Iesu fundávit et, a seditióso viro ad mortem vulneráta, vitam íntime Passióni Christi coniúnctam effúso sánguine conclúsit.
12*. À Marseille, en 1884, la bienheureuse Marie de Jésus (Marie Deluil Martiny), vierge, qui fonda la Congrégation des Filles du Cœur de Jésus et fut blessée à mort par un jardinier pris de folie, achevant ainsi par l’effusion de son sang une vie intimement unie à la Passion du Christ.
13*. Pasti in Colúmbia, beátæ Maríæ a Caritáte Spíritus Sancti (Carolínæ) Brader, vírginis, quæ vitam contemplatívam cum missionária navitáte omni stúdio conciliávit et ad pópulum per christiánam institutiónem provehéndum Soróres Franciscánas Maríæ Immaculátæ instítuit.
13. À Pasto en Colombie, l’an 1943, la bienheureuse Marie de la Charité du Saint-Esprit (Marie-Josèphe-Caroline Brader), vierge, qui mit le plus grand soin à joindre à une vie contemplative une activité missionnaire, et pour cela fonda la Congrégation des Sœurs franciscaines de Marie Immaculée pour la promotion du peuple grâce à une formation chrétienne.
** À Barcelone, en Espagne, en 1871, le bienheureux Josep Tous Soler Prêtre Capucin Fondateur des Soeurs Capucines de la Mère du Divin Pasteur (béatifié le 25 avril 2010 par Benoît XVI)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
v. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
v. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.) r. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (1Thess 2, 9-12)
Lecture brève (1Thess 2, 9-12)
Mémores estis, fratres, labóris nostri et fatigatiónis; nocte et die operántes, ne quem vestrum gravarémus, prædicávimus in vobis evangélium Dei. Vos testes estis et Deus, quam sancte et iuste et sine queréla vobis, qui credidístis, fúimus; sicut scitis quáliter unumquémque vestrum, tamquam pater fílios suos, deprecántes vos et consolántes testificáti sumus, ut ambularétis digne Deo, qui vocat vos in suum regnum et glóriam.
Vous vous rappelez, frères, notre travail et notre fatigue ; c'est en travaillant nuit et jour, pour n'être à charge à aucun de vous, que nous avons prêché l'Evangile de Dieu parmi vous. Vous êtes témoins, et Dieu l'est aussi, que nous nous sommes conduits saintement, justement et d'une manière irréprochable envers vous qui avez embrassé la foi ; et vous savez aussi comme nous avons agi envers chacun de vous, comme un père envers ses enfants, vous exhortant, vous consolant, et vous conjurant de marcher d'une manière digne de Dieu, qui vous a appelés à Son royaume et à Sa gloire.
Verbum Dómini. r. Deo grátias.
Parole du Seigneur. r. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. r. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. r. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. r. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. r. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. r. Amen.
v. Ite in pace. r. Deo grátias.
v. Allez en paix. r. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
Retour en haut