Feria V 6 Martii 2025
Pridie Nonas Martii, luna sexta.
Die 6 martii
1. Derthónæ in Ligúria, sancti Marciáni, qui epíscopus et martyr cólitur.
1. À Tortone en Ligurie, saint Marcien, vénéré comme évêque et martyr des premiers siècles.
2. Nicomedíæ in Bithynia, sancti Victoríni, mártyris.
2. À Nicomédie en Bithynie, saint Victorin, martyr.
3. Tréviris in Gállia Bélgica, sancti Quiríaci, presbyteri.
3. À Trèves en Gaule Belgique, au IVe siècle, saint Quiriaque, prêtre.
4. Commemorátio sancti Evágrii, epíscopi Constantinopolitáni, qui, a Valénte imperatóre in exsílium missus, fídei conféssor exímius ad Dóminum migrávit.
4. Commémoraison de saint Évagre, qui fut élu évêque de Constantinople par les orthodoxes, envoyé en exil par l’empereur arien Valens et s’en alla vers le Seigneur, en confesseur de la foi, en 378.
5. Toléti in Hispánia, sancti luliáni, epíscopi, qui tria concília hac in civitáte coadunávit atque scriptis orthodóxam explanávit doctrínam, iustítiam, caritátem ac zelurri animárum sédulo præbens.
5. À Tolède en Espagne, l’an 690, saint Julien, évêque, qui réunit trois conciles dans cette ville et exposa dans ses écrits la doctrine orthodoxe, faisant preuve de justice, de charité et de zèle des âmes.
6. Sacónii apud Helvétios, sancti Fridolíni, abbátis, qui, ex Hibérnia oriúndus, per Gálliam peregrinátus est, donec Sacónii duplex monastérium fundávit in honórem sancti Hilárii.
6*. À Säckingen sur le lac de Constance, en Suisse, vers le VIIe siècle, saint Fridolin, abbé. Venu, dit-on, d’Irlande, il séjourna d’abord à Poitiers près du tombeau de saint Hilaire, puis pérégrina à travers la Gaule, et aboutit à Säckingen, où il fonda un monastère double en l’honneur de saint Hilaire.
7. Metis in Austrásia, sancti Chrodegángi, epíscopi, qui cİerum tamquam intra sæpta claustrórum sub íntegra norma vitæ conversári iussit atque cantum in Ecclésia mirífice promóvit.
7*. À Metz, en 766, saint Chrodegand, évêque, qui rédigea une règle de vie, pour les prêtres de son diocèse qu’il réunit en chapitres de chanoines, pour qu’ils vivent dans la vertu à l’intérieur du cloître ; il promut aussi merveilleusement le chant d’Église.
8. In Syria, pássio sanctórum quadragínta duórum mártyrum, qui, Amórii Phrygiæ comprehénsi et ad flumen Euphráten perdúcti, egrégio certámine palmam martyrii percepérunt.
8. En Syrie, l’an 848, la passion de quarante-deux saints martyrs qui furent saisis par les Sarrasins à Amorium de Phrygie, conduits jusqu’à l’Euphrate et, puisqu’ils refusaient de renier la foi chrétienne, égorgés par l’épée.
9*. Barcinóne in Cataláunia Hispániæ, sancti Ollegárii, epíscopi, qui étiam cáthedram Tarraconénsem ténuit, cum antiquíssima sedes hæc a iugo Maurórum liberáta est.
9*. À Barcelone en Catalogne, l’an 1137, saint Ollégaire, évêque, qui reçut en outre l’Église de Tarragone, quand ce siège très ancien fut libéré du joug des Maures.
10*. Vitérbii in Túscia, beátæ Rosæ, vírginis, e Tértio Ordine Sancti Francisci, quæ, in caritátis opéribus assídua, duodevicésimo ætátis anno ante tempus brevem vitæ cursum consummávit.
10*. À Viterbe dans le Latium, en 1253, la bienheureuse Rose, vierge, du Tiers-Ordre de Saint-François, qui s’adonna aux œuvres de charité et, à l’âge de dix-huit ans, termina dans la maison de son père une brève existence.
11. Gandávi in Flándria, sanctæ Colétæ Boylet, vírginis, quæ tres annos aspérrimam vitam duxit in domúncula iuxta ecclésiam cóndita reclúsa et mox, sancti Francísci Régulam proféssa, plura Clarissárum monastéria ad prístinam vitæ formam redúxit, paupertátis præsértim et pæniténtiæ spíritum indúcens.
11. À Gand en Flandre, l’an 1449, sainte Colette Boylet, vierge, qui mena pendant trois ans une vie très austère, recluse dans une maisonnette attenant à l’église de Corbie, puis, admise à la profession de la Règle de sainte Claire, elle réforma un grand nombre de monastères de Clarisses selon la manière de vivre primitive, en y introduisant surtout l’esprit de pauvreté et de pénitence.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Is 55, 6-7)
Lecture brève (Is 55, 6-7)
Quærite Dóminum, dum inveníri potest; invocáte eum, dum prope est. Derelínquat ímpius viam suam, et vir iníquus cogitatiónes suas; et revertátur ad Dóminum, et miserébitur eius, et ad Deum nostrum, quóniam multus est ad ignoscéndum.
Cherchez le Seigneur, pendant qu'on peut Le trouver ; Invoquez-Le, tandis qu'Il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et le criminel ses pensées; qu'il revienne au Seigneur, et Il lui fera grâce ; à notre Dieu, car Il pardonne largement.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.