Feria VI 11 Aprilis 2025
Tertio Idus Aprilis, luna duodecima.
Die 11 aprilis
1. Memória sancti Stanislái, epíscopi et mártyris, qui, inter iniúrias témporis sui, humanitátis ac christianórum morum defénsor constantíssimus, ut bonus pastor Ecclésiam Cracoviénsem rexit, páuperes adiúvit, cléricos quotánnis invísit, demum, cum divína mystéria celebráret, a Bolesláo rege Polóniæ, quem increpáverat, occísus est.
1. Mémoire de saint Stanislas, évêque de Cracovie et martyr. Au milieu des troubles de son temps, il fut un défenseur sans relâche de la civilisation et des mœurs chrétiennes, il gouverna son Église en bon pasteur, vint en aide aux pauvres, visita chaque année son clergé, enfin, en 1097, il fut assassiné, alors qu’il célébrait les saints mystères, par le roi Boleslas, à qui il avait reproché sa conduite scandaleuse.
2. Pérgami in Asia, commemorátio sancti Antípæ, qui, testis fidélis, sicut beátus Ioánnes dicit in Apocalypsi, pro nómine Iesu martyrium consummávit.
2. Commémoraison de saint Antipas, le témoin fidèle, qui fut mis à mort à Pergame en Asie, pour le nom de Jésus, comme le dit saint Jean dans l’Apocalypse.
3. Item commemorátio sancti Philíppi, epíscopi Gortynæ in ínsula Creta, qui, tempóribus Marci Antoníni Veri et Lúcii Aurélii Cómmodi imperatórum, Ecclésiam eídem créditam et a furóre gentílium et ab hæreticórum insídiis fórtiter tutátus est.
3. Commémoraison de saint Philippe, évêque de Gortyne en Crète. À l’époque des empereurs Marc-Antoine Verus et de Lucius Aurèle Commode, il protégea l’Église qui lui était confiée de la fureur des païens et des pièges des hérétiques. Il mourut vers 180.
4. Salónæ in Dalmátia, sancti Domniónis, epíscopi et mártyris, qui in persecutióne Diocletiáni imperatóris occísus esse fertur.
4. À Samone en Dalmatie, saint Domnion, évêque et martyr, dont on rapporte qu’il fut mis à mort dans la persécution de Dioclétien, en 304.
5. Apud Gazam in Palæstína, sancti Barsanúphii, anachorétæ, qui, ægyptius génere, singulári contemplatiónis virtúte præditus fuit et integritáte vitæ exímius.
5. Près de Gaza en Palestine, vers 540, saint Barsanuphe, anachorète. D’origine égyptienne, d’une austérité de vie extraordinaire, rempli du don de conseil, il ne communiquait avec les autres que par écrit.
6. Spoléti in Umbria, sancti Isaac, rriónachi, e Syriæ pártibus orti et monastérii Montis Luci fundatóris, cuius virtútes sanctus Gregórius papa Magnus commémorat.
6. À Spolète en Ombrie, vers 500, saint Isaac, moine, venu de Syrie, fondateur du monastère de Monteluco, dont le pape saint Grégoire le Grand a rappelé les vertus.
7*. In Calábria, beáti Lanuíni, qui, sancti Brunónis sócius ac succéssor, fundatóris spíritus in Ordinis Cartusiénsis monastériis constituéndis intérpres egrégius éxstitit.
7*. En Calabre, l’an 1119, le bienheureux Latuin, compagnon de saint Bruno et son successeur, qui fut un excellent interprète de l’esprit du fondateur dans l’établissement des monastères de l’Ordre de la Chartreuse.
8*. Apud Conímbriam in Lusitánia, beátæ Sánciæ, vírginis, quæ, fília Sáncii regis Primi, monastérium moniálium Cisterciénsium Cellénse fundávit et ibídem hábitum regulárem índuit.
8*. Près de Coimbra au Portugal, en 1229, la bienheureuse Sancie, vierge, fille du roi Sanche Ier, qui fonda le monastère de moniales cisterciennes de Cellas et y prit elle-même l’habit religieux.
9*. Cúnei in Subalpínis, beáti Angeli de Clavásio (Antónii) Carletti, presbyteri ex Ordine Minórum, doctrína, prudéntia ac caritáte insígnis.
9*. À Cuneo dans le Piémont, vers 1495, le bienheureux Ange de Chivasso, prêtre de l’Ordre des Mineurs, d’une doctrine, d’une prudence et d’une charité remarquables.
10*. Londínii in Anglia, beáti Geórgii Gervase, presbyteri ex Ordine Sancti Benedícti et mártyris, qui, alúmnus Collégii Anglórum Duacénsis, etsi sub lacóbo rege Primo bis per tempus ministérii pastorális in pátria captus, constánter tamen fidem cathólicam usque ad suspéndium proféssus est.
10*. À Londres, en 1608, le bienheureux Georges Gervase, prêtre de l’Ordre de Saint-Benoît et martyr. Élevé au collège anglais de Douai, il revint en Angleterre après son ordination sacerdotale, sous le roi Jacques Ier, et bien que deux fois capturé dans le temps où il exerça son ministère pastoral, il demeura fidèle à la foi catholique jusqu’à la potence.
11. Lucæ in Itália, sanctæ Gemmæ Galgani, vírginis, quæ, domínicæ Passiónis contemplatióne et dolóribus patiénter tolerátis insígnis, vigínti quinque annos nata, angélicam vitam die Sábbati Sancti consummávit.
11. À Lucques en Toscane, l’an 1905, sainte Gemma Galgani, vierge. Remarquable par sa contemplation de la Passion du Seigneur et sa patience à supporter les douleurs, elle acheva une vie angélique le Samedi saint, à l’âge de vingt-cinq ans.
12*. Ibídem, beátæ Hélenæ Guerra, vírginis, quæ Congregatiónem Oblatárum Spíritus Sancti ad puéllas erudiéndas instítuit et christifidéles de cooperatióne Spíritus in œconómia salútis mire mónuit.
12*. À Lucques également, en 1914, la bienheureuse Hélène Guerra, vierge, qui fonda la Congrégation des Oblates du Saint-Esprit pour l’éducation des jeunes filles et invita de manière admirable les fidèles à coopérer avec l’Esprit Saint dans l’économie du salut.
13*. In campo exítii Oświęcim seu P uschmitz prope Cracóviam in Polónia, beáti Symproniáni Ducki, religiósi ex Ordine Fratrum Minórum Capuccinórum et mártyris, qui, bello furénte, ob fidelitátem erga Christum comprehénsus per cruciátus martyrium complévit.
13*. Au camp de concentration d’Auschwitz (Oswiecim), près de Cracovie en Pologne, l’an 1942, le bienheureux Symphorien Ducki, religieux capucin et martyr. Sous l’occupation de son pays par les troupes du régime nazi, il fut arrêté avec les autres religieux de son couvent, plongé plusieurs fois dans l’eau glacée et enfin massacré par les vigiles du camp.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Is 50, 5-7)
Lecture brève (Is 50, 5-7)
Dóminus Deus apéruit mihi aurem; ego autem non rebellávi, retrórsum non ábii. Dorsum meum dedi percutiéntibus et genas meas velléntibus: fáciem meam non avérti ab increpatiónibus et sputis. Dóminus Deus auxiliátor meus; ídeo non sum confúsus, ídeo pósui fáciem meam ut petram duríssimam, et scio quóniam non confúndar.
Le Seigneur m'a ouvert l'oreille ; et moi, je n'ai pas résisté, je ne me suis pas retiré en arrière. J'ai livré mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe : je n'ai pas dérobé mon visage aux outrages et aux crachats. Le Seigneur m'est venu en aide ; c'est pourquoi l'outrage ne m'a point abattu, c'est pourquoi j'ai rendu ma face semblable à pierre très dure, et je savais que je ne serais pas confondu.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.