Le 29 oct. 2024 ad Sextam - antiphonale monasticum

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Feria V 22 Maii 2025
Undecimo Kalendas Iunii, luna vigesima tertia.
Die 22 maii
1. Sanctæ Ritæ, religiósæ, quæ, violénto viro nupta, eius sævítias patiénter tolerávit eúmque Deo conciliávit; dein, cóniuge et fíliis orbáta, Cássiæ in Umbria monastérium Ordinis Sancti Augustíni ingréssa est, ómnibus patiéntiæ et compunctiónis sublíme præbens exémplum.
1. Mémoire de sainte Rita, religieuse. Mariée à un homme violent, elle supporta avec patience ses rudesses et, à force de douceur et de persuasion, le ramena à Dieu. Privée de son mari et de ses deux fils, elle entra à Cassia en Ombrie, dans un monastère de l’Ordre de Saint-Augustin, offrant à tous un exemple de sublime patience et de douceur. Elle s’endormit dans le Seigneur en 1457.
2. In Africa, sanctórum Casti et Æmílii, mártyrum, qui per ignem passiónem suam consummárunt. Hos, ut sanctus Cypriánus scribit, in prima congressióne devíctos, Dóminus victóres in secúndo prœlio réddidit, ut fortióres ígnibus fíerent, qui ígnibus ante cessíssent.
2. En Afrique, vers 250, les saints martyrs Caste et Émile, qui achevèrent leur martyre par le feu. Comme l’écrit saint Cyprien, ces deux chrétiens vaincus dans un premier combat, le Seigneur les fit triompher dans un second, afin qu’après avoir cédé aux flammes, ils deviennent ensuite plus forts que les flammes.
3. Cománæ in Ponto, sancti Basilísci, epíscopi et mártyris.
3. À Comana dans le Pont, au IVe siècle, saint Basilisque, évêque et martyr.
4. In insula Córsica, commemorátio sanctæ Iúliæ, vírginis et mártyris.
4. En Corse, commémoraison de sainte Julie, vierge et martyre.
5*. In pago Aturénsi in Aquitánia, sanctæ Quitériæ, vírginis.
5. Au pays de l’Adour en Aquitaine, sainte Quitterie, vierge.
6. Engolísmæ item in Aquitánia, sancti Ausónii, qui primus epíscopus huius civitátis habétur.
6. À Angoulême, au IVe ou Ve siècle, saint Ausone, considéré comme le premier évêque de la cité.
7. Lemóvici item in Aquitánia, sancti Lupi, epíscopi, qui monastérii Solemníaci fundatiónem signávit.
7*. À Limoges, en 637, saint Loup, évêque, qui signa la charte de fondation du monastère de Solignac.
8. Parmæ in Æmília, sancti Ioánnis, abbátis, qui sancti Maióli Cluniacénsis admonitiónibus multa ad monásticam observántiam promovéndam in suo cœnóbio constítuit.
8*. À Parme en Émilie, au Xe siècle, saint Jean, abbé, qui, suivant les leçons de saint Mayeul de Cluny, fit beaucoup pour promouvoir en son abbaye l’observance monastique.
9. Pistórii in Etrúria, sancti Attónis, epíscopi, qui, cum abbas esset in Ordine Vallis Umbrósæ, dein Ecclésiæ Pistoriénsi præféctus est.
9. À Pistoie en Toscane, vers 1153, saint Atton, évêque, auparavant abbé général de la congrégation bénédictine de Vallombreuse, pasteur tout donné à son peuple, soucieux de la sainteté de vie des prêtres et de la paix entre les cités.
10*. Floréntiæ item in Etrúria, beátæ Humilitátis (Rosánnæ), quæ, cóniuge consentiénte, per duódecim annos reclúsa vixit, dein, epíscopo poscénte, monastérium ædificávit ex Ordine Vallis Umbrósæ, cui abbatíssa prófuit.
10*. À Florence, également en Toscane, l’an 1310, sainte Humilité, qui, avec l’accord de son mari, vécut douze ans en recluse, puis, à la demande de l’évêque, fut mise à la tête de moniales dans un nouveau monastère de la Congrégation de Vallombreuse.
11. Londínii in Anglia, beáti Ioánnis Forest, presbyteri ex Ordine Fratrum Minórum et mártyris, qui sub Henríco rege Octávo Oh defensiónem cathólicæ unitátis in foro SmithJie1d una cum sacris lígneis imagínibus vivus in rogo ardens martyrium consummávit.
11*. À Londres, en 1538, le bienheureux Jean Forest, prêtre de l’Ordre des Mineurs et martyr. Sous le roi Henri VIII, pour avoir défendu l’unité de l’Église catholique, il fut brûlé vif à Smithfield sur un bûcher en même temps que des images pieuses peintes sur bois, consommant ainsi son martyre.
12*. In civitáte Won in Iapónia, beatórum Petri ab Assumptióne, ex Ordine Fratrum Minórum, et Ioánnis Baptístæ Machado, presbyterórum et mártyrum, qui, cum ministérium occúlte implevíssent, in ódium fídei christiánæ decolláti sunt.
12*. À Kori au Japon, en 1617, les bienheureux martyrs Pierre de l’Assomption, franciscain, et Jean-Baptiste Machado, prêtres et martyrs. Parce qu’ils avaient exercé en cachette leur ministère, ils furent décapités en haine de la foi chrétienne.
13*. Omúræ item in Iapónia, beáti Matthíæ de Aríma, mártyris, qui, catechísta, cum áliquem missionárium pródere noluísset, usque ad mortem torméntis cruciátus est.
13*. À Omara, également au Japon, en 1620, le bienheureux Matthieu d’Arima, catéchiste, martyr. Pour avoir refusé de livrer un missionnaire, il fut soumis à la torture jusqu’à la mort.
14. In Annámia, sancti Michǽlis Ho Dình Hy, mártyris, qui, mandarínus, comes imperatóris et catechísta, eo quod christiánus esset delátus, post atróces cruciátus abscísso cápite occúbuit.
14. En Annam, l’an 1857, saint Michel Ho Dinh Hy, martyr. Mandarin, compagnon de l’empereur Tu Duc et catéchiste, il fut dénoncé comme chrétien par un autre mandarin, subit d’atroces tortures et mourut décapité.
15. In urbe An-Wó in Tunquíno, sancti Domínici Ngon, mártyris, qui, paterfamílias et agrícola, a milítibus petítus, ut crucem calcáret, contra procúbuit eámque adorávit et, cum ante iúdicem se christiánam intrépide proféssus esset, extémplo decollátus est.
15. À An-Xa au Tonkin, en 1862, saint Dominici Ngôn, martyr. Paysan et père de famille, quand des soldats lui demandèrent de fouler la croix aux pieds, il se prosterna et l’adora ; puis devant le juge, il s’affirma chrétien sans crainte, et fut décapité sur le champ.
16*. Lucæ in Etrúria Itáliæ, beátæ Maríæ Domínicæ Brun Barbantini, religiósæ, quæ Congregatiónem Sorórum Ministrántium Infírmis a Sancto Camíllo instítuit.
16*. À Lucques en Toscane, l’an 1868, la bienheureuse Marie-Dominique Brun Barbantini, religieuse, fondatrice de la Congrégation des Sœurs ministres des malades de Saint-Camille.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
v. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
v. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.) r. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (1Cor15,13-14.16-17.20)
Lecture brève (1Cor15,13-14.16-17.20)
Si resurréctio mortuórum non est, neque Christus suscitátus est! Si autem Christus non suscitátus est, inánis est ergo prædicátio nostra, inánis est et fides vestra. Nam si mórtui non resúrgunt, neque Christus resurréxit; quod si Christus non resurréxit, stulta est fides vestra; adhuc estis in peccátis vestris. Nunc autem Christus resurréxit a mórtuis, primítiæ dormiéntium.
S'il n'y a pas de résurrection des morts, le Christ non plus n'est point ressuscité. Et si le Christ n'est point ressuscité, notre prédication est donc vaine, et vaine aussi est votre foi. Car si les morts ne ressuscitent point, le Christ non plus n'est pas ressuscité. Si le Christ n'est pas ressuscité, votre foi est vaine. Mais maintenant le Christ est ressuscité d'entre les morts, comme prémices de ceux qui se sont endormis.
Verbum Dómini. r. Deo grátias.
Parole du Seigneur. r. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. r. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. r. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. r. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. r. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. r. Amen.
v. Ite in pace. r. Deo grátias.
v. Allez en paix. r. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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