Feria II 14 Iulii 2025
Pridie Idus Iulii, luna sextodecima.
Die 14 iulii
1. Sancti Camílli de Lellis, presbyteri, qui, prope Theánum in Aprútio natus, iam inde ab adulescéntia rem militárem secútus et ad sǽculi vítia pronus, tandem convérsus in inserviéndo infírmis in nosocomío insanabílium sicut ipsi Christo magnópere enísus est et, sacerdótio auctus, Romæ fundaménta iecit Congregatiónis Clericórum Regulárium infírmis ministrántium.
Mémoire de saint Camille de Lellis, prêtre. Né près de Thienne dans les Abruzzes, au royaume de Naples, il s’adonna dès sa jeunesse à la vie militaire, avec un penchant pour les vices du monde, mais il se convertit en aidant à soigner les malades à Rome dans l’hôpital Saint-Jacques des Incurables. Il s’efforça dès lors de voir en eux le Christ et, devenu prêtre, il jeta les fondations de la Congrégation des Clercs Réguliers ministres des malades. Il mourut à Rome en 1614.
2. Bríxiæ in Venétia, sancti Optatiárii, epíscopi, qui epístulas synódicas de fide cathólica in Incarnatiónem ab Eusébio epíscopo Mediolanénsi ad sanctum Leónem papam missas subscrípsit.
2. . A Brescia en Lombardie, au Ve siècle, saint Optatien, évêque, qui signa la lettre synodique d’Eusèbe de Milan au pape saint Léon, où les évêques d’Italie du Nord s’engageaient à défendre la foi catholique en l’Incarnation
3*. Sonégiæ in Brabántia Austrásiæ, sancti Vincéntii seu Madelgárii, qui, uxóre sancta Valdetrúde consentiénte, vitam monásticam ampléxus est et duo monastéria condidísse fertur.
3. À Soignies en Wallonie, l’an 677, saint Vincent, ou Madelgaire. Son épouse, sainte Waudru, et lui résolurent, d’un commun accord, de mener la vie monastique. Vincent vécut d’abord au monastère de Hautmont, puis fonda l’abbaye de Soignies, où il mourut.
4. Davéntriæ in Frísia, sancti Marchélmi, presbyteri et mónachi, qui, anglus génere, sancti Willibrórdi ab infántia discípulus fuit et labórum pro Christo patratórum sócius.
4. À Deventer en Frise, l’an 775, la mise au tombeau de saint Marchelme, prêtre et moine. Né en Angleterre, il fut, dès l’enfance, disciple de saint Willibrord et son compagnon de labeur pour le Christ.
5*. In loco Stáry Hynsperk prope Egram in Bohémia, beáti Hroznátæ, mártyris, qui, cóniuge et fílio mórtuis, aulam ducis reliquísse et cœnóbium Teplénse Præmonstraténsium ingréssus esse, cuius iura deféndens a prædónibus captus esse et fame conféctus ad mortem perdúctus dícitur.
5*. À Alt-Kinsburg, près de Eger en Bohême, l’an 1200, le bienheureux Hroznata, martyr. Après la mort de sa femme et de son fils, il quitta la cour du duc de Bohême, s’orienta vers les chanoines prémontrés pour qui il fonda le couvent de Teplá. Alors qu’il défendait les droits de ce couvent contre des spoliateurs, ceux-ci le capturèrent et le laissèrent mourir de faim.
6*. Verónæ in Venétia, sanctæ Tuscánæ, quæ, cóniuge mórtuo, ómnia bona sua dedit paupéribus et in Ordine Sancti Ioánnis Hierosolymitáni infírmos curáre numquam déstitit.
6*. À Vérone, aux confins de la Vénétie, en 1343 ou 1344, sainte Toscane. Après la mort de son mari, elle distribua tous ses biens aux pauvres et employa tout son temps, dans l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, à soigner les malades.
7*. Fulgínii in Umbria, beátæ Angelínæ de Marsciáno, quæ, vídua, quinquagínta ámplius annos tantum in servítium Dei et proximórum utilitátem impéndit et Tertiariárum Franciscanárum religiónis in claustris degéntium inítium fecit pro puéllis instituéndis.
7*. À Foligno en Ombrie, l’an 1435, la bienheureuse Angéline de Marciano. Devenue veuve, elle passa plus de cinquante ans au service de Dieu et à se rendre utile au prochain et donna naissance aux couvents de religieuses du Tiers-Ordre de Saint-François pour l’éducation des jeunes filles.
8*. Valéntiæ in Hispánia, beáti Gásparis de Bono, presbyteri ex Ordine Minimórum, qui arma terréni príncipis deséruit pro Christi Regis milítia et domus provínciæ hispánæ Ordinis zelo, prudéntia et caritáte rexit.
8*. À Valence en Espagne, l’an 1604, le bienheureux Gaspar de Bono, prêtre de l’Ordre des Minimes. Il quitta le service des armes d’un prince de ce monde pour entrer dans la milice du Christ Roi et, avec zèle, prudence et charité, il dirigea la province espagnole de son Ordre.
9. Limæ in Perúvia, sancti Francísci Solano, presbyteri ex Ordine Fratrum Minórum, qui pro animárum salúte per Américæ Meridionális regiónes longe latéque peragrávit et prædicatióne ac signis omnes curas ad pópulos indos ipsósque colónos hispános novitátem vitæ christiánæ docéndos cóntulit.
9. À Lima au Pérou, en 1610, saint François Solano, prêtre franciscain. Pour le salut des âmes, il parcourut de long en large les régions de l’Amérique du Sud et, par sa prédication et ses miracles, mit tout son soin à enseigner la nouveauté de la vie chrétienne aux peuples indiens et aux colons hispaniques eux-mêmes.
10*. Londínii in Anglia, beáti Richárdi Langhorne, mártyris, qui, clarus iurisperítus, sub Cárolo rege Secúndo proditiónis insimulátus, cápite damnátus est et Tybúrni patíbulo réddidit spíritum.
10*. À Londres, en 1610, le bienheureux Richard Langhorne, martyr. Homme de loi catholique fort estimé, il fut accusé de haute trahison dans le prétendu complot contre le roi Charles II, condamné à mort et livré aux supplices de la pendaison à Tyburn.
11*. In loco Cerecca-Ghebaba in Æthiópia, beáti Ghebre Michǽlis, presbyteri e Congregatióne Missiónis et mártyris, qui semper in stúdiis et oratióne veram fidem quæsívit et tandem in unitátem Ecclésiæ ingréssus est, quaprópter cárceres, dein itínera cum milítibus, pédibus caténa onerátis, trédecim menses passus est, donec flagéllis, siti ac fame conféctus óbiit.
11*. À Cerecca-Ghebaba en Éthiopie, l’an 1850, le bienheureux Ghébré Mikaël, dont le nom signifie Serviteur de Michel, prêtre lazariste et martyr. Dans ses études et la prière, il avait cherché la vraie foi et était entré dans l’unité de l’Église. Il subit pour cela, pendant treize mois, des emprisonnements, puis des marches en compagnie de soldats, nu-pieds, entravé par des chaînes, et mourut exténué de coups, de faim et de soif.
12. In urbe Xangong in Sinárum Hebei província, sancti Ioánnis Wang Guixin, mártyris, qui in persecutióne sectatórum « Yihetuan» pótius pro Christo mori máluit quam fœdári étiarri levi mendácio.
12. À Nangong dans la province chinoise de Hebei, en 1900, saint Jean Wang Guixin, martyr. Dans la persécution de la secte de Yihetuan, il préféra mourir pour le Christ que de se souiller, même par un léger mensonge.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Rom 11, 16-18)
Lecture brève (Rom 11, 16-18)
Quod si primítiæ sanctæ sunt, et massa; et si radix sancta, et rami. Quod si áliqui ex ramis fracti sunt, tu autem, cum oleáster esses, insértus es in illis et consócius radícis pinguédinis olívæ factus es, noli gloriári advérsus ramos; quod si gloriáris, non tu radícem portas, sed radix te.
Si les prémices sont saintes, la masse l'est aussi ; et si la racine est sainte, les branches le sont aussi. Si quelques-uns des rameaux ont été brisés, et si toi, qui étais un olivier sauvage, tu as été enté parmi elles, et mis en participation avec la racine et la sève de l'olivier, ne te glorifie pas aux dépens des rameaux. Si tu te glorifies, sache que ce n'est pas toi qui portes la racine, mais que la racine te porte.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.