Dominica 17 Augustii 2025
Sextodecimo Kalendas Septembris, luna vigesima.
Die 17 augusti
1. Cyzici in Hellespónto, sancti Myrónis, presbyteri et mártyris, qui, ut fertur, sub Décio imperatóre et Antípatro præside, post multa torménta, cápite truncátus est.
1. À Cyzique dans l’Hellespont, vers 250, saint Myron, prêtre et martyr, qui fut, rapporte-t-on, décapité, après de nombreux tourments, sous l’empereur Dèce et le préfet Antipater.
2. Cæsaréæ in Cappadócia, sancti Mamántis seu Mamétis, mártyris, qui, pastor humíllimus, solitárius in silvis móntium vixit máxima frugalitáte et, Christi fidem cónfitens, sub Aureliáno imperatóre martyrium consummávit.
2. À Césarée de Cappadoce, en 273 ou 274, saint Mamant ou Mamès, martyr, qui vécut, simple berger, en solitaire dans les bois de la montagne avec une extrême frugalité et, en confessant la foi du Christ, fut martyrisé sous l’empereur Aurélien. Saint Basile et saint Grégoire de Nazianze lui ont décerné les plus grands éloges.
3. In Sicília, natális sancti Eusébii, papæ, qui, strénuus testis Christi, a Maxéntio imperatóre hanc in ínsulam deportátus est et, exsul pátriæ terrénæ, méruit obtinére cæléstem; cuius corpus Romam translátum in cœmetério Callísti depósitum est.
3. En Sicile, en 309 ou 310, la naissance au ciel de saint Eusèbe, pape. Énergique témoin du Christ, il fut déporté dans cette île par l’empereur Maxence et, maintenu loin de sa patrie terrestre, mérita d’obtenir celle du ciel. Son corps fut déposé à Rome au cimetière de Calliste.
4*. In Frísia, sancti lerónis, presbyteri et mártyris, qui a pagánis Normánnis occísus esse tráditur.
4*. En Frise, l’an 856, saint Jéron, prêtre et martyr, qui aurait été tué par des païens normands.
5*. Thessalonícæ in Macedónia, tránsitus sancti Elíæ lunióris, mónachi sub normis orientálium Patrum, qui, pro fide plura a Saracénis perpéssus, invícto tamen ánimo turn in Calábria, turn in Sicília ásperam oratiónis et austeritátis vitam duxit.
5*. À Thessalonique en Macédoine, l’an 903, le trépas de saint Élie le Jeune, moine basilien. Né en Sicile, il fut pris par les Sarrasins et expédié en Afrique. Libéré, il se fit pèlerin, puis, avec une ardeur inentamée, mena, en Calabre et en Sicile, une vie austère d’oraison et d’ascèse.
6*. Arcáriæ prope Mylas in Sicília, sancti Nicolái Politi, eremítæ, qui vitam máxime austéram duxit in spelúnca.
6*. À Monte Calanna en Sicile, l’an 1157, le bienheureux Nicolas Politi, ermite, qui vécut dans une grotte, dans une extrême austérité.
7*. Colle Etrúsco prope Senas in Etrúria, beáti Albérti, presbyteri, qui pópulo virtútum egrégium exémplum explícuit.
7*. À Colle Etrusco près de Sienne, en 1202, le bienheureux Albert, prêtre, qui fut pour le peuple un bel exemple de vertus.
8. Monte Falco in Umbria, sanctæ Claræ a Cruce, vírginis ex Ordine Eremitárum Sancti Augustíni, quæ monastério Sanctæ Crucis præfuit, amóre Christi passiónis flagrans.
8. À Montefalco en Ombrie, l’an 1308, sainte Claire de la Croix, vierge, moniale de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin, qui fut abbesse du monastère de la Sainte-Croix, brûlant d’amour pour la passion du Christ.
9. Toléti in Castélla Hispániæ, sanctæ Beatrícis da Silva Meneses, vírginis, quæ, primum fémina nóbilis in aula régia regínam Isabéllam cómitans, perfectiórem dein vitam dúcere malens inter moniáles Ordinis Sancti Domínici multos annos se recépit, demum novum Ordinem sub título Conceptiónis Beátæ Maríæ Vírginis instítuit.
9. À Tolède en Castille, l’an 1490, sainte Béatrice da Silva Meneses, vierge, qui accompagna d’abord à la cour du roi d’Espagne la reine Isabelle, sa tante, mais, préférant mener une vie plus parfaite, elle se réfugia de longues années chez les cisterciennes de Saint-Dominique de Silos, et enfin fonda, avec douze compagnes, un Ordre nouveau en l’honneur de la Conception de la bienheureuse Vierge Marie.
10. Nagasákii in Iapónia, sanctórum mártyrum lacóbi Kyuhei Gorobioye Tomonaga, presbyteri ex Ordine Prædicatórum, et Michǽlis Kurobioye, qui pro Christo sub suprémo duce Tokugawa Yemitsu cápite damnáti sunt.
10. À Nagasaki au Japon, en 1633, les saints martyrs Jacques Kyuhei Gorobioye Tomonaga, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs, et Michel Kurobioye, condamnés à mort sous le chef suprême Tokugawa Yemitsu et décapités.
11. Salmúrii apud Andégavum in Gállia, sanctæ loánnæ Delanoue, vírginis, quæ, divínæ Providéntiæ præsídio pénitus inníxa, primum órphanas, vétulas, ægrótas perditásque mulíeres domum recépit, deínde cum sóciis Institúti Sorórum Sanctæ Annæ a Providéntia fundaménta iecit.
11. À Saumur, en 1736, sainte Jeanne Delanoue, vierge. D’une confiance totale en la Providence de Dieu, elle accueillit d’abord chez elle des orphelines, des vieilles femmes, des malades, et des femmes perdues, ensuite, avec des compagnes, elle fonda l’Institut des Sœurs de Sainte-Anne-de-la-Providence.
12*. In freto maris ante Rupifórtium in Gállia, beáti Natális Hilárii Le Conte, mártyris, qui, cléricus cathedrális Bituricénsis offício músici præpósitus, in ódium religiónis persecutióne sæviénte in navi servitútis deténtus, morbo corréptus pro Christo occúbuit.
12*. À Rochefort, le bienheureux Noël-Hilaire Le Conte, simple clerc, chargé de la musique à la cathédrale de Bourges au moment de la Révolution française, en haine de la religion chrétienne, fut déporté sur un bateau négrier dans la baie devant le port de Rochefort et y mourut, jeune, avec des marques de grande piété.
13*. Apud óppidum CastelJullit de la Roca prope Gerúndam in Hispánia, beáti Henríci Canadell, presbyteri ex Ordine Clericórum Regulárium Scholárum Piárum et mártyris, in ódium Ecclésiæ interfécti.
13*. À Castelfullit de la Roca, près de Géronde en Espagne, en 1936, le bienheureux Henri Canadell, prêtre, de l’Ordre des Clercs réguliers des Écoles religieuses, et martyr, victime de la persécution contre l’Église au cours de la guerre civile.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (2 Thess 2, 15-17; 3,5)
Lecture brève (2 Thess 2, 15-17; 3,5)
Itaque, fratres, state et tenéte traditiónes, quas didicístis sive per sermónem sive per epístulam nostram. Ipse autem Dóminus noster Iesus Christus et Deus Pater noster, qui diléxit nos et dedit consolatiónem ætérnam et spem bonam in grátia, consolétur corda vestra et confírmet in omni ópere et sermóne bono.
Que Notre-Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, consolent vos cœurs, et vous affermissent en toute bonne œuvre, et en toute bonne parole.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.