Le 29 oct. 2024 ad Sextam - antiphonale monasticum

params

Vous allez télécharger le contenu de la page actuelle au format MS Word (docx). Cette fonctionnalité est présente sur Societas Laudis car il est utile de pouvoir disposer, lors des interventions d'un choeur dans la liturgie, d'un support papier pour permettre à tous les participants de suivre et de disposer des partitions et des traductions.

Le fichier généré est conçu pour être imprimé au format "livret", au format A5, recto-verso en pliant les feuilles en deux. La plupart des imprimantes proposent cette option.

Il comporte une numérotation des pages, et est ensuite modifiable pour permettre le cas échéant une personalisation. Les partitions sont présentées de façon à permettre une lecture facile, en favorisant une mise en page évitant que les notes soient coupées, et d'une largeur conforme à ce que l'on trouve dans le Graduale romanum. Les textes sont disposés en deux colonnes par page, les traductions étant positionnées à la même hauteur que le texte latin pour faciliter la compréhension de ceux qui ne maîtriseraient pas cette langue.

Feria II 25 Augustii 2025
Octavo Kalendas Septembris, luna vigesima octava.
Die 25 augusti
1. Sancti Ludovíci Noni, quem, regem Gálliæ, vel domi vel belli in christianórum defensiónem gesti actuósa fides, iustítia in regéndo, amor in páuperes et constántia in advérsis illustravérunt. Matrimónio contrácto, úndecim hábuit fílios, quos óptime piéque educávit. In coléndam vero crucem, corónam ac sepúlcrum Dómini opes virésque et ipsam vitam impéndit, donec peste corréptus in castris apud Tunétem ad oram Africæ septemtrionális óbiit.
1. Mémoire de saint Louis, roi de France, qui s’illustra dans son royaume et dans la guerre menée pour la défense des chrétiens par sa foi active, sa justice dans son gouvernement, son amour des pauvres et sa constance dans l’adversité. De son mariage avec Marguerite de Provence, il eut huit enfants, qu’il éleva parfaitement et avec piété. Pour honorer la croix, la couronne d’épines et le sépulcre du Seigneur, il dépensa ses biens, ses forces et jusqu’à sa vie et il mourut de la peste dans son camp aux portes de Tunis en 1270.
2. Sancti Ioséphi de Calasanz, presbyteri, qui ad erudiéndos púeros atque adulescéntes in amóre et sapiéntia Evangélii scholas populáres instítuit Ordinémque Clericórum Regulárium Páuperum Matris Dei Scholárum Piárum Romæ fundávit.
2. Mémoire de saint Joseph de Calasanz, prêtre. D’abord en Aragon, sa patrie, puis à Rome où il mourut en 1648, il établit des écoles populaires pour élever les enfants et les adolescents dans l’amour et la sagesse de l’Évangile et fonda, à Rome, l’Ordre des pauvres Clercs réguliers de la Mère de Dieu des Écoles religieuses.
3. Areláte in Província, sancti Genésii, mártyris, qui, adhuc catechúmenus, exceptóris offício fungens, cum contra christiános ágere recusavísset, fuga salútem petívit, sed a milítibus comprehénsus próprio cruóre baptizátus est.
3. À Arles en Provence, vers 303, saint Genès, martyr. Encore catéchumène, remplissant l’office de greffier, il refusa d’agir contre les chrétiens, chercha à se sauver en fuyant, mais, arrêté par des soldats, fut baptisé dans son propre sang.
4. Itálicæ prope Híspalim in Bǽtica Hispániæ, sancti Gerúntii, epíscopi, qui in cárcere tráditur obiísse.
4. À Talco en Espagne, saint Géronce, évêque, qui serait mort en prison.
5*. Agathæ in Gállia Narbonénsi, sancti Sevéri, abbátis monastérii ab ipso in hac urbe cónditi.
5*. À Agde en Septimanie, vers 500, saint Sever, abbé du monastère qu’il avait fondé dans cette ville.
6. Constantinópoli, sancti Menæ, epíscopi, qui a sancto Agapíto papa ordinátus, communióne intérdum suspénsa cum Vigílio papa reconciliáta, magnam ecclésiam ab imperatóre lustiniáno ædificátam divínæ Sóphiæ dedicávit.
6. À Constantinople en 582, saint Ménas, évêque. Ordonné par le pape saint Agapit, il connut des dissensions avec le pape Vigile, mais la réconciliation se fit, et il dédia à la Sagesse divine (Sainte Sophie) la grande église construite par l’empereur Justinien.
7*. Attáni in pago Lemovicénsi Aquitániæ, sancti Arédii, abbátis, qui pro cœnóbio, quod fundáverat, sapiéntem régulam compósuit e præcéptis haustam variórum monásticæ vitæ institutórum.
7*. À Attanum, qui prit ensuite son nom, au pays de Limoges, en 591, saint Yrieix (Aredius), abbé. Pour le monastère qu’il avait fondé, il composa une Règle pleine de sagesse à partir des prescriptions de saint Jean Cassien, de saint Basile et d’autres saints abbés.
8. Ultraiécti in Géldria Austrásiæ, sancti Gregórii, abbátis, qui adhuc aduléscens sanctum Bonifátium ad Hássiæ et Thuríngiæ conversiónem pergéntem contínuo secútus est, dein de ipsíus mandáto monastérium Sancti Martini abbas rexit et Ecclésiam Ultraiecténsem gubernávit.
8. À Utrecht, en 775, saint Grégoire, abbé. Encore adolescent, il suivit sur-le-champ saint Boniface qui s’en allait implanter le christianisme en Hesse et en Thuringe, et qui le désigna comme abbé du monastère Saint-Martin et pour diriger l’Église d’Utrecht.
9. Apud Montem Faliscórum in Túscia, tránsitus sancti Thomæ Cantelupe, epíscopi Herefordiénsis in Anglia, qui, eruditióne clarus, in se sevérum, erga páuperes vero largitórem muníficum se exhíbuit.
9. Près de Montefiascone en Toscane, l’an 1282, le trépas de saint Thomas de Canteloup, évêque d’Hereford en Angleterre. Prélat de grande érudition et de foi vigoureuse, il se montra sévère envers lui-même, mais dépensier en larges aumônes pour les pauvres. Il mourut après avoir rencontré le pape Martin V à Orvieto.
10*. Scimabáræ in Iapónia, beatórum mártyrum Michǽlis Carvalho, e Societáte Iesu, Petri Vázquez, ex Ordine Prædicatórum, Ludovíci Sotelo et Ludovíci Sasanda, presbyterórum, atque Ludovíci Baba, religiósi ex Ordine Fratrum Minórum, qui pro Christi fide vivi combústi sunt.
10*. À Scimbara au Japon, en 1624, les bienheureux martyrs Michel Carvalho, jésuite, Pierre Vasquez, dominicain, Louis Sotelo et Louis Sasanda, franciscains, tous prêtres, et Louis Baba, religieux franciscain, qui furent brûlés vifs pour la foi du Christ.
11*. In fœda actuária in salo constitúta ante oram Rupifórtii in Gállia, beáti Pauli Ioánnis Charles, presbyteri et mártyris, qui, prior Cisterciénsis, gállica perturbatióne sæviénte, a sectatóribus propter sacerdótium de monastério Septem Fóntium ad navália víncula ablátus, inédia morbóque corréptus occúbuit.
11*. Sur l’île Madame, au large du port de Rochefort, en 1794, le bienheureux Paul-Jean Charles, prêtre et martyr. Il était prieur du monastère cistercien de Sept-Fons quand éclata la Révolution française. Chassé de l’abbaye avec les autres moines, refusant le serment à la Constitution civile du Clergé, il fut déporté sur un bateau négrier et mourut d’inanition et de maladie.
12*. Córdubæ in Argentína, beátæ Maríæ a Tránsitu Iesu Sacraménti, vírginis, quæ christiánæ institutióni páuperis derelictæque infántiæ summam dedit óperam et Soróres missionárias e Tértio Ordine Sancti Francísci in Argentína instítuit.
12*. À Cordoba en Argentine, l’an 1885, la bienheureuse Marie du Passage de Jésus Eucharistie, vierge, qui appliqua toute son action à la formation chrétienne de l’enfance pauvre et abandonnée et fonda l’Institut des Sœurs franciscaines missionnaires d’Argentine
13*. Valéntiæ in Hispánia, beáti Aloysii Urbano Lanaspa, presbyteri ex Ordine Prædicatórum et mártyris, qui pro Christo egrégium perégit certámen.
13*. À Valence en Espagne, en 1936, le bienheureux Louis Urbano Lanaspa, prêtre dominicain et martyr, mis à mort dans la persécution contre l’Église au cours de la guerre civile.
** A Macas en Equateur, en 1969, la bienheureuse Maria Tro ncatti, religieuse italienne, Fille de Marie Auxiliatrice. (béatifiée le 24 novembre 2012 par Benoît XVI)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
v. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
v. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.) r. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Rom 11, 16-18)
Lecture brève (Rom 11, 16-18)
Quod si primítiæ sanctæ sunt, et massa; et si radix sancta, et rami. Quod si áliqui ex ramis fracti sunt, tu autem, cum oleáster esses, insértus es in illis et consócius radícis pinguédinis olívæ factus es, noli gloriári advérsus ramos; quod si gloriáris, non tu radícem portas, sed radix te.
Si les prémices sont saintes, la masse l'est aussi ; et si la racine est sainte, les branches le sont aussi. Si quelques-uns des rameaux ont été brisés, et si toi, qui étais un olivier sauvage, tu as été enté parmi elles, et mis en participation avec la racine et la sève de l'olivier, ne te glorifie pas aux dépens des rameaux. Si tu te glorifies, sache que ce n'est pas toi qui portes la racine, mais que la racine te porte.
Verbum Dómini. r. Deo grátias.
Parole du Seigneur. r. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. r. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. r. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. r. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. r. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. r. Amen.
v. Ite in pace. r. Deo grátias.
v. Allez en paix. r. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
Retour en haut