Feria III 16 Septembris 2025
Sextodecimo Kalendas Octobris, luna vigesima.
Die 16 septembris
(En Afrique du Nord, Solennité de saint Cyprien, évêque et martyr, dont la passion a été rappelée le 14).
1. Memória sanctórum Cornélii, papæ, et Cypriáni, epíscopi, mártyrum, quorum prióris deposítio alteriúsque pássio quarto décimo septémbris recenséntur; quos vero hac die, ut indefectíbilis veritátis amóris testes témpore perturbatiónis coram Ecclésia Dei et mundo, una voce christiánus orbis laudat.
1. Mémoire des saints martyrs Corneille, pape, et Cyprien, évêque, dont on a rappelé le 14 septembre la mise au tombeau du premier et la passion du second. Aujourd’hui le monde chrétien les célèbre d’une seule voix, confortés mutuellement dans la foi et liés ensemble par la charité.
2. Chalcédone in Bithynia, sanctæ Euphémiæ, vírginis et mártyris, quæ sub Diocletiáno imperatóre et Prisco procónsule, multis pro Christo superátis torméntis, per agónem certáminis ad corónam glóriæ ducta est.
2. À Chalcédoine en Bithynie, vers 303, sainte Euphémie, vierge et martyre. La tradition rapporte que, après diverses tortures, elle fut livrée aux bêtes, sous l’empereur Dioclétien et le proconsul Prisque.
3. In monte Sorácte ad viam Flamíniam in Látio, sanctórum Abúndii et sociórum, mártyrum.
3. A Rome, Saint Abundius, martyr
4. Romæ via Nomentána ad Cápream in cœmetério maióre, sanctórum Victóris, Felícis, Alexándri et Pápiæ, mártyrum.
4. À Rome, au cimetière majeur sur la voie Nomentane, les saints martyrs Victor, Félix, Alexandre et Papias.
5 . Nucériæ Paganórum in Campánia, sancti Prisci, epíscopi et mártyris, quem sanctus Paulínus Nolánus métricis éxtulit láudibus.
5*. À Nocera en Campanie, vers le IVe siècle, saint Prisque, évêque et martyr, dont saint Paulin de Nole a chanté les louanges dans un poème.
6. Apud Cándidam Casam in Scótia, commemorátio sancti Niniáni, epíscopi, qui, britto natióne, Pictos ad fídei veritátem duxit et sedem episcopálem ibídem státuit.
6. À Whitorn, au pays de Galloway en Écosse, vers 432, saint Ninian, évêque, breton d’origine, qui amena les Pictes à la foi, établit là son siège épiscopal et construisit une église de pierre appelée par le peuple “la Maison-Blanche”.
7. Córdubæ in Vandalícia Hispániæ regióne, sanctórum mártyrum Rogélli, mónachi provéctæ ætátis, et Servidéi (‘Abdallah) iúvenis, qui, ab Oriéntis pártibus oriúndi, audácter coram plebe saracéna Christum prædicavérunt, quaprópter, cum cápite damnáti essent, nulla compúncti tristítia, minibus cruribúsque amputáti collísque demum abscíssi corruérunt.
7. À Cordoue en Andalousie, en 852, les saints martyrs Roger, moine déjà avancé en âge, et Serdieu (Abdallah), encore jeune. Venus d’Orient, ils eurent l’audace de prêcher le Christ devant la foule à la mosquée. Ils furent pour cela condamnés à mort, ce qu’ils reçurent avec joie. On leur coupa d’abord les mains et les jambes, puis on leur trancha le cou.
8*. Pragæ in Bohémia, sanctæ Ludmíllæ, mártyris, quæ, ducíssa Bohémiæ, institutióni præpósita nepótis sui sancti Venceslái, in cuius ánimo amórem Christi ingígnere conáta est, coniuratióne nurus Drahomíræ et nobílium paganórum stranguláta est.
8*. À Prague en Bohême, l’an 921, sainte Ludmilla, martyre. Duchesse de Bohême, elle assuma l’éducation de son petit- fils Venceslas, en s’efforçant de lui inculquer l’amour du Christ, mais dans une conjuration des nobles, sa belle-fille Drahomira la fit étrangler.
9. Viltóniæ in Anglia, sanctæ Edíthæ, vírginis, quæ, regis Anglórum fília, in monastério a téneris annis Deo dicáta, sǽculum hoc ignorávit pótius quam relíquit.
9. À Wilton en Angleterre, vers 984, sainte Édith, vierge. Fille d’Edgar, roi des Angles, consacrée à Dieu toute jeune au monastère de ce lieu, elle a ignoré ce monde plutôt qu’elle ne l’a laissé.
10*. In Monte, Casino, tránsitus beáti Victóris papæ Tértii, qui monastérium célebre trigínta annos sapiénter rexit ac magnífice locupletávit, mox Ecclésiam Románam accépit regéndam.
10*. Au Mont-Cassin, en 1087, le trépas du bienheureux Victor III, pape. Il gouverna ce célèbre monastère pendant trente ans et l’embellit avec magnificence ; après la mort de saint Grégoire VII, il fut appelé à diriger l’Église romaine, mais eut un bref pontificat, dans une période très agitée.
11*. Saviníaci in Normánnia Gálliæ, sancti Vitális, abbátis, qui, sæculáribus depósitis munéribus, in desértis locis rigidióris cultum observántiæ dídicit et multos aggregávit in cœnóbium ab ipso cónditum.
11*. À Savigny en Normandie, en 1122, saint Vital, abbé. Après avoir déposé ses charges séculières, il apprit dans des lieux déserts à pratiquer une manière de vivre très austère et agrégea un grand nombre de disciples dans le monastère qu’il avait construit.
12*. In monastério Horténsi in Castélla Hispániæ, tránsitus sancti Martini, cognoménto Sacerdótis, qui, ex abbáte Cisterciénsi epíscopus Seguntínus ordinátus, omnes curas ad reformándum clerum inténdit, deínde íterum in idem monastérium secéssit.
12*. Au monastère de Horta en Castille, l’an 1213, le trépas de saint Martin, surnommé le Prêtre. Abbé cistercien ordonné ensuite évêque de Sigüenza, il mit tous ses soins à réformer son clergé et enfin se retira dans son ancien monastère.
13*. Sali in Província Gálliæ, tránsitus beáti Ludovíci Aleman, epíscopi Arelaténsis, qui, in exímia pietáte ac pæniténtia vitam degit.
13*. À Salon-de-Provence, en 1450, le trépas du bienheureux Louis Aleman, évêque d’Arles, qui, après les troubles conciliaires de Constance et de Bâle, vécut dans son diocèse en pasteur zélé, austère et vertueux.
14*. Nagasákii in Iapónia, beatórum mártyrum Domínici Shobioye, Michǽlis Timonoya et fílii eius Pauli, qui pro fide decolláti sunt.
14*. À Nagasaki au Japon, en 1628, les bienheureux martyrs Dominique Shobioye, Michel Himonoya et son fils Paul, qui furent décapités pour la foi.
15. Limæ in Perúvia, sancti Ioánnis Macías, religiósi ex Ordine Prædicatórum, qui diu humíllimis munéribus functus est, páuperes ægrotósque sédulo curávit et assídue pro defunctórum animábus Rosárii precem orávit.
15. À Lima au Pérou, en 1645, saint Jean Macias, religieux de l’Ordre des Prêcheurs, qui s’acquitta longtemps des plus humbles fonctions, prit grand soin des pauvres et des malades et pria assidûment au moyen du Rosaire pour les âmes des défunts.
16. Apud Sai-Ham-Mte in Coréa, pássio sancti Andréæ Kim Taegón, presbyteri et mártyris, qui, duóbus annis summo zelo sacerdotáli múneri déditis, abscísso cápite, gloriósum pértulit martyrium, cuius memória vicésimo septémbris recólitur.
16. Près de Sai-Nam en Corée, en 1846, la passion de saint André Kim Taegon, prêtre et martyr, qui, après deux ans de ministère sacerdotal exercé avec un zèle extrême, accomplit un glorieux martyre, en ayant la tête tranchée. Sa mémoire est célébrée, avec les autres martyrs de Corée, le 20 septembre.
17*. Apud óppidum Odena in pago Barcinonénsi in Hispánia, beáti Ignátii Casanovas, presbyteri ex Ordine Clericórum Regulárium Scholárum Piárum et mártyris, pro Christo in persecutiónis tempestátibus interfécti.
17*. En Espagne, dans la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile, en 1936, quatre bienheureux martyrs : à Odena, près de Barcelone, Ignace Casanovas, prêtre de l’Ordre des Clercs réguliers des Écoles religieuses
18*. In óppido Turís in pago Valentíno item in Hispánia, beatórum mártyrum Laureáni (Salvatóris) Ferrer Cardet, presbyteri, Benedícti (Emmanuélis) Ferrer Jordá et Bernardíni (Pauli) Martinez Robles, religiosórum, e Tértio Ordine Sancti Francísci Capulatórum a beáta Vírgine Perdolénti, quos, in eádem persecutióne, hómines occidérunt, Deus autem ad regnum exaltávit cæléstem.
18*. En Espagne, à Turis, dans la région de Valence, Lauréan (Sauveur Ferrer Cardet), prêtre, Benoît (Emmanuel Ferret Jorda) et Bernardin (Paul Martinez Robles), religieux du Tiers-Ordre franciscain.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Sap 3,7-9)
Lecture brève (Sap 3,7-9)
Fulgébunt iusti et tamquam scintíllæ in arundinéto discúrrent; iudicábunt natiónes et dominabúntur pópulis, et regnábit Dóminus illórum in perpétuum. Qui confídunt in illo, intéllegent veritátem, et fidéles in dilectióne acquiéscent illi, quóniam grátia et misericórdia est sanctis eius, et visitátio eléctis eius.
Les justes brilleront, et ils étincelleront comme les feux qui courent à travers les roseaux. Ils jugeront les nations, et ils domineront les peuples, et leur Seigneur régnera éternellement. Ceux qui se confient en Lui auront l'intelligence de la vérité, et ceux qui Lui sont fidèles adhèreront à Lui par l'amour, car le don et la paix sont pour Ses élus.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.