Sabbato 11 Octobris 2025
Quinto Idus Octobris, luna quintodecima.
Die 11 octobris
1. Commemorátio sancti Philíppi, qui, unus e septem diáconis ab Apóstolis eléctis, Samaríam ad Christi fidem convértit, Cándacis regínæ Æthíopum eunúchum baptizávit et, quas civitátes pertransíbat, cunctas evangelizábat, donec Cæsaréam venit, ubi requievísse tráditur.
1. Commémoraison de saint Philippe, un des Sept choisis par les Apôtres pour les aider dans leur ministère. Il convertit à la foi du Christ l’eunuque, ministre de Candace, reine d’Éthiopie et le baptisa, puis annonça l’Évangile dans toutes les cités qu’il traversait jusqu’à Césarée, où il repose, selon la tradition.
2. Anazárbi in Cilícia, sanctórum Tháraci, Probi et Androníci, mártyrum, qui in persecutióne Diocletiáni imperatóris pro confessióne Christi vitam obtulérunt.
2. À Anazarbe en Cilicie, vers 304, les saints Tharace, Probus et Andronic, martyrs, qui offrirent leur vie en confessant le Christ dans la persécution de Dioclétien.
3. In pago Vilcassíno Gálliæ Lugdunénsis, commemorátio sanctórum Nicásii, Quiríni, Scubículi et Piéntiæ, mártyrum.
3. Dans le Vexin, peut-être au IIIe siècle, les saints Nicaise, prêtre, Quirin et Scubicule, martyrs, qui furent, croit-on, les premiers évangélisateurs du pays entre l’Oise et l’Epte, et dont les corps furent recueillis par sainte Pience.
4. Virodúni item in Gállia, sancti Sanctíni, epíscopi, qui primus illic Evangélium prædicásse créditur.
4*. À Verdun, au IVe siècle, saint Saintin, évêque, que l’on croit avoir été le premier à annoncer l’Évangile dans cette cité.
5. Commemorátio sancti Sármatæ, abbátis in Thebáide, qui discípulus sancti Antónii a Saracénis necátus est.
5. Commémoraison de saint Sarmata, abbé en Thébaïde, disciple de saint Antoine, massacré par les Sarrasins en 357.
6. Ucétiæ in Gállia Narbonénsi, sancti Firmíni, epíscopi, qui, sancti Cæsárii Arelaténsis discípulus, pópulum suum viam veritátis dócuit.
6. À Uzès en Gaule Narbonnaise, après 552, saint Firmin, évêque. Disciple de saint Césaire d’Arles, il enseigna à son peuple la parole de vérité.
7. In Ossória Hibérniæ regióne, sancti Cánici, abbátis Achadhbœnsis monastérii, quod inter plura ália cóndidit.
7. À Ossory en Irlande, vers 600, saint Canice (Kenneth), disciple de saint Finnian, ami de saint Colomba et abbé du monastère d’Aghaboe qu’il fonda parmi bien d’autres. Il aimait se retirer dans la solitude des îles.
8. Prope castrum Schemárim in iugis Cáucasi, natális sancti Anastásii, presbyteri, Románæ Ecclésiæ apocrisiárii, qui, sancti Máximi Confessóris in confessióne fídei cathólicæ et in exsílio sócius, dum in sancta Synáxi dicébat: « Sancta sanctis ›), ánimam Deo réddidit.
8. Près du camp de Schemaris dans les monts du Caucase, en 666, le trépas de saint Anastase, prêtre, apocrisiaire de l’Église romaine, compagnon de saint Maxime le Confesseur dans sa confession de foi et dans son exil. Il rendit son âme à Dieu alors qu’il disait dans la sainte assemblée : “Aux saints, les saints mystères”.
9. Apud Lyram in Brabántia, sancti Gummárii, qui, miles Deo devótus, ibídem ex bonis suis oratórium exstrúxit, ubi depósitus est.
9. À Lierre dans le Brabant, vers 775, saint Gommaire. Soldat dévoué à Dieu, il construisit à cet endroit, de ses propres ressources, un oratoire, où il fut mis au tombeau.
10*. Colóniæ Agrippínæ in Lotharíngia Germániæ, sancti Brunónis, epíscopi, qui, germánus Othónis imperatóris Primi, Lotharíngiæ regímine cum episcopátu suscépto, et múnere sacerdótis magna cum religióne functus est et pro necessitáte virtúte magnánimi ducis.
10*. À Cologne en Rhénanie, l’an 965, saint Bruno, évêque. Frère de l’empereur Othon Ier, il reçut, avec l’épiscopat, le gouvernement de la Lotharingie et s’acquitta avec un esprit vraiment religieux de son ministère épiscopal et, quand il le fallait, avec le courage d’un chef au grand cœur.
11*. Gnesnæ in Polónia, sancti Gaudéntii seu Radzim, epíscopi, qui, sancti Adalbérti Pragénsis epíscopi carne et spíritu frater ac fidélis comes, eius rnartyrio ádfuit ac póstea in víncula coniéctus.
11*. À Gniezno en Pologne, vers 1011, saint Gaudence ou Radzim, évêque. Frère de sang et d’esprit de saint Adalbert, évêque de Prague, il fut son fidèle compagnon, assista à son martyre et fut ensuite mis en prison.
12*. Rigæ ad mare Bálticum, commemorátio sancti Meinárdi, epíscopi, qui, primum in Germánia mónachus, ætáte iam provécta itíneri se commísit, ut Livóniæ pópulum evangelizáret, Ykescóli ecclésiam exstrúxit et, epíscopus ordinátus, christiánæ fídei fundaménta actuóse in hac regióne pósuit.
12*. À Riga sur la mer Baltique, en 1196, saint Meinard, évêque. D’abord chanoine régulier en Germanie, il prit la route à un âge déjà avancé pour évangéliser le peuple de Livonie, construisit une église sur une île, près d’Iskill et, ordonné évêque, établit avec vigueur les fondements de la foi chrétienne dans cette région.
13*. Bonóniæ in Æmília, beáti lacóbi de Ulma Griesinger, religiósi ex Ordine Prædicatórum, qui, etsi illitterátus, vitreárum laminárum pictor peritíssimus, quinquagínta annos exémplum labóris et oratiónis ómnibus præbuit.
13*. À Bologne en Émilie, l’an 1491, le bienheureux Jacques Griesinger d’Ulm, religieux de l’Ordre des Prêcheurs. Il était illettré, mais peintre verrier très expert et donna à tous, pendant cinquante ans, un exemple de travail et de prière.
14. Calótii in Langobárdia, tránsitus sancti Alexándri Sauli, epíscopi primum Aleriénsis in Córsica ínsula, deínde Papiénsis, qui, e Congregatióne Clericórum Regulárium Sancti Pauli, mira caritáte páuperes sublevávit.
14. À Calosso d’Asti en Lombardie, l’an 1592, le trépas de saint Alexandre Sauli, évêque, d’abord d’Aléria en Corse, puis de Pavie. Membre de la Congrégation des Clercs réguliers de Saint-Paul, il s’employa à soulager les pauvres avec une admirable charité.
15. Hanóii in Tunquíno, sancti Petri Le Tùy, presbyteri et mártyris, qui sub imperatóre Minh Mąng pro Christo decollátus est.
15. À Hanoï au Tonkin, l’an 1833, saint Pierre Lê Tuy, prêtre et martyr, décapité pour le Christ sous l’empereur Minh Mang.
16. Matríti in Hispánia, sanctæ Maríæ Desolátæ (Emmanuélæ) Torres Acosta, vírginis, quæ inde a iuveníli ætáte miram sollicitúdinem ægrotórum egenórum exhíbuit, quibus indeféssa sui ipsíus abnegatióne subvénit, máxime in Congregatióne Servárum Maríæ Infírmis Ministrántium, quam fundávit.
16. À Madrid, en 1887, sainte Marie Désolée (Emmanuelle Torres Acosta), vierge, qui montra dès sa jeunesse une admirable sollicitude pour les pauvres malades, et leur vint en aide avec un oubli d’elle-même continuel et surtout grâce à la Congrégation des Servantes de Marie, ministres des malades, qu’elle fonda.
17*. Barcinóne item in Hispánia, beáti Angeli Ramos Velázquez, religiósi e Societáte Salesiána et mártyris, qui, témpore persecutiónis erga Ecclésiam, certámen pro fide complévit.
17*. À Barcelone, en 1936, le bienheureux Ange Ramos Velasquez, religieux salésien et martyr, victime de la persécution religieuse au cours de la guerre civile espagnole.
**. Saint Jean XXIII pape (261ème) de 1958 à 1963 Béatifié le 3 septembre 2000. " Il convoqua le Concile Vatican II qui marqua le début de la rénovation de l’Église, la réforme de ses structures et la révision de sa liturgie.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 34,14-20)
Lecture brève (Eccli 34,14-20)
Spíritus timéntium Dóminum vivet, et in respéctu illíus benedicétur. Spes enim illórum in salvántem illos, et óculi Dei in diligéntes se. Qui timet Dóminum, nihil trepidábit et non pavébit, quóniam ipse est spes eius. Timéntis Dóminum beáta est ánima eius. Ad quem réspicit? Et quis est fortitúdo eius? Oculi Dómini super timéntes eum: protéctor poténtiæ, firmaméntum virtútis, tégimen ardóris et umbráculum meridiáni, custódia offensiónis et adiutórium casus, exáltans ánimam et illúminans óculos, dans sanitátem vitæ et benedictiónem.
Dieu aura soin de l'âme de ceux qui Le craignent, et ils seront bénis par Son regard. Car leur espérance est en Celui qui les sauve, et les yeux de Dieu sont sur ceux qui L'aiment. Celui qui craint le Seigneur ne redoutera rien, et il n'aura point de peur, parce que Dieu même est son espérance. Heureuse l'âme de celui qui craint le Seigneur. Vers qui regarde-t-il, et quel est son appui ? Les yeux du Seigneur sont sur ceux qui Le craignent ; Il est une protection puissante, un soutien solide, un abri contre la chaleur, un ombrage contre l'ardeur du midi, une sauvegarde contre la chute et un secours lorsqu'on est tombé ; Il élève l'âme et illumine les yeux ; Il donne la santé, la vie et la bénédiction.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.