Dominica 19 Octobris 2025
Quartodecimo Kalendas Novembris, luna vigesima tertia.
Die 19 octobris
1. Sanctórum mártyrum Ioánnis de Brébeuf, Isaac Jogues, prey sbyterórum, et sociórum e Societáte Iesu, qua die sanctus Ioánnes de la Lande, religiósus, a pagánis quibúsdam loci necátus est in vico Ossernenon, tunc in território Canadénsi, ubi vero, paucis ante annis, étiam sanctus Renátus Goupil martyrii palmam consecútus erat. Una eadémque veneratióne colúntur hac die eórum quoque confrátres sancti Gabriel Lalemant, Antónius Daniel, Cárolus Garnier et Natális Chabanel, qui in dicióne Canadénsi, divérsis diébus multos post labóres in missióne apud Hurónes peráctos ad Evangélium Christi pópulis illíus regiónis nuntiándum mártyres occubuérunt.
1. Mémoire des saints martyrs Jean de Brébeuf, Isaac Jogues, prêtres et leurs compagnons de la Compagnie de Jésus, au jour où saint Jean de la Lande, religieux, fut tué, en 1646, par des païens, à Ossernenon, alors en territoire canadien, là où, quelques années auparavant, saint René Goupil avait obtenu la palme du martyre. On célèbre en ce jour dans une seule et même vénération, leurs autres confrères, les saints Gabriel Lalemant, Antoine Daniel, Charles Garnier et Noël Chabanel, qui, sur le territoire du Canada, après beaucoup de travaux menés dans la mission après des Hurons pour annoncer aux peuples de cette région l’Évangile du Christ, sont tombés, martyrs, à des jours divers entre 1642 et 1649.
2. Sancti Pauli a Cruce, presbyteri, qui, iam inde a iuventúte pæniténtia ac zelo conspícuus et singulári caritáte erga Christum crucifíxum in vultu páuperum ægrotorúmque spectáturn incénsus, Congregatiónem Clericórum Regulárium a Cruce et Passióne Dómini Nostri Iesu Christi instítuit; eius natális vero prídie huius diéi Romæ occúrrit.
2. Mémoire de saint Paul de la Croix, prêtre, qui se fit remarquer dès sa jeunesse par sa pénitence et son zèle, enflammé qu’il était d’une charité tout à fait particulière envers le Christ crucifié contemplé sur le visage des pauvres et des malades. Il fonda la Congrégation des Clercs réguliers de la Croix et de la Passion de notre Seigneur Jésus Christ et mourut à Rome le 18 octobre 1775.
3. Commemorátio sancti loélis, prophétæ, qui magnum diem Dómini et mystérium effusiónis Spíritus eius super omnem carnem nuntiávit, quod die Pentecóstes divína maiéstas in Christo mire perfícere dignáta est.
3. Commémoraison de saint Joël, prophète vers 350 avant le Christ, qui annonça le grand jour du Seigneur et le mystère de l’effusion de son Esprit sur toute chair.
4. Romæ, commemorátio sanctórum Ptolomæi, Lúcii et alteríus sócii, qui, ut refert sanctus lustínus, christiáni probáti ex eo quod ve1 libídinem in móribus vel iniustítiam in senténtiis reprehénderant, sub Antoníno Pio imperatóre a Lollo Urbico præfécto condemnáti sunt.
4. Commémoraison des saints martyrs Ptolémée, Lucius et un autre compagnon. Comme le rapporte saint Justin, chrétiens éprouvés de Rome, ils furent condamnés à mort, vers 160, sous Antonin le Pieux par le préfet Lollus Urbicus, pour lui avoir reproché une vie dissolue ou une sentence injuste.
5. Apud Ostia Tiberína, sancti Astérii, mártyris.
5. À Ostie, au IIIe ou IVe siècle, saint Astérius, martyr.
6. Apud Sénones in Gállia Lugdunénsi, commemorátio sanctórum Sabiniáni et Potentiáni, qui primi pastóres huius civitátis habéntur ibíque confessiónem suam martyrio complevérunt.
6*. À Sens, commémoraison des saints Savinien et Potentien, considérés comme les premiers pasteurs de la cité, qui achevèrent leur confession de foi par le martyre, vers le IVe siècle.
7. In Ægýpto, sancti Vari, mílitis, qui, sub Maximiáno imperatóre, dum sanctos sex eremítas in cárcere deténtos visitáret atque refíceret, séptimo in erémo defúncto, in eius locum subrogári vóluit et cum illis, sævíssima passus, martyrii palmam adéptus est.
7. En Égypte, l’an 307, saint Varus, soldat, qui, sous l’empereur Maximien, alors qu’il visitait six saints ermites détenus en prison pour les réconforter, voulut prendre la place d’un septième, qui était mort dans le désert. Il subit avec eux de cruels tourments et reçut la palme du martyre.
8*. Illuróne ad Pyrenæos in Aquitánia, commemorátio sancti Grati, epíscopi, qui, témpore Alaríci, Gothórum regis ariáni, Concílio Agathénsi ádfuit ad Ecclésiam huius regiónis Gálliæ instaurándam.
8*. À Oloron, dans les Pyrénées, commémoraison de saint Grat, évêque, qui, au temps du roi arien des Goths Alaric, participa au Concile d’Agde pour restaurer l’Église de cette région de la Gaule et mourut après 506.
9. In Británnia Minóre, sancti Ethbíni, mónachi, qui vitam egit solitáriam.
9. En Bretagne, vers le VIe siècle, saint Ethbin, qui aurait mené une vie de solitaire.
10. Cabellióne in Província, sancti Veráni, epíscopi, qui magnis virtútibus, præsértim in ægrótis curándis, præditus fuit.
10. À Cavaillon en Provence, après 589, saint Véran, évêque, qui reçut de grands dons, surtout pour soulager les malades.
11. Ebróicis item in Gállia, sancti Aquilíni, epíscopi, qui, ut fertur, cum miles esset, opéribus bonis se dedit necnon, uxóre consentiénte, continéntiæ voto atque ad hanc sedem evéctus est.
11. À Évreux, vers 690, saint Aquilin, évêque. Alors qu’il était soldat, il se dévouait, dit-on, en bonnes œuvres, ainsi qu’au vœu de continence, avec l’accord de son épouse, avant d’être promu au siège épiscopal.
12. Oxónii in Anglia, sanctæ Frideswídæ, vírginis, quæ, e stirpe régia orta et abbatíssa facta, duplex cœnóbium, álterum monachórum álterum sanctimoniálium, rexit.
12. À Oxford, vers 730, sainte Frideswide, vierge. De famille royale, elle devint abbesse et gouverna un double monastère, l’un d’hommes, l’autre de moniales.
13*. Bivíllæ prope Cæsaris Burgum in Normánnia, beáti Thomæ Hélye, presbyteri, qui dies in sacro miriistério, noctes vero in oratióne et pæniténtia impendébat.
13*. À Biville en Normandie, l’an 1257, le bienheureux Thomas Hélye, prêtre, qui consacrait ses jours au ministère pastoral et ses nuits à la prière et à la pénitence.
14. Londínii in Anglia, sancti Philíppi Howard, mártyris, qui, comes Arundeliénsis et paterfamílias, cum regínæ Elisabeth grátia excidísset, eo quod cathólicam fidem ampléxus esset, in cárcerem trusus est ibidémque, oratiöni et pæniténtiæ mire déditus, egestáte vero ærumnísque consúmptus, martyrii corónam accípere méruit.
14. À Londres, en 1595, saint Philippe Howard, martyr. Comte d’Arundel et père de famille, il fut condamné pour haute trahison sous la reine Élisabeth Ière, parce qu’il avait embrassé la foi catholique. Emprisonné à la Tour de Londres pendant dix ans, il se donna admirablement à la prière et à la pénitence et, consumé de privations et de souffrances, privé de la visite de sa femme et de son fils, il mérita de recevoir la couronne du martyre.
15. Nagasákii in Iapónia, sanctórum mártyrum Lucæ Alphónsi Gorda, presbyteri, et Matthǽi Kohioye, religiósi, utriúsque ex Ordine Prædicatórum, quorum prior primum in ínsulis Philippínis, dein decénnium in Iapónia Evangélii intrépidus administer fuit, alter vero, duodevigínti annos natus, sócius eius in propagánda ac testificánda fide.
15. À Nagasaki au Japon, en 1634, les saints martyrs Luc-Alphonse Gorda, prêtre, et Matthieu Kohioye, religieux, tous deux dominicains, mis à mort, sous le chef suprême Tokugawa avoir été un intrépide ministre de l’Évangile, d’abord aux îles Philippines, puis pendant dix ans au Japon, le second, âgé de dix-huit ans, son compagnon pour propager la foi et en témoigner.
16*. Langíaci ad Eláver flumen in Gállia, beátæ Agnétis a Iesu Galand, vírginis ex Ordine Prædicatórum, quæ, cœnóbii prioríssa, ardénti in Iesum Christum emínuit amóre ac stúdio erga Ecclésiam, contínuas ófferens oratiónes et pæniténtias pro eius pastóribus.
16*. À Langeac en Auvergne, l’an 1694, la bienheureuse Agnès de Jésus (Galand), vierge de l’Ordre des Prêcheurs. Prieure de son couvent, elle brilla d’un ardent amour pour Jésus Christ et d’un grand zèle pour l’Église, offrant continuellement prières et pénitences pour ses pasteurs.
** En Pologne, en 1984, le bienheureux, Jerzy Popielusko prêtre martyr. (béatifié le 6 juin 2010 par Benoît XVI)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (2 Thess 2, 15-17; 3,5)
Lecture brève (2 Thess 2, 15-17; 3,5)
Itaque, fratres, state et tenéte traditiónes, quas didicístis sive per sermónem sive per epístulam nostram. Ipse autem Dóminus noster Iesus Christus et Deus Pater noster, qui diléxit nos et dedit consolatiónem ætérnam et spem bonam in grátia, consolétur corda vestra et confírmet in omni ópere et sermóne bono.
Que Notre-Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, consolent vos cœurs, et vous affermissent en toute bonne œuvre, et en toute bonne parole.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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