Dominica 2 Novembris 2025
Quarto Nonas Novembris, luna septima.
Die 2 novembris
1. Commemorátio ómnium fidélium defunctórum, qua pia May ter Ecclésia, iam de univérsis fíliis suis in cælo lætántibus cóngruis celebrándis præcóniis sollícita, intercédere studet apud Deum pro ómnium animábus, qui nos cum signo fídei præcessérunt et in spe resurrectiónis dormiérunt, necnon pro ómnibus ab inítio mundi, quorum fides soli Dómino cógnita est, ut de contagióne peccáti purgáti, in societátem supernórum cívium ingréssi, beatitúdinis ætérnæ visióne gaudére válearit.
1. Commémoraison de tous les fidèles défunts. La sainte Mère Église, attentive à rendre de dignes louanges à tous ses enfants qui jouissent du bonheur du ciel, s’empresse d’intercéder auprès de Dieu pour les âmes de tous ceux qui se sont endormis dans l’espérance de la résurrection, mais aussi en faveur de tous les hommes depuis la création du monde, dont le Seigneur seul connaît la foi, pour, qu’avec le secours d’instantes prières, ils puissent entrer dans la communauté des habitants du ciel et jouir de la vision du bonheur éternel.
2. Commemorátio sancti Victoríni, epíscopi Pœtaviénsis in Pannónia, qui ad explanándos Sacrórum Bibliórum libros multa édidit scripta et in persecutióne Diocletiáni imperatóris martyrio coronátus est.
2. Commémoraison de saint Victorin, évêque de Pettau en Pannonie et martyr. Après avoir composé plusieurs ouvrages pour commenter les Livres saints, il reçut, vers 304, dans la persécution de Dioclétien, la couronne du martyre.
3. Tergéste in Hístria, sancti lusti, mártyris.
3. À Trieste en Istrie, saint Juste, martyr.
4. Sebáste in Arménia, sanctórum Cartérii, Styríaci, Tobíæ, Eudóxii, Agápii et sociórum, mártyrum, qui, sub Licínio imperatóre, cum mílites essent et in fide Christi permanérent, in flammas coniécti esse narrántur.
4. À Sébaste en Arménie, les saints Carterius, Styriaque, Tobie, Eudoxe, Agapios et leurs compagnons, martyrs, soldats en garnison à Sébaste au temps de l’empereur Licinius, entre 307 et 322, parce qu’ils persistaient dans la foi du Christ, ils furent, rapporte-t-on, brûlés vifs.
5. In Pérside, sanctórum Acíndyni, Pegásii, Aphthónii, Elpidíphori, Anempodísti atque plurimórum sociórum, mártyrum, qui sub Sápore rege Secúndo passi esse ferúntur.
5. En Perse, au IVe siècle, les saints martyrs Acindynus, Pégase, Aphtonios, Elpidiphore, Anempodiste, avec un très grand nombre de compagnons, qui auraient souffert sous le roi Sapor II.
6. Viénnæ in Gállia Lugdunénsi, sancti Domníni, epíscopi, qui in rediméndos captívos insúmpsit óperam.
6. À Vienne en Gaule, avant 538, saint Domnin, évêque, ami des pauvres et libérateur des prisonniers.
7. Commemorátio sancti Marciáni, eremítæ, qui, Cyrrhi natus, in erémum Chalcedonénsem se cóntulit, ubi, in angustíssima domúncula degens, véspere tantum módico pane et aqua utebátur, fratérnam tamen dilectiónem ieiúnio præpónens.
7. Commémoraison de saint Marcien, ermite. Né à Cyr, il s’établit dans le désert de Chalcédoine ; là, demeurant dans une cabane minuscule jusqu’à sa mort, après 381, il se nourrissait seulement le soir d’un peu de pain et d’eau, mais plaçait la charité fraternelle plus haut que le jeûne.
8. In monastério Agaunénsi apud Helvétios, sancti Ambrósii, abbátis, qui, primum prope Lugdúnum monastérii ínsulæ Bárbaræ pater, illuc translátus ob egrégiæ religiónis consuetúdinem suam, laudis perénnis usum ibídem instítuit.
8. Au monastère d’Agaune en Suisse, en 520 ou 521, saint Ambroise, abbé. Moine d’abord, puis abbé du monastère de l’Île-Barbe à Lyon, il fut appelé à Agaune en raison de l’excellence de son mode de vie religieuse et il y établit l’usage de la louange perpétuelle.
9. Apud fontem in loco Holywell in Cámbria, sanctæ Winefrídæ, vírginis, quæ moniális exímia cólitur.
9. Au pays de Galles, sans doute au VIIe siècle, sainte Winifred, vierge, vénérée comme une moniale éminente, près d’une source appelée Treffynnon ou Holywell.
10. Viénnæ in Burgúndia, sancti Geórgii, epíscopi.
10. À Vienne en Gaule, vers 675, saint Georges, évêque.
11. In monastério Claravallénsi in Burgúndia, deposítio sancti Malachíæ, epíscopi Dunénsis et Connorénsis in Hibérnia, qui vitam Ecclésiæ ibídem restaurávit et, dum Romam pergébat, Claraválle, sancto Bernárdo omin præsénte, spíritum réddidit.
11. Au monastère de Clairvaux en Bourgogne, l’an 1148, la mise au tombeau de saint Malachie, évêque. Depuis l’abbaye de Bangor qu’il restaura, il dirigea le diocèse de Connor, mettant en œuvre le programme de réforme grégorienne. Archevêque d’Armagh, il se heurta aux traditions insulaires et ne put tenir ce siège ; il retourna à son diocèse de Connor, qu’il divisa en deux, se réservant le nouveau siège de Down. Alors qu’il se dirigeait vers Rome, il mourut à Clairvaux en présence de saint Bernard.
12*. Moritániæ in Normánnia Gálliæ, beátæ Margarítæ de Lotharíngia, quæ, olim Alencónii ducíssa, vídua effécta, vitam duxit religiósam in monastério Clarissárum, quod ædificáverat.
12*. À Mortagne en Normandie, l’an 1521, la bienheureuse Marguerite de Lorraine. Duchesse d’Alençon, devenue veuve, elle mena ensuite la vie religieuse dans le monastère de Clarisses qu’elle avait fait construire.
13*. Andovéræ in Hantónia comitátu Angliæ, beáti Ioánnis Bodey, mártyris, qui, ludimagíster, propter ominium Elísabeth regínæ Primæ in spiritálibus recusátum, láqueo suspénsus et eviscerátus occúbuit.
13*. À Andover dans le comté du Hampshire en Angleterre, l’an 1583, le bienheureux Jean Bodey, martyr. Juriste catholique zélé, il refusa de reconnaître la suprématie de la reine Elisabeth Ière dans le domaine spirituel, ce qui le conduisit à être pendu et éventré.
14*. Casále in Flamínia Itáliæ, beáti Pii a Sancto Aloysio (Aloysii) Campidelli, religiósi e Congregatióne Passiónis, qui iúvenis, violénto morbo corréptus, divínæ voluntáti perfécte consénsit.
14*. À Casale en Émilie, l’an 1889, le bienheureux Pie de Saint-Louis (Louis Campidelli), religieux passioniste, qui fut atteint, encore jeune, d’une maladie violente, qu’il accepta en adhérant parfaitement à la volonté divine.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
v. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
v. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
r. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (2 Thess 2, 15-17; 3,5)
Lecture brève (2 Thess 2, 15-17; 3,5)
Itaque, fratres, state et tenéte traditiónes, quas didicístis sive per sermónem sive per epístulam nostram. Ipse autem Dóminus noster Iesus Christus et Deus Pater noster, qui diléxit nos et dedit consolatiónem ætérnam et spem bonam in grátia, consolétur corda vestra et confírmet in omni ópere et sermóne bono.
Que Notre-Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, consolent vos cœurs, et vous affermissent en toute bonne œuvre, et en toute bonne parole.
Verbum Dómini. r. Deo grátias.
Parole du Seigneur. r. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. r. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. r. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. r. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. r. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. r. Amen.
v. Ite in pace. r. Deo grátias.
v. Allez en paix. r. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.