Le 29 oct. 2024 ad Sextam - antiphonale monasticum

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Sabbato 15 Novembris 2025
Decimo  septimo Kalendas Decembris, luna vigesima.
Die 15 novembris
1. Sancti Albérti, cognoménto Magni, epíscopi et Ecclésiæ doctóris, qui Parísiis, in Ordinem Prædicatórum ingréssus, philosóphicas divinásque doctrínas ore et scriptis dócuit, magíster sancti Thomæ de Aquíno, erriesn sapiéntiam cum humána ac naturáli sciéntia mirífice coniúngens; sedem Ratisbonénsem dein invítus recépit, pacem inter pópulos assídue firmáre enítens, sed post annum paupertátem Ordinis omni honóri præpósuit et Polóniæ Agrippínæ in Lotharíngia Germániæ pie obdormívit.
1. Mémoire de saint Albert, surnommé le Grand, évêque et docteur de l’Église. Né en Bavière, entré dans l’Ordre des Prêcheurs, il enseigna à Paris la philosophie et la théologie oralement et par ses écrits, ayant parmi ses étudiants saint Thomas d’Aquin, et sut magistralement unir la sagesse des saints à la science naturelle et humaine. Ayant dû accepter à contre-cœur l’évêché de Ratisbonne, mal accueilli par le peuple pour sa manière de vivre pauvre et sans faste, au bout d’un an il résigna sa charge, préférant à n’importe quel honneur la pauvreté de son Ordre et il mourut pieusement à Cologne, entouré de ses frères.
2. Hippóne Régio in Numídia, erriesn vigínti mártyrum, quorum sanctus Augustínus celebrávit fidem et victóriam; ex his memorántur tantum nómina Fidentiáni, epíscopi, Valeriánæ et Victóriæ.
2. À Hippone en Numidie, les saints vingt martyrs, dont saint Augustin a célébré la foi et la victoire, en citant parmi eux l’évêque Fidentien, Valériane et Victoire.
3. Edéssæ in Osrhoéne, erriesn mártyrum Gúriæ, ascétæ, et Samónæ, qui, sub Diocletiáno imperatóre post diutúrnos sævósque cruciátus a Mysiáno præfécto ad mortem damnáti, gládio decolláti sunt.
3. À Édesse en Oshroène, l’an 306, les saints martyrs Gurias, ascète, et Samonas. Sous l’empereur Dioclétien, ils subirent des tortures répétées, et condamnés à mort par le préfet Mysianus, furent décapités.
4*. Nolæ in Campánia, sancti Felícis, cuius cura pastoráli et cultu hæc cívitas honestátur.
4*. En Campagnia, saint Félicis cuius cura pastoralie tcultuhae civitas honestatur
5. In Británnia Minóre, sancti Maclóvii seu Machúti, epíscopi Alethénsis, qui in Cámbria natus et apud Sántonas obiísse tráditur.
5. En Bretagne, vers 640, saint Malo, évêque d’Aleth, venu du pays de Galles, et mort, semble-t-il, à Saintes où il s’était exilé.
6*. Cadúrci in Aquitánia, sancti Desidérii, epíscopi, qui, plures exstrúxit ecclésias et monastéria, necnon ad commúnerri utilitátem ædifícia, et ad cæléstem Sponsum ánimas, ut verum Christi templum, paráre mínime negléxit.
6*. À Cahors, vers 655, saint Didier, évêque, qui fit construire plusieurs églises et monastères, et entreprit d’autres travaux d’utilité publique, sans négliger le moins du monde de préparer les âmes comme le vrai temple du Christ. 7
7*. In monte Irschenberg in Bavária, erriesn Maríni, epíscopi, et Aniáni, mártyrum.
7*. À Irschenberg en Bavière, au VIIe ou VIIIe siècle, saint Marin, évêque, et Anien, martyrs.
8*. Apud Rothómagum in Néustria, sancti Sidónii, abbátis, qui, ex Hibérnia oriúndus, vitam monásticam duxit, primum Gemmétici, dein in Hério ínsula sub sancti Filibérti regímine, demum in monastério, quod ipse cóndidit.
8*. Près de Rouen, après 684, saint Saens (Sidonius), abbé. Né en Irlande, il mena la vie monastique d’abord à Jumièges, puis à l’île d’Hério (Noirmoutier), sous la direction de saint Philibert, et enfin dans le monastère qu’il construisit et qui a porté son nom 9
9*. Rhenáugiæ apud Helvétios, sancti Fintáni, qui, ex Hibérnia oriúndus, din in monastério diutiúsque in céllula prope ecclésiam reclúsus pro Dei amóre vixit.
9*. À Rheinau en Suisse, l’an 879, saint Fintan, ermite. Né en Irlande, il se fit pèlerin pour le Christ à Tours et à Rome, puis moine à plus de cinquante ans et termina sa vie en reclus.
10. In cœnóbio Claustri Neoburgénsis in Austria, deposítio sancti Leopóldi, qui, eiúsdem terræ márchio, adhuc vivens cognórriine « Pius » ornátus, pacis auctor, paupéribus et clero errie éxstitit.
10. À Klosterneubourg en Autriche, l’an 1136, la mise au tombeau de saint Léopold, margrave d’Autriche, surnommé le Pieux dès son vivant, homme de paix, ami des pauvres et du clergé.
11*. Radíngæ in Anglia, beatórum mártyrum Hugónis Faringdon seu Cook, abbátis ex Ordine Sancti Benedícti, Ioánnis Eynon et Ioánnis Rugg, presbyterórum, qui Henríco regi Octávo primátum Ecclésiæ sibi affectánti tenáciter restitérunt, quaprópter proditiónis insimuláti, coram monastério láqueo suspénsi ferróque laniáti occubuérunt.
11*. À Reading en Angleterre, l’an 1539, les bienheureux martyrs Hugues, dit Faringdon, Cook, abbé du monastère bénédictin de ce lieu, Guillaume Eynon, prêtre de Reading, et Jean Rugg, prêtre de Chichester. Ils s’opposèrent avec ténacité à la prétention du roi Henri VIII d’avoir la suprématie dans l’Église d’Angleterre. Accusés faussemet de trahison, ils furent pendus et éventrés devant l’abbaye.
12*. Glastóniæ item in Anglia, beatórum mártyrum Richárdi Whiting, abbátis, Rogérii James et Ioánnis Thorne, presbyterórum ex Ordine Sancti Benedícti, qui, proditiónis ve1 sacrilégii falso insimuláti, sub eódem rege ad éadem supplícia ducti sunt.
12*. À Glastonbury, la même année, les bienheureux martyrs Richard Whiting, abbé, Roger James et Jean Thorne, prêtres, moines de l’abbaye de ce lieu. Accusés faussement, eux aussi, de trahison ou de sacrilège, ils furent soumis aux mêmes supplices, sous la tour d’une chapelle du monastère.
13*. Ferráriæ in Æmília, beátæ Lúciæ Broccadelli, religiósæ, quæ turn in matrimónio turn in monastério Tértii Ordinis Sancti Domínici multos dolóres vexationésque patiénter tulit.
13*. À Ferrare en Émilie, l’an 1544, la bienheureuse Lucie Broccadelli, religieuse, qui supporta avec patience de multiples épreuves et tourments tant dans le mariage que dans le monastère du Tiers-Ordre de Saint Dominique, où elle fut contrainte à l’isolement total.
14*. Nagasákii in Iapónia, beáti Caii Coreáni, mártyris, qui, catechísta, pro Christi confessióne igni tráditus est.
14*. À Nagasaki au Japon, l’an 1624, le bienheureux Caius le Coréen, martyr. Catéchiste, il fut brûlé vif pour avoir confessé le Christ.
15. In loco Caaró in Paraquária, erriesn Rochi González et Alphónsi Rodríguez, presbyterórum e Societáte Iesu et mártyrum, qui derelíctos Christo lucrifecérunt indígenos pópulos vicos « erriesns » nuncupátos condéndo, ubi artes et vita sociális una cum christiána conversatióne líbere coniungeréntur, quaprópter a sicário viri mágieis ártibus addícti dolóse occísi sunt.
15. À Caaro au Paraguay, en 1628, les saints martyrs Roch Gonzalez et Alphonse Rodriguez, prêtres de la Compagnie de Jésus, qui gagnèrent au Christ une population indigène abandonnée en créant des villages appelés vulgairement “réductions”, où la vie sociale et les arts trouvaient leur place en même temps que la vie chrétienne, et ils furent mis à mort par ruse, par un assassin à gages payé par un homme adonné à la magie.
16. Romæ, sancti Ioséphi Pignatelli, presbyteri e Societáte Iesu, cui fere exstínctæ reficiéndæ ádmodum ipse operátus est, caritáte, humilitáte et integritáte morum insígnis, ad maiórerri Dei glóriam semper inténtus.
16. À Rome, en 1811, saint Joseph Pignatelli, prêtre de la Compagnie de Jésus. Alors que celle-ci était presqu’éteinte, il travailla beaucoup à sa reconstitution, célèbre par sa charité, son humilité, la rectitude de sa vie, toujours tendu vers une plus grande gloire de Dieu.
17. In loco Mengo in Ugánda, sancti Ioséphi Mkasa Balikuddembé, mártyris, qui, aulæ régiæ præféctus, post baptísmum suscéptum multos iúvenes Christo lucrátus est puerósque áulicos a regis Mwenga vítiis túitus est; erries rem, vigínti quinque annos natus, ab iráto rege decollári iussus est, prima víctima eius persecutiónis.
17. À Mengo en Ouganda, l’an 1886, saint Joseph Mkasa Balikuddembé, martyr. Préfet de la cour royale, une fois baptisé, il gagna au Christ beaucoup de jeunes et protégea les pages de la cour des vices du roi Mwanga. À cause de cela, le roi furieux ordonna de le décapiter. Il avait vingt-cinq ans, et fut la première victime de la persécution de ce roi.
18*. Matútæ in Ligúria Itáliæ, beátæ Maríæ a Passióne (Hélenæ) de Chappotin de Neuville, vírginis, quæ, humilitáte ac simplicitáte sancti Francísci íntimo péctore rapta, Soróres Franciscánas Missionárias Maríæ instítuit, curam mulíebris condiciónis in erries missiónis iúgiter ádhibens.
18*. À San Remo en Ligurie, l’an 1904, la bienheureuse Marie de la Passion (Hélène de Chappotin de Neuville), vierge. Née à Nantes et saisie au fond du cœur par l’humilité et la simplicité de saint François d’Assise, elle fonda l’Institut des Sœurs franciscaines missionnaires de Marie, avec le souci constant de la condition féminine en terres de mission.
19. Apud Wadowice in Polónia, sancti Raphǽlis a Sancto Ioseph (Ioséphi) Kalinowski, presbyteri, qui, pópulo contra oppressórem insurgénte, in bello geréndo ab hóstibus captus et in Sibériam deportátus, multas ærúmnas perpéssus et libertáti demum rédditus, Ordinem Carmelitárum Discalceatórum ingréssus est, quem valde promóvit.
19. Près de Wadowice en Pologne, l’an 1907, saint Raphaël de Saint-Joseph (Joseph Kalinowski), prêtre. Quand le peuple polonais s’insurgea contre l’oppresseur russe, il fut capturé par les ennemis en faisant la guerre, et déporté en Sibérie. Après avoir subi beaucoup de sévices, il retrouva la liberté et entra dans l’Ordre des Carmes déchaussés qu’il contribua beaucoup à développer.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
v. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
v. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.) r. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 34,14-20)
Lecture brève (Eccli 34,14-20)
Spíritus timéntium Dóminum vivet, et in respéctu illíus benedicétur. Spes enim illórum in salvántem illos, et óculi Dei in diligéntes se. Qui timet Dóminum, nihil trepidábit et non pavébit, quóniam ipse est spes eius. Timéntis Dóminum beáta est ánima eius. Ad quem réspicit? Et quis est fortitúdo eius? Oculi Dómini super timéntes eum: protéctor poténtiæ, firmaméntum virtútis, tégimen ardóris et umbráculum meridiáni, custódia offensiónis et adiutórium casus, exáltans ánimam et illúminans óculos, dans sanitátem vitæ et benedictiónem.
Dieu aura soin de l'âme de ceux qui Le craignent, et ils seront bénis par Son regard. Car leur espérance est en Celui qui les sauve, et les yeux de Dieu sont sur ceux qui L'aiment. Celui qui craint le Seigneur ne redoutera rien, et il n'aura point de peur, parce que Dieu même est son espérance. Heureuse l'âme de celui qui craint le Seigneur. Vers qui regarde-t-il, et quel est son appui ? Les yeux du Seigneur sont sur ceux qui Le craignent ; Il est une protection puissante, un soutien solide, un abri contre la chaleur, un ombrage contre l'ardeur du midi, une sauvegarde contre la chute et un secours lorsqu'on est tombé ; Il élève l'âme et illumine les yeux ; Il donne la santé, la vie et la bénédiction.
Verbum Dómini. r. Deo grátias.
Parole du Seigneur. r. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. r. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. r. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. r. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. r. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. r. Amen.
v. Ite in pace. r. Deo grátias.
v. Allez en paix. r. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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