Sabbato 10 Ianuarii 2026
Quarto Idus Ianuarii, luna vigesima secunda.
Die 10 ianuarii
1. Romæ in cœmetério Callísti via Appia, sancti Miltíadis, papæ, qui, ex Africa oriúndus, pacem Ecclésiæ a Constantíno imperatóre rédditam expértus est, sed a sectatóribus Donáti ácriter vexátus ad comparándam concórdiam prudénter incúbuit.
1. À Rome, au cimetière de Callixte sur la voie Appienne, en 314, saint Miltiade, pape. Originaire d’Afrique, il fit l’expérience de la paix rendue à l’Église par l’empereur Constantin, mais, violemment attaqué par les partisans de Donat, il s’appliqua avec prudence à rétablir la concorde.
2. In Thebáide, sancti Pauli, eremítæ, monásticæ vitæ inde ab exórdiis cultóris.
2. En Thébaïde, au IVe siècle, saint Paul, ermite, un des premiers à mener la vie monastique.
3. Nyssæ in Cappadócia, sancti Gregórii, epíscopi, sancti Basilíi Magni fratris, qui, vita et doctrína præclárus, ob rectæ fídei confessiónem sub Valénte imperatóre ariáno e civitáte sua pulsus est.
3. À Nysse en Cappadoce, peu avant 400, saint Grégoire, évêque, frère de saint Basile le Grand, remarquable par sa vie et sa doctrine. Il fut exilé hors de sa ville sous l’empereur arien Valens pour avoir confessé la foi orthodoxe.
4. Hierosólymæ, sancti Ioánnis, epíscopi, qui, témpore controvérsiæ de orthodóxa doctrína, magnópere pro cathólica fide et pace Ecclésiæ óperam dedit.
4. À Jérusalem, en 417, saint Jean, évêque, qui, au temps des controverses sur la doctrine orthodoxe, se dépensa beaucoup pour la foi catholique et la paix de l’Église.
5*. Deæ Vocontiórum in pago Gálliæ Viennénsi, sancti Petrónii, epíscopi, qui prius monásticam vitam in ínsula Lirinénsi dúxerat.
5*. À Die dans la région de Vienne, vers 463, saint Pétrone, évêque, qui mena d’abord la vie monastique dans l’île de Lérins.
6. Constantinópoli, sancti Marciáni, presbyteri, in ecclésiis ornándis et indigéntibus sublevándis séduli.
6. À Constantinople, vers 471, saint Marcien, prêtre, qui s’appliqua à orner les églises et à venir en aide aux pauvres.
7*. Lemóvici in Aquitánia, sancti Valérii, qui solitáriam vitarn elégit.
7*. À Limoges, au VIe siècle, saint Valère, qui choisit la vie de solitaire.
8*. Meliténe in Arménia, sancti Domitiáni, epíscopi, qui pro conversióne Persárum multum conténdit.
8*. À Mélitène en Arménie, vers 602, saint Domitien, évêque, qui se consacra à la conversion des Perses.
9. Romæ apud sanctum Petrum, deposítio sancti Agathónis, papæ, qui contra monothelitárum erróres íntegram servávit fidem et unitátern Ecclésiæ synodis promóvit.
9. À Rome près de saint Pierre, en 681, la mise au tombeau de saint Agathon, pape, qui défendit l’intégrité de la foi contre les monothélites et promut l’unité de l’Église en plusieurs synodes.
10*. In pago Vivariénsi ad Rhódanum in Gállia, sancti Arcóntii, epíscopi.
10*. À Viviers dans la vallée du Rhône, vers 740, saint Arconte, évêque.
11. In monastério Cusanénsi ad Pyrenæos saltus, sancti Petri Urséoli, qui, ex Venetiárum duce mónachus efféctus, pietáte et austeritáte cláruit atque in erémo prope monastérium vitam degit.
11. Au monastère de Cuxa dans les Pyrénées, vers 987, saint Pierre Urséol, qui, de doge de Venise, embrassa la vie monastique, brilla par sa piété et son austérité et termina sa vie dans un ermitage, près du monastère.
12*. In monastério Cavénsi in Campánia, beáti Benincásæ, abbátis, qui centum mónachos in Sicíliam destinávit ad Montis Regális cœnóbium nuper exstrúctum, ut illud replérent.
12*. Au monastère de Cava en Campanie, l’an 1194, le bienheureux Benincasa, abbé, qui envoya une centaine de moines au monastère déserté de Monreale, en Sicile, pour le repeupler.
13. Biturígis in Aquitánia, sancti Guliélmi, epíscopi, qui, desidério solitúdinis meditationísque flagrans, mónachus Cisterciénsis Pontiníaci et demum abbas Cadulíaci factus, tandem Ecclésiæ Bituricénsi præpósitus, monásticæ vitæ austeritátem numquam relaxávit et caritáte erga clerum, captívos miserósque enítuit.
13. À Bourges, en 1209, saint Guillaume, évêque. Brûlant du désir de la solitude et de la méditation, il devint moine cistercien à Pontigny, puis abbé de Châlis, enfin promu à l’évêché de Bourges, il ne relâcha en rien l’austérité de sa vie ni ne changea d’habit et se distingua par sa charité à l’égard du clergé, des captifs et des miséreux.
14*. Amarántii in Lusitánia, beáti Gundisálvi, presbyteri Bracarénsis, qui post longam in Terram Sanctam peregrinatiónem Ordinem Prædicatórum ingréssus est, deínde in erémurri secédens, pontem ædificándum curávit et oratióne prædicationéque áccolis prófuit.
14*. À Amaranthe au Portugal, en 1259, le bienheureux Gonzalve, prêtre de Braga, qui entra dans l’Ordre des Prêcheurs après un long pèlerinage en Terre Sainte. Il vécut ensuite en ermite, fit construire un pont de pierre et fit profiter ses voisins de sa prière et sa prédication
15*. Arétii in Etrúria, tránsitus beáti Gregórii papæ Décimi, qui, ex archidiácono Leodiénsi ad Petri sedem eléctus, communiónem cum Græcis omnímodo fovit et ad christianórum discídia componénda necnon ad Terram Sanctam recuperándam Concílium Œcuménicum Lugdunénse Secúndum convocávit.
15*. À Arezzo en Toscane, l’an 1276, le trépas du bienheureux Grégoire X, pape, qui, d’abord archidiacre de Liège, fut élevé au siège de Pierre. Il travailla à rétablir la communion avec les Grecs, et convoqua le second concile de Lyon pour rétablir l’unité de l’Église et reconquérir la Terre Sainte.
16*. Laurentiánæ in Lucánia, beáti Ægídii (Bernardíni) Di Bello, religiósi ex Ordine Fratrum Minórum, qui reclúsus in spelúnca vixit.
16*. À Lorenzana en Lucanie, l’an 1518, le bienheureux Égide, Bernardino Egidio di Bello. religieux de l’Ordre des Mineurs, qui vécut en reclus dans une grotte
17*. Arequípæ in Perúvia, beátæ Annæ ab Angelic Monteagudo, vírginis ex Ordine Prædicatórum, quæ consílii dono et prophetía in bonum totíus civitátis cómiter se cóntulit.
17*. À Arequipa au Pérou, en 1686, la bienheureuse Anne des Anges Monteagudo, vierge, moniale de l’Ordre des Prêcheurs, qui se consacra avec affabilité au bien de toute sa cité par ses dons de conseil et de prophétie.
19. Perúsiæ in Itália, sanctæ Francíscæ Salésiæ (Leóniæ) Aviat, vírginis, quæ matérna cum dilectióne industriáque ad óperam iuvénibus præbéndam se devóvit et Oblátas a Sancto Francisco de Sales instítuit.
18. À Pérouse en Ombrie, l’an 1914, la sainte Françoise de Sales (Léonie Aviat), vierge, qui se dévoua avec amour maternel et efficacité pour fournir du travail aux jeunes et fonda les Oblates de Saint François de Sales.
19*. Matríti in Hispánia, beátæ Maríæ a Dolóribus Rodríguez Sopeíía, vírginis, quæ, summum christiánæ caritátis præbens testimónium, ad ínfimos societátis témporis suis, præsértirri in subúrbiis maiórum civitátum, própius accéssit et pro evangélio nuntiándo et paupéribus operariísque in re sociáli provehéndis Institútum Dominárum Catechistárum et Opus Doctrinárum excitávit.
19*. À Madrid, en 1918, la bienheureuse Maria-Dolorès (Maria Rodriguez Sapena), vierge, qui donna un témoignage admirable de charité en allant au plus près des personnes de la plus basse condition dans la société de son temps, surtout dans les faubourgs des grandes villes, et qui suscita l’Institut des Dames catéchistes pour l’annonce de l’Évangile aux pauvres et aux ouvriers, en même temps qu’à leur promotion sociale.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 34,14-20)
Lecture brève (Eccli 34,14-20)
Spíritus timéntium Dóminum vivet, et in respéctu illíus benedicétur. Spes enim illórum in salvántem illos, et óculi Dei in diligéntes se. Qui timet Dóminum, nihil trepidábit et non pavébit, quóniam ipse est spes eius. Timéntis Dóminum beáta est ánima eius. Ad quem réspicit? Et quis est fortitúdo eius? Oculi Dómini super timéntes eum: protéctor poténtiæ, firmaméntum virtútis, tégimen ardóris et umbráculum meridiáni, custódia offensiónis et adiutórium casus, exáltans ánimam et illúminans óculos, dans sanitátem vitæ et benedictiónem.
Dieu aura soin de l'âme de ceux qui Le craignent, et ils seront bénis par Son regard. Car leur espérance est en Celui qui les sauve, et les yeux de Dieu sont sur ceux qui L'aiment. Celui qui craint le Seigneur ne redoutera rien, et il n'aura point de peur, parce que Dieu même est son espérance. Heureuse l'âme de celui qui craint le Seigneur. Vers qui regarde-t-il, et quel est son appui ? Les yeux du Seigneur sont sur ceux qui Le craignent ; Il est une protection puissante, un soutien solide, un abri contre la chaleur, un ombrage contre l'ardeur du midi, une sauvegarde contre la chute et un secours lorsqu'on est tombé ; Il élève l'âme et illumine les yeux ; Il donne la santé, la vie et la bénédiction.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.