Feria VI 16 Ianuarii 2026
Decimo septimo Kalendas Februarii, luna vigesima octava.
Die 16 ianuarii
1. Romæ in cœmetério Priscíllæ via Salária Nova, deposítio sancti Marcélli Primi, papæ, qui, ut sanctus Dámasus refert, verídicus pastor, a lapsis dire vexátus pæniténtiam ab ipso statútam spernéntibus et tyránno flagitióse delátus, e pátria pulsus exsul óbiit.
1. À Rome, au cimetière de Priscille sur la voie Salarienne nouvelle, en 309, la mise au tombeau de saint Marcel Ier, pape. Comme le rapporte le pape saint Damase, il fut un véritable pasteur, mais maltraité de façon mordante par ceux qui avaient failli dans la persécution et qui ne voulaient pas se soumettre à la pénitence établie, dénoncé par eux honteusement au tyran Maxence, il fut chassé de la ville et mourut en exil.
2*. Aulóne in Illyrico, sancti Danáctis, mártyris.
2. À Aulone en Illyrie, saint Danax, martyr.
3. Rhinocorúræ in Ægýpto, sancti Melæ, epíscopi, qui, sub Valénte imperatóre ariáno exsílium pro fide orthodóxa passus, in pace quiévit.
3. À Rhinocolure en Égypte, vers 390, saint Mélas, évêque. Sous l’empereur arien Valens, il endura l’exil et d’autres mauvais traitements pour la foi orthodoxe, puis mourut en paix.
4. Areláte in Província Gálliæ, sancti Honoráti, epíscopi, qui in ínsula Lirinénsi monastérium celebérrimum instítuit et Arelaténsis Ecclésiæ régimen suscépit.
4. À Arles en Provence, l’an 429, saint Honorat, évêque, qui fonda sur l’île de Lérins un monastère très célèbre et reçut ensuite le gouvernement de l’Église d’Arles.
5*. Tarantásiæ in Gállia Viennénsi, sancti lacóbi, epíscopi, discípuli sancti Honoráti Lirinénsis.
5*. À Tarentaise, au Ve siècle, Saint-Jacques, ermite, disciple de saint Honorat de Lérins.
6. Opitérgii in Venétia, sancti Titiáni, epíscopi.
6. À Oderzo, au Ve siècle, saint Titien, évêque.
7*. In agro Turonénsi Gálliæ Lugdunénsis, commemorátio sancti Leobátii, abbátis, qui, a magístro suo sancto Urso cœnóbio Senapáriæ nuper cóndito præpósitus, in sumrria sanctitáte et senectúte perdurávit.
7*. En Touraine, commémoraison de saint Leubais, abbé, au Ve ou VIe siècle. Placé par son maître saint Ours à la tête du monastère de Senevières qu’il venait de fonder, il y vécut dans une grande sainteté et parvint à une grande vieillesse.
8*. In pago Dumbénsi territórii Lugdunénsis in Gállia, sancti Triviéri, presbyteri, mónachi tandémque eremítæ.
8*. Au pays des Dombes dans la région lyonnaise, vers 568, saint Trivier, prêtre, moine et enfin solitaire.
9. Macerácii ad Althéiam flúvium in Gállia, sancti Fúrsei, abbátis primum in Hibérnia, exínde in Anglia, dein in Gállia, ubi monastérium Latiniacénse cóndidit.
9. À Mézerolles dans le Ponthieu, vers 650, le trépas de saint Fursy, abbé, qui fonda et dirigea des monastères d’abord en Irlande, puis en Angleterre, enfin en Gaule, à Lagny-en-Brie. Il mourut en allant visiter ses frères restés en Angleterre.
10*. Bálnei in Flamínia, sanctæ loánnæ, vírginis, quæ, in Ordinem Camaldulénsium recépta, obœdiéntia máxime ac humilitáte refúlsit.
10*. À Bagno de Romagne, en 1105, sainte Jeanne, vierge, qui fut reçue dans l’Ordre des Camaldules et brilla surtout par son obéissance et son humilité.
11. Apud urbem Maróchium in Mauretánia, pássio sanctórum mártyrum Berárdi, Othónis, Petri, presbyterórum, Accúrsii et Adiúti, religiosórum, ex Ordine Minórum, qui a sancto Francísco ad Christi Evangélium musulmánis nuntiándum missi, Híspali comprehénsi, mox Maróchium dedúcti, Maurórum príncipis iussu gládio cæsi sunt.
11. À Marrakech dans le royaume des Maures, en 1226, la passion des cinq premiers martyrs de l’Ordre des Mineurs : les saints Bérard, Othon, Pierre, prêtres, Accurse et Adjoint, religieux. Envoyés par saint François annoncer l’Évangile du Christ aux musulmans, ils furent saisis à Séville et bientôt conduits à Marrakech, où le prince des Maures, furieux, leur fendit la tête de son cimeterre.
12*. Cándii in Taprobáne ínsula Océani Indici, beáti Ioséphi Vaz, presbyteri e Congregatióne Oratórii, qui admirábili ardóre in laboriósis per campos itinéribus cathólicos disseminátos et ábditos indefésse in fide confirmávit atque Evangélium salútis sédulo prædicávit.
12*. À Kandy dans l’île de Taprobane de l’océan Indien, en 1711, le bienheureux Joseph Vaz, prêtre de l’Oratoire. Avec une ardeur admirable, dans de périlleux itinéraires à travers champs, il ne cessa de confirmer dans la foi les catholiques disséminés et cachés, et de prêcher avec zèle l’Évangile du salut.
13*. Bríxiæ in Itália, beáti Ioséphi Antónii Tovini, qui, magíster, plures instítuit scholas christiánas et ópera pública ædificánda curávit, semper, in quæ gessit negótia, documénta oratiónis ac virtútum áfferens.
13*. À Brescia en Lombardie, en 1897, le bienheureux Joseph-Antoine Tovini. Père de famille et maître d’école, il ouvrit un grand nombre d’écoles chrétiennes et s’occupa de travaux publics, en donnant toujours dans les affaires qu’il traitait, des leçons de prière et de vertus.
14*. Valéntiæ in Hispánia, beátæ loánnæ Maríæ Condesa Lluch, vírginis, quæ sollérti caritátis ac sacrifícii amóre ad ínopes, púeros et iúvenes operárias adiuvándos húmili labóris stúdio se trádidit, pro quorum tutéla atque institutióne Congregatiónem Ancillárum ab Immaculáta Conceptióne Protectrícum Operariárum fundávit.
14*. À Valence en Espagne, l’an 1916, la bienheureuse Jeanne-Marie Condesa Lluch, vierge. Animée d’une charité active et de l’esprit de sacrifice, elle se livra à un travail humble, pour venir en aide aux enfants et aux jeunes ouvrières, et fonda, pour les protéger et les former, la Congrégation des Servantes de l’Immaculée Conception protectrice des ouvrières.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Sap 18,1-3)
Lecture brève (Sg 18,1-3)
Sanctis tuis máxima erat lux; et horum quidem vocem illi audiébant, sed figúram non vidébant et, quia non et ipsi éadem passi erant, magnificábant; quóniam autem, qui ante læsi erant, non lædébant, grátias agébant et, quod eos ante distulíssent, donum petébant. Propter quod ignis ardéntem colúmnam, ducem ignótæ viæ, et solem sine læsúra gloriósæ peregrinatiónis præstitísti.
Une grande lumière éclairait Tes saints, et ceux-ci entendaient leur voix, mais ne voyaient pas leur visage. Pour eux, ils Te glorifiaient de ce qu'ils ne souffraient pas les mêmes peines ; et après avoir été maltraités auparavant, ils Te rendaient grâces maintenant qu'on avait cessé de leur nuire, et ils Te priaient de continuer à faire cette différence entre eux et leurs ennemis. C'est pourquoi ils eurent une colonne ardente de feu pour guide dans un chemin inconnu, et Tu leur as donné un soleil qui, sans les incommoder, les accompagnait heureusement.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.