Feria II 26 Ianuarii 2026
Septimo Kalendas Februarii, luna octava.
Die 26 ianuarii
1. Memória sanctórum Timòthei et Titi, episcopórum, qui, discípuli sancti Pauli Apóstoli et adiutóres eius in apostolátu, alter Ecclésiæ Ephesínæ, alter vero Creténsi præfuit; quibus inscríptæ sunt epístulæ, quæ sapiêntes præbent admonitiónes pro pastórum et fidélium institutióne.
1. Mémoire des saints Timothée et Tite, évêques. Disciples de l’apôtre saint Paul, ils furent ses collaborateurs d’apostolat et dirigèrent, l’un l’Église d’Éphèse, l’autre celle de Crête. Les trois lettres qui leur sont adressées fournissent de sages avertissements sur la formation des pasteurs et des fidèles.
2. Hippóne Régio in Numídia, sancti Theógenis, mártyris, de quo sanctus Augustínus sermónem hábuit.
2. À Hippone en Numidie, vers 257, saint Théogène, martyr, dont parle saint Augustin dans un sermon.
3. Apud Béthlehem ludæ, dormítio sanctæ Paulæ, víduæ, quæ, e nobilíssimo senatórurn génere, sæculo renuntiávit et, ópibus paupéribus distribútis, cum beáta vírgine Eustóchio, fília sua, ad præsépe Dómini se recépit.
3. À Bethléem de Juda, en 404, la dormition de sainte Paule, veuve. D’une très noble famille de sénateurs romains, elle renonça au monde, distribua aux pauvres toutes ses richesses et, avec sa fille Eustochium, bienheureuse vierge du Christ, elle se retira auprès de la crèche du Seigneur.
4*. Hierosólymæ, sanctórum Xenofóntis et Maríæ eorúmque filiórum Ioánnis atque Arcádii, qui, senatória dignitáte amplissimísque possessiónibus abdicátis, monásticam vitam in Civitáte Sancta pari animórum ardóre proféssi esse narrántur.
4*. À Jérusalem, au Ve siècle, les saints Xénophon, Marie et leurs enfants Jean et Arcada. On rapporte d’eux qu’ils se défirent de la dignité sénatoriale et de leurs immenses possessions et que, d’une égale ardeur, ils firent profession de vie monastique dans la Cité sainte.
5*. Cistércii in Burgúndia, sancti Alberíci, abbátis, qui inter primos mónachos Molisménses ad Novum Monastérium venit, quod dein abbas eléctus rexit, omni stúdio et cura ad institúta monachórum enítens tamquam verus Régulæ et fratrum arnátor.
5*. À Cîteaux en Bourgogne, l’an 1109, saint Albéric, abbé. Il fut parmi les premiers moines de Molesmes à venir au Nouveau Monastère, dont il fut ensuite élu abbé et qu’il gouverna, en se signalant par son zèle en tout et son soin pour les institutions monastiques en véritable ami de la Règle et de ses frères.
6*. Nidarósiæ in Norvégia, sancti Augustíni (Eystein) Erlandssön, epíscopi, qui Ecclésiam ipsi commíssam, quam valde contra príncipes deféndit, summa cum sedulitáte auxit.
6*. À Nidaros en Norvège, l’an 1188, saint Augustin Erlandssön, évêque, qui développa avec un soin extrême l’Église qui lui fut confiée, et la défendit fortement contre les princes.
7*. Andégavi in Gállia, beátæ Maríæ de la Dive, mártyris, quæ, vídua effécta, in gállica perturbatióne propter fidelitátem Ecclésiæ servátam decolláta est.
7*. À Angers, en 1794, la bienheureuse Marie de la Dive, veuve et martyre, qui, sous la Révolution française fut guillotinée à cause de sa fidélité à l’Église.
8*. Prope Monáchium Baváriæ in Germánia, beáti Michǽlis Kozal, epíscopi auxiliáris Vladislaviénsis et mártyris, qui pro fídei defensióne et Ecclésiæ libertáte sub nefário regímine nazistárum tres annos invícta patiéntia in campo exítii intra castra detentiónis Dacháni relegátus est, donec martyrium consummávit.
8*. Au camp de concentration de Dachau en Bavière, l’an 1943, le bienheureux Michel Kozal, évêque auxiliaire de Wladislawe et martyr. Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que la Pologne était soumise au régime nazi, il supporta, avec une patience invincible, pour la défense de la foi et la liberté de l’Église, trois ans de déportation jusqu’à la mort.
** En Chine, en 1976, le bienheureux Gabriele Maria Allegra, franciscain Italien, missionnaire traducteur de la bible en chinois et fondateur à Pékin de l’Institut Biblique et à Singapour de l’Institut de Sociologie. (béatifié le 29 septembre 2012 par Benoît XVI)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Hebr 13,17)
Lecture brève (Hebr 13,17)
Obœdíte præpósitis vestris et subiacéte eis; ipsi enim pervígilant pro animábus vestris quasi ratiónem redditúri, ut cum gáudio hoc fáciant et non geméntes; hoc enim non éxpedit vobis.
Obéissez à vos guides (préposés) et soyez-leur soumis ; car ils veillent, comme devant rendre compte pour vos âmes ; et il faut qu'ils le fassent avec joie, et non en gémissant ; ce qui ne vous serait pas avantageux.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.