Feria III 27 Ianuarii 2026
Sexto Kalendas Februarii, luna nona.
Die 27 ianuarii
1. Sanctæ Angelæ Merici, vírginis, quæ primum Tértii Ordinis Sancti Francísci hábitum sumpsit et puéllas congregávit, quas in opéribus caritátis instrúeret, dein, sanctæ Ursulæ nómine, Ordinem instítuit mulíerum, cui munus commísit vitæ perféctæ in mundo coléndæ et adulescéntulas in viis Dómini instituéndi; Bríxiæ demum in Langobárdia réddidit ánimam.
1. Mémoire de sainte Angèle Merici, vierge. Elle prit d’abord l’habit du Tiers-Ordre de Saint François et elle réunit des jeunes filles pour les former aux œuvres de charité ; puis, sous le nom de saint Ursule, elle fonda un Ordre féminin, avec pour objectif de pratiquer la vie de perfection dans le monde et d’instruire les adolescentes dans les voies du Seigneur. Elle mourut, cinq ans après sa fondation, en 1540, à Brescia en Lombardie.
2. Soræ in Látio, commemorátio sancti luliáni, mártyris, qui témpore Antoníni imperatóris passus esse narrátur.
2. À Sora dans le Latium, saint Julien, martyr.
3. Apud Cenómanum in Gállia Lugdunénsi, sancti luliáni, qui eiúsdem urbis primus epíscopus habétur.
3. Au Mans, saint Julien, qui est tenu pour le premier évêque de la ville, au IIIe siècle.
4*. Mariánæ in ínsula Córsica, commemorátio sanctæ Devótæ, vírginis et mártyris.
4*. À Mariana en Corse, commémoraison de sainte Dévote, vierge et martyre.
5. In monastério Bodacénsi in agro Gálliæ Sistariénsi, sancti Márii, abbátis.
5*. Au pays de Sisteron, vers 650, saint Marius, abbé du monastère de Bodon.
6. Romæ apud sanctum Petrum, deposítio sancti Vitaliáni, papæ, qui salúti Anglórum peculiári stúdio consúluit.
6. À Rome, près de Saint Pierre, en 672, la mise au tombeau de saint Vitalien, pape, qui veilla avec un zèle particulier au salut des Angles.
7*. Ternodóri in Burgúndia, tránsitus sancti Theodoríci, epíscopi Aurelianénsis, qui ad límina Apostolórum iter agens e vita decéssit.
7*. À Tournus en Bourgogne, l’an 1022, le trépas de saint Thierry, évêque d’Orléans, qui quitta cette vie en faisant route vers les tombes des Apôtres.
8*. Apud Carnútum in Gállia, tránsitus sancti Gilduíni, diáconi Dolénsis in Británnia Minóre, qui, adhuc aduléscens epíscopus eléctus, tantum honórem coram sancto Gregório papa Séptimo útpote indígnus réspuit et, Roma dein revértens, in fínibus huius regiónis fébribus corréptus terrénam perfécit peregrinatiónem.
8*. À Chartres, en 1077, le trépas de saint Gilduin, diacre de Dol de Bretagne. Encore jeune homme, il fut élu évêque de Dol, mais il se rendit auprès du pape saint Grégoire VII pour repousser un tel honneur dont il se croyait indigne. En revenant de Rome, il fut saisi par la fièvre aux confins du pays chartrain et termina là son pèlerinage terrestre.
9*. Taruánnæ item in Gállia, beáti Ioánnis, epíscopi, qui, canónicus reguláris, sedem Morinénsem suscépit, in qua trigínta ámplius annos simoníacis óbstitit et octo monastéria tarn canonicórum quam monachórum fundávit.
9*. À Thérouanne chez les Morins, en 1130, le bienheureux Jean, évêque. Il était chanoine régulier quand il reçut le siège de cette cité et pendant plus de trente ans il lutta contre les simoniaques et fonda huit monastères de moines et de chanoines réguliers.
10*. Ripæ Sancti Vitális prope Cómum in Langobárdia, beáti Manfrédi Settala, presbyteri et eremítæ.
10*. À Ripa San Vitale près de Côme en Lombardie, l’an 1217, le bienheureux Manfred Settala, prêtre et ermite.
11*. Andégavi in Gállia, beátæ Rosalíæ du Verdier de la Sorinière, vírginis in monastério Calvárii eiúsdem civitátis et mártyris, quæ, gállica perturbatióne sæviénte, in ódium christiánæ religiónis cápitis damnáta est.
11*. À Angers, en 1794, la bienheureuse Rosalie du Verdier de la Sorinière, vierge du monastère du Calvaire de cette ville, et martyre. Sous la Révolution française, elle fut guillotinée en haine de la religion chrétienne.
12. Prope Mengo in Ugánda, pássio sancti Ioánnis Maríæ, propter ánimi maturitátem Muzei seu Senis cognomináti, qui, regis fámulus, christiánus factus e persecutióne effúgere nóluit, sed sponte coram primo regis Mwenga adminístro Christi fidem proféssus est, quare cápite obtruncátus occúbuit, última huius persecutiónis víctima.
12. Près de Mengo en Ouganda, l’an 1887, la passion de saint Jean-Marie, surnommé Muzei, c’est-à-dire Ancien, à cause de la maturité de son esprit. Familier du roi Mwenga, devenu chrétien, il ne voulut pas échapper à la persécution, mais il se présenta de lui-même devant le premier ministre du roi et fit sa profession de foi au Christ. Aussi tomba-t-il décapité, dernière victime de cette persécution.
13. In óppido Gi1et in Valéntia Hispániæ província, sancti Henríci de Ossó y Cervelló, presbyteri, qui, ad puellárum institutiónem provehéndam Societátem Sanctæ Terésiæ fundávit, ex qua póstea amótus, in convêntu Fratrum Minórum réliquos vitæ annos exégit.
13. À Gilet dans la région de Valence en Espagne, l’an 1896, saint Henri de Osso y Cervello, prêtre, qui fonda la Société de Sainte-Thérèse pour promouvoir la formation des jeunes filles. Par la suite, écarté de sa fondation, il passa les dernières années de sa vie dans le couvent des franciscains de la ville.
14*. Káunæ in Lithuánia, beáti Geórgii Matulaitis, epíscopi Vilnénsis ac dein missi apostólici in Lithuánia, qui Congregatiónem Clericórum Marianórurn atque Congregatiónem Sorórum Páuperum ab Immaculáta Conceptióne Beátæ Maríæ Vírginis fundávit.
14*. À Kauna en Lituanie, l’an 1910, le bienheureux Georges Matulaitis, évêque de Vilna et ensuite délégué apostolique en Lituanie, qui fonda la Congrégation des Clercs de Marie et celle des Pauvres Sœurs de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie.
**. En Allemagne, en 1862, le bienheureux Paul Josef Nardini, prêtre diocésain, fondateur de la Congrégation des Sœurs Franciscaines de la Sainte-Famille. (béatifié le 22 octobre 2006 par Benoît XVI)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 44,2.13-15)
Lecture brève (Eccli 44,2.13-15)
Multam glóriam fecit Dóminus, magnificéntiam suam a sǽculo. Usque in ætérnum manet semen eórum, et glória eórum non derelinquétur. Córpora ipsórum in pace sepúlta sunt, et nomen eórum vivit in generatiónem et generatiónem; sapiéntiam ipsórum narrent pópuli, et laudem eórum núntiet ecclésia.
Le Seigneur a opéré beaucoup de merveilles, et signalé Sa puissance dès le commencement. A cause d'eux, ni leur race ni leur gloire n'aura de fin. Leurs corps ont été ensevelis en paix, et leur nom vivra de génération en génération. Que les peuples racontent leur sagesse, et que l'assemblée publie leurs louanges.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.