Le 29 oct. 2024 ad Sextam - antiphonale monasticum

params

Vous allez télécharger le contenu de la page actuelle au format MS Word (docx). Cette fonctionnalité est présente sur Societas Laudis car il est utile de pouvoir disposer, lors des interventions d'un choeur dans la liturgie, d'un support papier pour permettre à tous les participants de suivre et de disposer des partitions et des traductions.

Le fichier généré est conçu pour être imprimé au format "livret", au format A5, recto-verso en pliant les feuilles en deux. La plupart des imprimantes proposent cette option.

Il comporte une numérotation des pages, et est ensuite modifiable pour permettre le cas échéant une personalisation. Les partitions sont présentées de façon à permettre une lecture facile, en favorisant une mise en page évitant que les notes soient coupées, et d'une largeur conforme à ce que l'on trouve dans le Graduale romanum. Les textes sont disposés en deux colonnes par page, les traductions étant positionnées à la même hauteur que le texte latin pour faciliter la compréhension de ceux qui ne maîtriseraient pas cette langue.

Feria II 23 Februarii 2026
Septimo Kalendas Februarii, luna sexta.
Die 23 februarii
1. Memória sancti Polycárpi, epíscopi et mártyris, qui beáti Ioánnis discípulus et últimus témporis apostólici testis cólitur et, sub Marco Antoníno et Lúcio Aurélio Cómmodo imperatóribus, Smyrnæ in Asia coram procónsule et univérso pópulo in amphitheátro igne tráditus est prope nonagenárius, grátias agens Deo Patri, quod eum dignátus erat inter mártyres adnumerári et partem cálicis Christi accípere.
1. Mémoire de saint Polycarpe, évêque et martyr, disciple de saint Jean et le dernier témoin de l’âge apostolique. À l’âge de quatre-vingt-six ans, l’an 167, sous les empereurs Marc Antoine et Lucius Aurèle Commode, dans l’amphithéâtre de Smyrne, devant le proconsul et tout le peuple, il fut livré aux flammes, et sur le bûcher rendit grâce à Dieu le Père qui l’avait jugé digne d’être compté au nombre des martyrs et de participer à la coupe du Christ.
2. Apud Sírmium in Pannónia, sancti Siréni seu Sinéri, mártyris, qui, hortulánus, a mulíere quadam delátus, quam lascíviæ causa ipse increpáverat, et a iúdice reténtus, se christiánum conféssus est et, cum diis sacrificáre noluísset, abscísso cápite occúbuit.
2. À Sirmium en Pannonie, vers 307, saint Sérène ou Sénère, martyr. Jardinier, il fut dénoncé par une femme d’officier, à qui il avait reproché des intentions coupables ; arrêté sur l’ordre du juge, il confessa qu’il était chrétien et, comme il refusait de sacrifier aux dieux, il eut la tête tranchée.
3. Wenlóchii in Anglia, sanctæ Milbúrgæ, vírginis et monastérii loci abbatíssæ, e stirpe régia Merciórum.
3. À Wenlock en Angleterre, vers 722, sainte Milburge, vierge. Fille du roi de Mercie, elle introduisit la vie monastique dans les domaines de son père, en faisant construire un couvent, dont elle fut la seconde abbesse.
4. Mogúntiæ in Francónia Germániæ, sancti Willigísi, epíscopi, pastoráli zelo exímii.
4*. À Mayence en Franconie, l’an 1011, saint Willigis, évêque, dont le zèle pastoral fut remarquable.
5. Apud Stylum in Calábria, sancti Ioánnis, qui, mónachus factus sub orientálium Patrum institútis, Therístes seu Messor appellári méruit, quia summa erga egénos caritáte motus messóribus adiuméntum præbére assuéverat.
5. À Style en Calabre, vers 1127, saint Jean, qui fut admis chez les moines grecs vivant sous la Règle de saint Basile et mérita le surnom de Thériste ou Moissonneur, parce que, poussé par une grande charité pour les pauvres, il avait l’habitude de prêter son aide aux moissonneurs.
6*. Flaviobrígæ in Vascónia Hispániæ, beátæ Raphǽlæ de Villalónga Ybarra, quæ mater septem filiórum, cóniuge consentiénte, vota religiósa emísit et Institútum Sorórum Angelórum Custódum fundávit ad puéllas tuéndas et in viam præceptórum Dómini dirigéndas.
6*. À Bilbao au Pays basque espagnol, en 1900, la bienheureuse Raphaëlle Ybarra de Villalonga. Mère de sept enfants, elle émit les vœux de religion avec le consentement de son mari et fonda l’Institut des Sœurs des Anges gardiens pour protéger les jeunes filles et les diriger sur la voie des commandements du Seigneur.
7*. Ad Gálliæ litus ante Rupifórtium, in navi servitútis, beáti Nicolái Tabouillot, presbyteri et mártyris, qui, párochus, gállica perturbatióne sæviénte, propter sacerdótium deténtus est, demum in valetudinário civitátis morbo consúmptus.
7*. À Rochefort, en 1795, le bienheureux Nicolas Tabouillot, prêtre de Verdun et martyr. Curé de paroisse quand survint la Révolution française, il fut arrêté à cause de son sacerdoce, détenu dans des conditions inhumaines sur un bateau négrier et enfin consumé par la maladie dans l’hôpital de la ville.
8*. Romæ, beátæ losephínæ (ludíttæ Adelhéidis) Vannini, vírginis, quæ Congregatiónem Filiárum Sancti Camílli ad infirmórum servítium fundávit.
8*. À Rome, en 1911, la bienheureuse Joséphine (Judith-Adélaïde Vannini) qui fonda la Congrégation des Filles de Saint-Camille pour le service des malades.
9*. Posnániæ in Polónia, beáti Ludovíci Mzyk, presbyteri Societátis Verbi Divíni et mártyris, qui, pátria more militári a sectatóribus nefáriæ doctrínæ homínibus et fídei infénsæ invása, a vigílibus castri trucidátus Christum ad mortem usque testátus est.
9*. À Poznan en Pologne, l’an 1942, le bienheureux Louis Mzyk, prêtre de la Société du Verbe divin et martyr. Quand sa patrie fut occupée militairement et soumise au régime nazi, il fut détenu dans une forteresse, soumis à la torture, et enfin massacré par un des chefs de la forteresse.
10*. In campo detentiónis Dacháni prope Monáchium Baváriæ in Germánia, beáti Vincéntii Frelichowski, presbyteri, qui, in eádem tempestáte belli, vários in cárceres deportátus numquam a fide vel a pastoráli múnere flexit et, in ægrótis assidéndo morbo corréptus, post longas ærúmnas ad ætérnæ pacis visiónem pervénit.
10*. Au camp de concentration de Dachau en Bavière, l’an 1945, le bienheureux Étienne Frelichowski, prêtre et martyr. Dans les mêmes circonstances, il fut déporté dans diverses prisons, mais ne fléchit jamais de la foi ni de ses devoirs de pasteur. Il subit de longues épreuves et succomba à la maladie contractée en assistant des codétenus malades.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
v. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
v. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.) r. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Is 55, 6-7)
Lecture brève (Is 55, 6-7)
Quærite Dóminum, dum inveníri potest; invocáte eum, dum prope est. Derelínquat ímpius viam suam, et vir iníquus cogitatiónes suas; et revertátur ad Dóminum, et miserébitur eius, et ad Deum nostrum, quóniam multus est ad ignoscéndum.
Cherchez le Seigneur, pendant qu'on peut Le trouver ; Invoquez-Le, tandis qu'Il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et le criminel ses pensées; qu'il revienne au Seigneur, et Il lui fera grâce ; à notre Dieu, car Il pardonne largement.
Verbum Dómini. r. Deo grátias.
Parole du Seigneur. r. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. r. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. r. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. r. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. r. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. r. Amen.
v. Ite in pace. r. Deo grátias.
v. Allez en paix. r. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
Retour en haut