Le 29 oct. 2024 ad Sextam - antiphonale monasticum

params

Vous allez télécharger le contenu de la page actuelle au format MS Word (docx). Cette fonctionnalité est présente sur Societas Laudis car il est utile de pouvoir disposer, lors des interventions d'un choeur dans la liturgie, d'un support papier pour permettre à tous les participants de suivre et de disposer des partitions et des traductions.

Le fichier généré est conçu pour être imprimé au format "livret", au format A5, recto-verso en pliant les feuilles en deux. La plupart des imprimantes proposent cette option.

Il comporte une numérotation des pages, et est ensuite modifiable pour permettre le cas échéant une personalisation. Les partitions sont présentées de façon à permettre une lecture facile, en favorisant une mise en page évitant que les notes soient coupées, et d'une largeur conforme à ce que l'on trouve dans le Graduale romanum. Les textes sont disposés en deux colonnes par page, les traductions étant positionnées à la même hauteur que le texte latin pour faciliter la compréhension de ceux qui ne maîtriseraient pas cette langue.

Feria V 12 Martii 2026
Quarto Idus Martii, luna vigesima tertia.
Die 12 martii
1. Thevéste in Numídia, sancti Maximiliáni, mártyris, qui, Victóris veteráni fílius et ipse conscríptus, Dióni procónsuli respóndit christifidéli militáre non licére; et cum sacraméntum milítiæ recusavísset, gládio animadvérti iussus est.
1. À Thébeste en Numidie, l’an 295, saint Maximilien, martyr. Fils du vétéran Victor, et requis lui-même par la conscription, quand le proconsul Dion lui dit : “Sois soldat et reçois le signe de l’enrôlement”, il répondit : “Je n’ai que faire de votre signe. Je porte le signe du Christ, mon Dieu. Je ne peux servir dans l’armée, car je suis chrétien.” Le proconsul le condamna pour avoir refusé le serment militaire et donna l’ordre de le mettre à mort par l’épée : il avait vingt et un ans.
2. Nicomedíæ in Bithynia, commemorátio sanctórum mártyrum Mÿgdonis, presbyteri, Eugénii, Máximi, Domnæ, Mardónii, Smarágdi et Hilárii, qui sínguli síngulis diébus suffocáti sunt, ut céteris metus incuterétur.
2. Commémoraison des saints martyrs de Nicomédie en Bithynie, l’an 303 : Mygdon, prêtre, Eugène, Maxime, Domna, Mardoine, Smaragde et Hilaire, qui furent étouffés successivement, à des jours différents, pour inspirer de la crainte aux autres.
3. Ibídem, pássio sancti Petri, mártyris, qui, cum Diocletiáni imperatóris cubiculárius esset et libérius mártyrum supplícia quererétur, eiúsdem augústi iussu in médium addúcitur ac primo suspénsus diutíssime flagris tortus est, deínde in cratícula igne assátus. Dorothéus et Gorgónius autem, eídem cubículo regis præpósiti, reclamántes, simílibus pæne supplíciis affécti sunt et ad últimum láqueo necáti.
3. Au même lieu, la même année, la passion de saint Pierre, martyr. Officier de la chambre de Dioclétien, comme il se plaignait avec trop de liberté des supplices infligés aux martyrs, l’empereur le fit amener pour ce motif devant lui, ordonna d’abord de le suspendre, de le déchirer longuement à coups de fouet, d’arroser ses plaies de sel et de vinaigre, enfin de le brûler à petit feu sur un gril. De la sorte, il fut vraiment l’héritier de la foi et du nom de Pierre. Dorothée et Gorgon, préposés aussi à la chambre impériale, ayant protesté, perdirent la vie étouffés, après des combats variés.
4. Romæ in cœmetério Pontiáni ad Ursum pileátum, deposítio sancti Innocéntii papæ Primi, qui sanctum Ioánnem Chrysóstomum deféndit, Hierónymum consolátus est et Augustínum approbávit.
4. À Rome, au cimetière de Pontien “À l’Ours affranchi”, en 417, la mise au tombeau de saint Innocent Ier, pape, qui prit la défense de saint Jean Chrysostome, consola saint Jérôme et approuva saint Augustin.
5. In civitáte Leonénsi in Británnia Armórica, sancti Pauli Aureliáni, primi epíscopi huius civitátis.
5. Au pays de Léon en Bretagne Armorique, au VIe siècle, saint Paul Aurélien, premier évêque de la cité.
6. Romæ apud sanctum Petrum, deposítio sancti Gregórii papæ Primi, cognoménto Magni, cuius memória die tértia septémbris, scílicet die ordinatiónis eius, recólitur.
6. À Rome près de saint Pierre, en 604, la mise au tombeau du pape saint Grégoire Ier, surnommé le Grand, dont la mémoire est rappelée le 3 septembre, jour de son ordination.
7. Sigriánæ in Bithynia in monastério Agri Magni, deposítio sancti Theóphanis, cognoménto Chronógraphi, qui, ex ditíssimo pauper mónachus factus, a Leóne Arméno imperatóre ob sacrárum Imáginum cultum biénnio in cárcere deténtus est et inde in Samothráciam deportátus, ubi, ærúmnis conféctus, spíritum réddidit.
7. Dans l’île de Samothrace, en 817, le trépas de saint Théophane, surnommé le Chronographe. De très riche familier de l’empereur, il se fit pauvre et moine. Devenu supérieur du monastère de Grand-Champ, qu’il avait construit près de Sigriane en Bithynie, il défendit le culte des saintes images au second Concile de Nicée, et à cause de cela, il fut détenu en prison pendant deux ans par l’empereur Léon l’Arménien et de là déporté à Samothrace, où, épuisé par les épreuves, il rendit l’âme.
8*. Vintóniæ in Anglia, sancti Elphégi, epíscopi, qui, iam mónachus, cœnobíticæ vitæ instauratiónem summópere curávit.
8*. À Winchester en Angleterre, l’an 951, saint Elphège, évêque, qui fut d’abord moine, et qui eut le plus grand soin de restaurer la vie cénobitique.
9*. In civitáte Sancti Geminiáni in Etrúria, beátæ Finæ, vírginis, quæ inde a téneris annis diutúrnam ac gravem infirmitátem invícta patiéntia soli Deo confísa pértulit.
9*. À San Geminiano en Toscane, l’an 1253, la bienheureuse Fine, vierge, qui supporta, depuis son plus jeune âge, une longue et cruelle maladie, avec une patience inaltérable, mettant toute sa confiance en Dieu.
10*. Arétii in Etrúria, beátæ lustínæ Francucci Bezzoli, vírginis ex Ordine Sancti Benedícti et reclúsæ.
10*. À Arezzo, également en Toscane, l’an 1319, la bienheureuse Justine Francucci Bezzoli, vierge, moniale bénédictine, qui termina sa vie en recluse.
11*. Recinéti in Picéno Itáliæ, beáti Hierónymi Gherarducci, presbyteri ex Ordine Eremitárum Sancti Augustíni, qui ad pacem et concórdiam populórum procurándam incúbuit.
11*. À Recineto dans les Marches, l’an 1335, le bienheureux Jérôme Gherarducci, prêtre de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin, qui s’employa à procurer au peuple la concorde et la paix.
12. In urbe Guiyang provínciæ Guangxi Sinárum, sancti Ioséphi Zhang Dapeng, mártyris, qui, lúmine fídei accépto, vixdum baptizátus missionáriis et catechístis domum apéruit atque paupéribus, ægrótis et púeris omnímodo subvénit, donec ad crucis supplícium ductus est, lácrimas tamen gáudio effúndens, quod pro Christo mori dignus existimátus esset.
12. À Guiyang dans la province chinoise de Guangxi, en 1815, saint Joseph Zhang Dapeng, martyr. Quand il eut reçu la lumière de la foi et tout juste baptisé, il ouvrit sa maison aux missionnaires et aux catéchistes, secourut de toutes les manières les pauvres, les malades, les enfants, et à la fin, dénoncé par un cousin, il fut jeté en prison et étranglé.
13*. Cracóviæ in Polónia, beátæ Angelæ Salawa, vírginis e Tértio Ordine Sancti Francísci, quæ, in doméstico servítio totam vitam dégere éligens, humíliter inter fámulas vixit et in summa paupertáte ad Dóminum migrávit.
13*. À Cracovie en Pologne, l’an 1922, la bienheureuse Angèle Salawa, vierge du Tiers-Ordre de Saint-François, qui travailla toute sa vie comme domestique, vivant humblement parmi les servantes, et mourut dans une extrême pauvreté.
Í4. Matútæ in Ligúria Itáliæ, sancti Aloysii Orione, presbyteri, qui Parvam Operam a Divína Providéntia instítuit pro bono iúvenum et ómnium derelictórum.
14. À San Remo en Ligurie, l’an 1940, Saint Louis Orione, prêtre, qui fonda la Petite Œuvre de la divine Providence, pour le bien des jeunes et de tous les abandonnés.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
v. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
v. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.) r. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Is 55, 6-7)
Lecture brève (Is 55, 6-7)
Quærite Dóminum, dum inveníri potest; invocáte eum, dum prope est. Derelínquat ímpius viam suam, et vir iníquus cogitatiónes suas; et revertátur ad Dóminum, et miserébitur eius, et ad Deum nostrum, quóniam multus est ad ignoscéndum.
Cherchez le Seigneur, pendant qu'on peut Le trouver ; Invoquez-Le, tandis qu'Il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et le criminel ses pensées; qu'il revienne au Seigneur, et Il lui fera grâce ; à notre Dieu, car Il pardonne largement.
Verbum Dómini. r. Deo grátias.
Parole du Seigneur. r. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. r. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. r. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. r. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. r. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. r. Amen.
v. Ite in pace. r. Deo grátias.
v. Allez en paix. r. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
Retour en haut