Le 29 oct. 2024 ad Sextam - antiphonale monasticum

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Sabbato 28 Martii 2026
Quinto Kalendas Aprilis, luna nona.
Die 28 martii
1. Tarsi in Cilícia, sancti Cástoris, mártyris.
1. À Tarse en Cilicie, saint Castor, martyr.
2. Commemorátio sanctórum mártyrum Prisci, Malchi et Alexándri. Hi tres, in persecutióne Valeriáni imperatóris, cum in suburbáno agéllo Cæsaréæ in Palæstína habitárent, ubi cæléstis martyrii corónæ proponeréntur, ultro iúdicem divíno fídei ardóre succénsi adiérunt et quod tantum in sánguinem desævíret piórum obiurgárunt; quos ille contínuo ob Christi nomen béstiis trádidit devorándos.
2. Commémoraison des saints martyrs de Césarée de Palestine : Prisque, Malchus et Alexandre. En 260, durant la persécution de Valérien, ces trois chrétiens, qui demeuraient dans une métairie des faubourgs de la ville, voyant que l’on décernait dans la ville les glorieuses couronnes du martyre, embrasés du zèle divin de la foi, allèrent de leur plein gré se présenter au juge et lui reprochèrent tant de cruauté à répandre le sang des fidèles ; celui-ci, sans tarder, à cause du nom du Christ, les livra aux bêtes pour être dévorés.
3. Heliópoli in Phœnícia, sancti Cyrílli, diáconi et mártyris, qui sub luliáno Apóstata imperatóre immániter occísus est.
3. À Héliopolis en Phénicie, vers 362, saint Cyrille, diacre et martyr, qui, sous Julien l’Apostat, fut victime des atrocités bestiales des païens.
4. Alexandríæ in Ægýpto, sancti Protérii, epíscopi, qui féria quinta in Cena Dómini a monophysítis ásseclis prædecessóris sui Dióscori intra tumúltum pópuli crudéliter occísus est.
4. À Alexandrie, en 454, saint Protère, évêque, qui fut sauvagement massacré le jour de la Cène du Seigneur par des monophysites partisans de son prédécesseur Dioscore, dans un tumulte du peuple.
5. Cabillóni in Burgúndia Gálliæ, deposítio sancti Gunthrámni, regis Francórum, qui thesáuros suos ecclésiis et paupéribus erogávit.
5. À Chalon-sur-Saône, en 592, le trépas de saint Gontran, roi de Bourgogne, qui expia ses fautes dans la pénitence et la piété et multiplia les dons en faveur des pauvres, des églises et des monastères.
6. Apud montem Olÿmpum in Bithynia, sancti Hilariónis, hegúmeni monastérii Peleceténsis, qui pro cultu sanctórum Imáginum strénue decertávit.
6. Près du mont Olympe en Bithynie, au VIIIe siècle, saint Hilarion, higoumène du monastère de Pélécète, qui combattit avec force pour le culte des saintes images.
7. Cistércii in Burgúndia, sancti Stéphani Harding, abbátis, qui de Molísmo áliis cum mónachis véniens huic célebri præfuit cœnóbio, fratres convérsos instítuit, Bernárdum illum cum trigínta sóciis excépit ac duódecim monastéria fundávit, quæ Chartæ caritátis vínculo iunxit, ut nulla esset discórdia, sed una caritáte, una régula similibúsque consuetudínibus ágerent mónachi.
7. À Cîteaux en Bourgogne, l’an 1134, saint Étienne Harding, abbé. Venu de Molesmes en ce monastère avec d’autres moines, il en devint l’abbé, institua les frères convers, accueillit le futur saint Bernard avec huit compagnons et fonda douze monastères, qu’il unit par le lien de la Charte de Charité, pour qu’il n’y ait aucune discorde, mais que les moines agissent par une même charité, avec une même Règle et des coutumes semblables.
8*. Nasi apud Messánam in Sicília, sancti Coni, mónachi sub orientálium disciplína, qui, e peregrinatióne ad loca sancta regréssus, cum paréntes vita functos reperísset, totam rem familiárem egénis distríbuit vitámque anachoréticam ampléxus est.
8*. Près de Naso en Sicile, l’an 1236, le saint Conon, moine. Au retour d’un pèlerinage aux lieux saints, apprenant la mort de ses parents, il distribua aux pauvres tout son héritage et embrassa la vie d’anachorète, sous la Règle de saint Basile.
9*. Monticiáni apud Senas in Etrúria, beáti Antónii Patrizi, presbyteri ex Ordine Eremitárum Sancti Augustíni, qui verus fuit fratrum et próximi amátor.
9*. À Montalcino, près de Sienne en Toscane, l’an 1311, le bienheureux Antoine Patrizi, prêtre de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin, qui fut un véritable ami de ses frères et de son prochain.
10 . Turónis in Gállia, beátæ Ioánnæ Maríæ de Maillé, quæ, cóniuge in bello interfécto, ad inópiam redácta et a suis domo eiécta, derelícta at ómnibus in céllula pæne reclúsa apud convéntum Minórum vixit, panem mendícans sed tota in Deo confísa.
10*. À Tours, en 1414, la bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé, veuve. Son mari mort à la guerre, sa famille la rendit responsable de la perte de leurs biens ; elle fut expulsée du château de Silly, réduite à la misère, repoussée des siens, et vécut à peu près recluse dans une cellule près du couvent des Mineurs, mendiant son pain, mais mettant toute sa confiance en Dieu seul.
11*. Eboráci in Anglia, beáti Christóphori Wharton, presbyteri et rriártyris sub Elísabeth regína Prima, qui propter sacerdótium patíbuli supplíciis tráditus est.
11*. À York en Angleterre, l’an 1600, le bienheureux Christophe Wharton, prêtre et martyr. En raison de son sacerdoce, sous la reine Élisabeth Ière, il fut livré aux supplices du gibet.
12*. Andégavi in Gállia, beátæ Renátæ Maríæ Feillatreau, mártyris, quæ, nupta, gállica perturbatióne sæviénte, propter fidelitátem Ecclésiæ cathólicæ servátam cápite obtruncáta est.
12*. À Angers, en 1794, la bienheureuse Renée-Marie Feillatreau, veuve et martyre, qui, sous la Révolution française, à cause de sa fidélité à l’Église catholique, fut guillotinée.
13. Premísliæ in Polónia, sancti Ioséphi Sebastiáni Pelczar, epíscopi, fundatóris Congregatiónis Ancillárum a Sacro Corde Iesu et magístri exímii vitæ spiritális.
13. À Przemcysl en Pologne, l’an 1924, saint Joseph-Sébastien Pelczar, évêque, fondateur de la Congrégation des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus et excellent maître de vie spirituelle.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
v. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
v. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.) r. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Is 50, 5-7)
Lecture brève (Is 50, 5-7)
Dóminus Deus apéruit mihi aurem; ego autem non rebellávi, retrórsum non ábii. Dorsum meum dedi percutiéntibus et genas meas velléntibus: fáciem meam non avérti ab increpatiónibus et sputis. Dóminus Deus auxiliátor meus; ídeo non sum confúsus, ídeo pósui fáciem meam ut petram duríssimam, et scio quóniam non confúndar.
Le Seigneur m'a ouvert l'oreille ; et moi, je n'ai pas résisté, je ne me suis pas retiré en arrière. J'ai livré mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe : je n'ai pas dérobé mon visage aux outrages et aux crachats. Le Seigneur m'est venu en aide ; c'est pourquoi l'outrage ne m'a point abattu, c'est pourquoi j'ai rendu ma face semblable à pierre très dure, et je savais que je ne serais pas confondu.
Verbum Dómini. r. Deo grátias.
Parole du Seigneur. r. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. r. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. r. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. r. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. r. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. r. Amen.
v. Ite in pace. r. Deo grátias.
v. Allez en paix. r. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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