Le 29 oct. 2024 ad Sextam - antiphonale monasticum

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Feria VI 17 Aprilis 2026
Quintodecimo Kalendas Maii, luna vigesima nona.
Die 17 aprilis
1. Meliténe in Arménia, sanctórum mártyrum Petri, diáconi, et Hermógenis, eius minístri.
(En Suisse, Mémoire de saint Pierre Canisius. Notice à prendre le 21 décembre, n° 1).
2. In Pérside, pássio sancti Simeónis bar Sabas, epíscopi Seleucíæ et Ctesiphóntis, qui, iubénte Sápore Persárum rege Secúndo, comprehénsus ferróque onústus, cum solem adoráre noluísset et de Dómino Iesu Christo voce líbera et constantíssima testátus esset, primum carceráli ergástulo cum turba centum ámplius sociórum ex episcopátu, presbyterátu et divérsis clericórum ordínibus aliquámdiu macerátus est; deínde, féria sexta in Passióne Dómini, ómnibus ante Simeónis óculos, qui unumquémque eórum strénue exhortabátur, gládio iugulátis, novíssime et ipse decollátus est.
1. À Mélitène en Arménie, l’an 341, vers le IVe siècle, les saints martyrs Pierre, diacre, et Hermogène, son serviteur.
3. Item commemorántur plúrimi mártyres, qui post óbitum sancti Symeónis per totam Pérsidis regiónem pro Christi nómine sub eódem rege Sápore gládio cædi iussi sunt; inter quos sanctum Usthazádes, aulæ régiæ eunúchus, qui regis Sáporis nutrícius fúerat et, sæviénte primo persecutiónis æstu, mar rium súbiit in aula Artaxérxis, fratris ipsíus Sáporis, in Adiabéna província.
2. En Perse, l’an 341, la passion de saint Siméon bar Sabas, évêque de Séleucie et Ctésiphon. Par ordre du roi des Perses Sapor II, il fut arrêté, chargé de fers et, comme il refusait d’adorer le soleil et qu’il rendait témoignage au Seigneur Jésus Christ d’une voix libre et assurée, il fut d’abord enfermé dans une prison pour esclaves avec une troupe de plus de cent compagnons, parmi lesquels des évêques, des prêtres et des clercs de divers ordres. Ils y furent détenus longtemps, puis, le vendredi de la Passion du Seigneur, tous les compagnons de Siméon furent égorgés sous ses yeux, pendant qu’il exhortait vivement chacun d’eux. Il fut enfin lui-même décapité, le dernier de tous. Avec lui souffrirent encore Abdécalas et Ananie, ses prêtres, personnages très distingués.
4. Derthónæ in Ligúria, sancti Innocéntii, epíscopi.
3. On commémore également un grand nombre de martyrs, qui, après la mort de saint Siméon, furent frappés par l’épée à travers toute la Perse, pour le nom du Christ, sous le même roi Sapor, de 341 à 345. En Perse, l’an 341, la passion de saint Usthazadès, eunuque de la cour royale. Il avait été le père nourricier du roi Sapor II et, quand se leva le premier orage de la persécution, il renia la foi, mais, grâce à l’évêque saint Siméon, il fit pénitence de sa faute et, le Vendredi saint, il subit le martyre dans le palais d’Artaxercès, frère du roi Sapor, dans la province d’Adiabène.
5. Meliténe in Armenia, sancti Acácii, epíscopi, qui in Concílio Ephesíno advérsus Nestórium fidem orthodóxam vindicáverat aC dein a sede iniúste depósitus est.
4. À Tortone en Ligurie, au IVe siècle, saint Innocent, évêque.
6. Viénnæ in Burgúndia, sancti Pantágathi, epíscopi.
5. À Mélitène en Arménie, vers 435, saint Acace, évêque, qui, au Concile d’Éphèse, revendiqua la foi orthodoxe contre Nestorius, et ensuite fut injustement chassé de son siège.
7*. In ínsula Egga inter Ebúdes interióres Scótiam prospiciéntes, sanctórum Donnáni, abbátis, atque sociórum quinquagínta et duórum monachórum, qui Paschália sollémnia celebrántes a pirátis igne vel gládio occísi sunt.
6. À Vienne en Gaule, l’an 540, saint Pantagathe, évêque, réputé un des plus saints et des plus savants évêques de son temps.
8. Córdubæ in Vandalícia Hispániæ regióne, sanctórum mártyrum Elíæ, presbyteri iam senis, Pauli et Isidóri, monachórum adhuc iuveníli ætáte, qui in Maurórum persecutióne ob christiánæ fídei professiónem interémpti sunt.
7*. Dans l’île d’Eigg dans les Hébrides, au large de l’Écosse, en 614, les saints Domnan, abbé, et ses cinquante-deux moines, qui furent tués par des pirates par le feu ou l’épée, alors qu’ils célébraient les fêtes pascales.
9. In monastério Casæ Dei apud Arvérnam in Gállia, sancti Robérti, abbátis, qui in eúndem locum, ubi solitárius commorabátur, fratres aggregávit et non parvam multitúdinem verbo prædicatiónis vitæque exémplo Dómino lucrátus est.
8. À Cordoue en Andalousie, l’an 856, les saints martyrs Élie, prêtre, déjà avancé en âge, Paul et Isidore, moines encore jeunes, qui furent mis à mort par ordre de Mohammed, fils d’Abdérame II, à cause de leur profession de foi chrétienne.
10. In monastério Molisménsi in Gállia, sancti Robérti, abbátis, qui, vitam monásticam simpliciórem strictiorémque quærens, iam cœnobiórum cónditor et rector indeféssus, necnon eremitárum præféctus et monásticæ disciplínæ restitútor exímius, Cisterciénse monastérium fundávit ac primus abbas rexit et in Molisménsi, quo abbas redíerat, in pace quiévit.
9. Au monastère de la Chaise-Dieu en Auvergne, l’an 1067, saint Robert, abbé, qui vécut d’abord dans la solitude, puis en ce même lieu rassembla des frères et gagna au Seigneur une foule considérable par la parole de sa prédication et l’exemple de sa vie.
11*. Perúsiæ in Umbria, beáti lacóbi de Cerquéto, presbyteri ex Ordine Eremitárum Sancti Augustíni, qui læte ægritúdinis tolerándæ præbuit exémplum.
10. Au monastère de Molesmes, en 1111, saint Robert, abbé. À la recherche d’une vie monastique plus simple et plus stricte, il fonda et dirigea infatigablement des couvents de cénobites, il fut à la tête de groupes d’ermites et rétablit la vie monastique selon la Règle de saint Benoît, en fondant le monastère de Cîteaux dont il fut le premier abbé. Mais c’est à Molesmes, où il dût retourner comme abbé pour la troisième fois, qu’il mourut en paix.
12*. Pisis in Etrúria, beátæ Claræ Gambacorti, quæ, adhuc aduléscens cóniuge orbáta, hortánte sancta Catharína Senénsi, ibídem primum monastérium Sancti Domínici fundávit sub austerióre régula atque soróribus prudéntia et caritáte pr fuit, patris fratrúmque suórum homicídis parcens.
11*. À Pérouse en Ombrie, l’an 1367, le bienheureux Jacques de Cerqueto, prêtre de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin, qui offrit un exemple de joie en supportant la maladie.
13*. Matríti in Hispánia, beátæ Maríæ Annæ a Iesu Navarro de Guevara, vírginis, quæ, patris dissentiónibus victis, hábitum Ordinis Beátæ Maríæ Vírginis de Mercéde suscépit et preces pænitentiásque pro míseris et afflíctis adhíbuit.
12*. À Pise en Toscane, l’an 1419, la bienheureuse Claire Gambacorta. Mariée à douze ans, veuve à quinze ans, elle fonda en cette ville, sur l’exhortation de sainte Catherine de Sienne, le premier monastère de Saint-Dominique sous une observance rigoureuse de la Règle, dirigea ses Sœurs avec prudence et charité et pardonna à ceux qui avaient tué son père et ses frères.
14*. Londínii in Anglia, beáti Henríci Heath, presbyteri ex Ordine Fratrum Minórum et mártyris, sub Cárolo rege Primo propter solum sacerdótium Tybúrni carnífici tráditi.
13*. À Madrid, en 1624, la bienheureuse Marie-Anne de Jésus Navarro de Guevara, vierge, qui vint à bout des oppositions de son père, reçut l’habit de Notre-Dame de la Merci, et eut recours aux prières et aux pénitences pour les miséreux et les affligés.
15*. Saltu in província Quebecénsi Cánadæ, beátæ Catharínæ Tekakwitha, vírginis, quæ, inter natívos Indiános orta, die Páschatis baptizáta, quam virginitátem nondum christiána serváre stúduit, earn Deo óbtulit, etsi minis multísque vexatiónibus afflícta.
14*. À Londres, en 1643, le bienheureux Henri Heath, prêtre de l’Ordre des Mineurs et martyr, condamné à mort et livré au bourreau, uniquement à cause de son sacerdoce, sous le roi Charles Ier.
15*. À Sault dans le Québec, en 1680, sainte Catherine Tekakwitha, vierge. Née dans une tribu indienne, baptisée le jour de Pâques, elle offrit à Dieu la virginité qu’elle s’était appliquée à conserver avant d’être chrétienne, même si elle fut en butte à des menaces et à de multiples vexations. (canonisée le 21 octobre 2012 par Benoît XVI)
** A Madagascar, en 1947 le bienheureux Lucien Botovasoa père de famille, « martyr de la foi et de la charité (Béatifié le 24 juin 2012 par Benoît XVI
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
v. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
v. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.) r. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (1Cor15,13-14.16-17.20)
Lecture brève (1Cor15,13-14.16-17.20)
Si resurréctio mortuórum non est, neque Christus suscitátus est! Si autem Christus non suscitátus est, inánis est ergo prædicátio nostra, inánis est et fides vestra. Nam si mórtui non resúrgunt, neque Christus resurréxit; quod si Christus non resurréxit, stulta est fides vestra; adhuc estis in peccátis vestris. Nunc autem Christus resurréxit a mórtuis, primítiæ dormiéntium.
S'il n'y a pas de résurrection des morts, le Christ non plus n'est point ressuscité. Et si le Christ n'est point ressuscité, notre prédication est donc vaine, et vaine aussi est votre foi. Car si les morts ne ressuscitent point, le Christ non plus n'est pas ressuscité. Si le Christ n'est pas ressuscité, votre foi est vaine. Mais maintenant le Christ est ressuscité d'entre les morts, comme prémices de ceux qui se sont endormis.
Verbum Dómini. r. Deo grátias.
Parole du Seigneur. r. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. r. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. r. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. r. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. r. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. r. Amen.
v. Ite in pace. r. Deo grátias.
v. Allez en paix. r. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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