Sabbato 18 Aprilis 2026
Quartodecimo Kalendas Maii, luna triginta.
Die 18 aprilis
1. Meliténe in Arménia, sanctórum Hermógenis et Elpídii, mártyrum.
1. À Mélitène en Arménie, les saints martyrs Hermogène et Elpide.
2. In Pérside, sancti Pusícii, mártyris, qui, præféctus artíficum Sáporis regis Secúndi, cum presbyterum Ananíam titubántem corroborásset, collo perforáto Sábbato Sancto occúbuit, insígnem locum adipíscens in catérva mártyrum post sanctum Symeónem trucidatórum.
2. En Perse, l’an 341, saint Pusice, martyr. Surintendant des ouvriers du roi Sapor II, parce qu’il avait relevé le courage du prêtre Ananie qui tremblait, il eut lui-même, sur l’ordre du roi, le cou percé et la langue arrachée, et périt de ce supplice cruel le Samedi saint, lendemain de la mort de saint Siméon.
3*. Fani in Picéno Itáliæ, sancti Eusébii, epíscopi, qui sanctum Ioánnem papam Primum a Theodoríco rege Constantinópolim missum comitátus est et post réditum in cárcerem coniéctum secútus.
3*. Commémoraison de saint Eusèbe, évêque de Fano dans les Marches, qui accompagna le pape saint Jean Ier envoyé à Constantinople par le roi Théodoric, et, au retour, fut emprisonné à Ravenne comme lui, et y mourut vers 526.
4*. Leiglínii in Hibérnia, sancti Lasreáni seu Molássii, abbátis, qui celebratiónis paschális morem románum pacífice in insula exténdit.
4*. À Leighlin en Irlande, l’an 639, saint Lasérian ou Molaise, qui fit accepter pacifiquement dans l’île la manière romaine de calculer la date de Pâques.
5. In cœnóbio Laubiénsi in Hannónia, sancti Ursmári, epíscopi et abbátis, qui Régulam sancti Benedícti propagávit et pópulum ad fidem christiánam addúxit.
5. Au monastère de Lobbes dans le Hainaut, en 713, saint Ursmer, évêque et abbé, qui propagea la Règle de saint Benoît et amena à la foi chrétienne les habitants de la Thiérache.
6. Constantinópoli, sanctæ Anthúsæ, vírginis, quæ, fília Constantíni Coprónymi imperatóris, in páuperes iuvándos, servos rediméndos, ecclésias reparándas monasteriáque ædificánda omnem impéndit opem et sanctimoniálium vestem a sancto Tarásio epíscopo recépit.
6. À Constantinople, en 811, sainte Anthuse, vierge. Fille de l’empereur Constantin Copronyme, elle apporta tous ses soins à aider les pauvres, à racheter les esclaves, à réparer les églises, à construire des monastères, et reçut elle-même, des mains de l’évêque saint Taraise, le voile des vierges.
7. In Ægína ínsula, sanctæ Athanásiæ, víduæ, dein solitáriæ et hegúmenæ, monástica observántia et virtútibus illústris.
7. Dans l’île d’Égine en Grèce, au IXe siècle, sainte Athanasie, qui fut deux fois veuve, puis higoumène, célèbre par sa fidélité aux observances monastiques et par ses vertus.
8. Ibídem, sancti Ioánnis Isáuri, mónachi, qui, discípulus sancti Gregórii Decapolítæ, sub Leóne Arméno irriperatóre pro defensióne sanctórum Imáginum strénue decertávit.
8. À Constantinople, après 842, saint Jean l’Isaurien, moine. Disciple de saint Grégoire le Décapolite et ami de saint Joseph l’Hymnographe, il fut un champion de la défense des saintes images sous l’empereur Léon l’Arménien.
9. Córdubæ in Vandalícia Hispániæ regióne, sancti Perfécti, presbyteri et mártyris, qui a Mauris, quod in Mahométi doctrínam inveherétur firmitérque Christi fidem profiterétur, in cárcererri reclúsus est, dein gládio trucidátus.
9. À Cordoue en Andalousie, l’an 850, saint Parfait, moine et martyr. Parce qu’il s’en était pris à la doctrine de Mahomet et avait confessé fermement sa foi dans le Christ Fils de Dieu, il fut mis en prison par les Maures et ensuite tué d’un coup d’épée.
10. Brugis in Flándria, beáti Idesbáldi, abbátis, qui, in sæculo mox uxóre orbátus et trigínta adhuc annos in cúria cómitum munéribus functus, ætáte matúrus Dunénse monastérium ingréssus est, cui tértius duódecim annos sancte præfuit.
10*. À Bruges dans les Flandres, en 1167, le bienheureux Idesbald, abbé. Il vécut d’abord dans le monde, et devenu bientôt veuf, il s’acquitta pendant trente ans de diverses fonctions à la cour des comtes, puis, à l’âge mûr, il entra au monastère de Dune, dont il fut le troisième abbé et qu’il gouverna saintement.
11. Medioláni in Langobárdia, sancti Galdíni, epíscopi, qui civitáti propter bella impérii evérsæ instaurándæ stúduit et, contióne advérsus hæréticos hábita, spíritum Deo réddidit.
11. À Milan, en 1176, saint Galdin, évêque, qui s’employa à restaurer la cité détruite à cause des guerres de l’empire et rendit son âme à Dieu en achevant de prêcher un sermon contre les hérétiques.
12*. In Monte Regáli in Aprútio, beáti Andréæ, presbyteri ex Ordine Eremitárum Sancti Augustíni, qui in prædicatiónerri in Itália et Gállia se impéndit.
12*. À Monte Reale dans les Abruzzes, en 1479, le bienheureux André, prêtre de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin, qui se dépensa a prêcher en Italie et en France.
13*. In civitáte Gandía in pago Valentíno ad oram Hispániæ, beáti Andréæ Hibernón, religiósi ex Ordine Fratrum Minórum, qui, iúvenis a latrónibus pecúlio expoliátus, dehinc paupertátem mire cóluit.
13*. À Gandie, dans la région de Valence en Espagne, l’an 1602, le bienheureux André Hibernon, religieux de l’Ordre des Mineurs. Dévalisé par des voleurs quand il avait vingt ans, à partir de là, il pratiqua de manière admirable la pauvreté.
14*. Pontísaræ apud Parísios in Gállia, beátæ Maríæ ab Incarnatióne (Bárbaræ) Avrillot, quæ, materfamílias probáta et múlier devotíssima, Carmélum in Gálliam introdúxit et quinque fundávit monastéria, donec, cóniuge defúncto, ipsa vitam religiósam proféssa est.
14*. À Pontoise, en 1618, la bienheureuse Marie de l’Incarnation (Barbe Avrillot). Épouse de Pierre Acarie, mère de famille expérimentée, femme très pieuse, elle introduisit en France la branche féminine du Carmel réformé par sainte Thérèse en fondant cinq monastères et, à la mort de son mari, elle-même fit profession de vie monastique dans le carmel d’Amiens, puis fut assignée à celui de Pontoise, où elle finit ses jours.
15*. Andégavi in Gállia, beáti Ioséphi Moreau, presbyteri et mártyris, qui in gállica perturbatióne in ódium fídei christiánæ féria sexta in Passióne Dómini decollátus est.
15*. À Angers, en 1794, le bienheureux Joseph Moreau, prêtre et martyr, qui durant la Révolution française, fut guillotiné en haine de la foi chrétienne, le vendredi de la Passion du Seigneur.
16*. Senis in Etrúria, beátæ Sabínæ Petrilli, vírginis, quæ Congregatiónem Sorórum a Sancta Catharína Senénsi instítuit ad puellárum egenárum et páuperum necessitátibus subveniéndum.
16*. À Sienne en Toscane, l’an 1923, la bienheureuse Sabine Petrilli, vierge, qui fonda la Congrégation des Sœurs de Sainte-Catherine de Sienne, pour subvenir aux besoins des jeunes filles pauvres.
17*. In óppido Majdanek prope Lublínum in Polónia, beáti Románi Archutowski, presbyteri et mártyris, qui, in cárcerem propter christiánam confessiónem ab aliénis milítibus coniéctus est et fame morbóque afféctus ad glóriam pervénit ætérnam.
17*. À Majdanek, près de Lublin en Pologne, l’an 1943, le bienheureux Romain Archutowski, prêtre de Varsovie et martyr. Jeté en prison par des soldats du régime nazi d’occupation, à cause de son sacerdoce, il y souffrit les sévices, la faim, la maladie et succomba le dimanche des Rameaux.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (1Cor15,13-14.16-17.20)
Lecture brève (1Cor15,13-14.16-17.20)
Si resurréctio mortuórum non est, neque Christus suscitátus est! Si autem Christus non suscitátus est, inánis est ergo prædicátio nostra, inánis est et fides vestra. Nam si mórtui non resúrgunt, neque Christus resurréxit; quod si Christus non resurréxit, stulta est fides vestra; adhuc estis in peccátis vestris. Nunc autem Christus resurréxit a mórtuis, primítiæ dormiéntium.
S'il n'y a pas de résurrection des morts, le Christ non plus n'est point ressuscité. Et si le Christ n'est point ressuscité, notre prédication est donc vaine, et vaine aussi est votre foi. Car si les morts ne ressuscitent point, le Christ non plus n'est pas ressuscité. Si le Christ n'est pas ressuscité, votre foi est vaine. Mais maintenant le Christ est ressuscité d'entre les morts, comme prémices de ceux qui se sont endormis.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.