Le 29 oct. 2024 ad Sextam - antiphonale monasticum

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Feria III 5 Maii 2026
Tertio Nonas Maii, luna decima septima.
Die 5 maii
1. Autissiodóri in Gállia Lugdunénsi, sancti loviniáni, lectóris et mártyris.
1. À Auxerre, au IIIe siècle, saint Jovinien, lecteur et martyr.
2. Alexandríæ in Ægýpto, sancti Euthymii, diáconi et mártyris.
2. À Alexandrie, vers 305, saint Euthyme, diacre et martyr.
3. Commemorátio sancti Máximi, epíscopi Hierosolymitáni, qui a Maximíno Daza Cæsare, post óculum effóssum pedémque igníto ferro adústum, ad metálla damnátus est; atque, liber inde abíre permíssus et Ecclésiæ Hierosolymitánæ præpósitus, ibi, confessiónis glória præclárus, in pace tandem quiévit.
3. Commémoraison de saint Maxime, évêque de Jérusalem. Condamné par le César Maximin Daia à avoir un œil arraché et un pied brûlé au fer chaud, il fut ensuite envoyé aux mines. Remis en liberté et placé à la tête de l’Église de Jérusalem, il y mourut enfin en paix, vers 350, avec la gloire d’avoir confessé le Christ.
4*. Tréviris in Gállia Bélgica, sancti Brittónis, epíscopi, qui gregem suum a Priscilliáni erróribus deféndit, sed una cum sanctis Ambrósio Mediolanénsi et Martino Turonénsi frustra conátus est feróciæ resístere eórum, qui Priscilliáni eiúsque asseclárum necem petiérunt.
4*. À Trèves en Gaule Belgique, l’an 386, saint Britton, évêque, qui défendit son troupeau contre les erreurs de Priscillien, mais, avec saint Ambroise de Milan et saint Martin de Tours, s’efforça en vain de résister à la férocité de ceux qui réclamaient la mort de Priscillien et de ses partisans.
5. Areláte in Província, sancti Hilárii, epíscopi, qui, ex erémo Lirinénsi ad episcopátum invítus promótus, minibus suis labórans, una túnica æstáte ac híeme indútus pedibúsque iter confíciens, amórem suum paupertátis ómnibus apéruit; oratióni, ieiúniis et vigíliis déditus atque verbi ministério indesinénter insístens, peccatóribus Dei misericórdiam monstrávit, órphanos suscépit et quidquid argénti basílicæ civitátis habuérunt ad captivórum redemptiónem prótinus destinávit.
5. À Arles, en 449, saint Hilaire, évêque. Retiré de l’île de Lérins et élu malgré lui à l’épiscopat, il ouvrit à tous son amour de la pauvreté, travaillant de ses mains, vêtu hiver comme été d’une seule tunique, marchant toujours à pied. Assidu à la prière, aux jeûnes et aux veilles, appliqué continuellement au ministère de la parole, il montra aux pécheurs la miséricorde de Dieu, accueillit des orphelins et destina d’un coup tout ce qu’il y avait d’argent dans la basilique de la ville pour racheter des captifs.
6. Viénnæ in Gállia Lugdunénsi, sancti Nicétii, epíscopi.
6. À Vienne sur le Rhône, au Ve siècle, saint Nizier, évêque.
7. Medioláni in Ligúria, sancti Gerúntii, epíscopi.
7. À Milan, vers 472, saint Géronce, évêque.
8*. Marciánæ in Gállia Bélgica, sancti Maurónti, abbátis et diáconi, qui sancti Amándi discípulus fuit.
8*. À Marchiennes dans l’Artois, en 702, saint Mauront, diacre et abbé, qui fut disciple de saint Amand.
9. Lemóvici in Aquitánia, sancti Sacerdótis, qui, primum mónachus et abbas, deínde epíscopus, vitam monásticam postrémo exígere elégit.
9. À Limoges, en 720, saint Sacerdos, évêque. Avant l’épiscopat, il fut d’abord moine puis abbé et choisit de terminer sa vie en moine.
10. Hildésiæ in Saxónia Germániæ, sancti Godehárdi, epíscopi, qui primum abbas monastérii Alténsis ália monastéria visitávit atque instaurávit, sancto Bernwárdo mox in sede episcopáli succédens bonum Ecclésiæ suæ promóvit, regulárem disciplínam clero státuit et scholas apéruit.
10. À Hildesheim en Saxe, l’an 1038, saint Godard, évêque. D’abord abbé de Nideraltaich, il visita et restaura d’autres monastères, puis succédant bientôt à saint Bernward sur le siège épiscopal d’Hildesheim, il s’appliqua à promouvoir le bien de son Église, établit une discipline régulière pour son clergé et institua des écoles.
11. In Calábria, sancti Leónis, eremítæ, qui, contemplatióni operibúsque pro paupéribus déditus, in monastério Africi prope Rhégium Iúlii ab ipso cóndito óbiit.
11*. En Calabre, vers le XIIe siècle, saint Léon, ermite, qui s’adonna à la contemplation et aux œuvres de charité envers les pauvres, et qui mourut dans le monastère qu’il avait fondé près de Reggio.
12*. Ventíaci apud Turónos in Gállia, sancti Avertíni, diáconi, qui, sancturri Thomam Becket in exsílium secútus, post huius necem Ventíacum revérsus vitam egit eremíticam.
12*. À Venzay en Touraine, l’an 1189, saint Avertin, diacre, qui suivit en exil saint Thomas Becket et, après le meurtre de son évêque, retourna à Tours et mena la vie érémitique près de Venzay.
13. Leocátæ in Sicília, sancti Angeli, presbyteri ex Ordine Carmelitárum et mártyris.
13. À Licata en Sicile, vers 1225, saint Ange, prêtre de l’Ordre des Carmes et martyr, tué par des sicaires aux gages du seigneur du lieu, à qui il reprochait sa vie scandaleuse.
14*. Recinéti in Picéno Itáliæ, beáti Benvenúti Mareni, religiósi ex Ordine Minórum.
14*. À Recanati dans les Marches, en 1289, le bienheureux Bienvenu Mareni, religieux de l’Ordre des Mineurs, remarquable par son observance de la Règle et son humilité.
15*. Neápoli in Campánia, beáti Núntii Sulprizio, qui, órphanus, crure cárie infestáto et córpore exháusto, æquo hilaríque ánimo ómnia sústulit et ómnibus ádfuit, dolóris consórtes magnópere consolátus est et inops ínopum omnímodo sublevávit misériam.
15*. À Naples, en 1836, le bienheureux Nunzio Sulprizio. Orphelin, la jambe infectée de carie, le corps épuisé, il supporta tout d’un cœur tranquille et joyeux, assistant les autres malades, consolant grandement ses compagnons de douleur et, dans sa pauvreté, soulageant de toutes les manières la misère des pauvres. Il mourut à l’âge de dix-neuf ans.
16*. Somáschæ prope Bérgomum in Itália, beátæ Catharínæ Cittadini, vírginis, quæ, iam inde a puerítia paréntibus orbáta, húmilis ac sápiens præcéptrix, institutióni puellárum páuperum ac christiánæ doctrínæ summópere provídit, quaprópter Institútum Sorórum Ursulinárum a Somáscha fundávit.
16*. À Somasque, près de Bergame en Lombardie, l’an 1857, la bienheureuse Catherine Cittadini, vierge. Privée de ses parents dès son enfance, préceptrice humble et compétente, elle pourvut avec le plus grand soin à l’éducation des jeunes filles pauvres et à la doctrine chrétienne, et fonda pour cela l’Institut des Sœurs Ursulines de Somasque.
17*. Dresdæ in Germánia, beáti Gregórii Frąckowiak, religiósi e Societáte Verbi Divíni et mártyris, qui, belli témpore in cárcerem coniéctus, secúris ictu pro Christo occúbuit.
17*. À Dresde en Allemagne, l’an 1943, le bienheureux Grégoire Frackowiak, religieux de la Société du Verbe divin et martyr. Sous l’occupation nazie de la Pologne, il s’offrit à la place de compatriotes, comme s’il était responsable de tracts invitant à la résistance. Il fut arrêté, jeté en prison et décapité.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
v. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
v. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.) r. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (1Cor15,13-14.16-17.20)
Lecture brève (1Cor15,13-14.16-17.20)
Si resurréctio mortuórum non est, neque Christus suscitátus est! Si autem Christus non suscitátus est, inánis est ergo prædicátio nostra, inánis est et fides vestra. Nam si mórtui non resúrgunt, neque Christus resurréxit; quod si Christus non resurréxit, stulta est fides vestra; adhuc estis in peccátis vestris. Nunc autem Christus resurréxit a mórtuis, primítiæ dormiéntium.
S'il n'y a pas de résurrection des morts, le Christ non plus n'est point ressuscité. Et si le Christ n'est point ressuscité, notre prédication est donc vaine, et vaine aussi est votre foi. Car si les morts ne ressuscitent point, le Christ non plus n'est pas ressuscité. Si le Christ n'est pas ressuscité, votre foi est vaine. Mais maintenant le Christ est ressuscité d'entre les morts, comme prémices de ceux qui se sont endormis.
Verbum Dómini. r. Deo grátias.
Parole du Seigneur. r. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. r. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. r. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. r. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. r. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. r. Amen.
v. Ite in pace. r. Deo grátias.
v. Allez en paix. r. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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