Feria II 25 Maii 2026
Octavo Kalendas Iunii, luna septima.
Die 25 maii
1. Sancti Bedæ Venerábilis, presbyteri et Ecclésiæ doctóris, qui, fámulus Christi ab anno ætátis octávo cunctum vitæ tempus Girvi in Northúmbria Angliæ in eódem monastério péragens, omnem meditándis et exponéndis Scriptúris óperam dedit atque inter observántiam disciplínæ reguláris et cotidiánam cantándi in ecclésia curam semper aut díscere ant docére aut scríbere dulce hábuit.
1. Mémoire de saint Bède le Vénérable, prêtre et docteur de l’Église qui passa toute sa vie au service du Christ. Orphelin à l’âge de sept ans, il fut confié, au monastère de Wearmouth, à saint Benoît Biscop, puis par celui-ci à saint Céolfrid, au monastère de Jarrow en Northumbrie où il vécut comme moine tout le reste de sa vie, tout occupé à méditer et à commenter les saintes Écritures, à pratiquer avec soin l’observance régulière, à chanter chaque jour les louanges divines, trouvant son plaisir à apprendre, à enseigner et à écrire, jusqu’à sa mort en 735.
2. Sancti Gregórii papæ Séptimi, qui olim Hildebrándus vitam monásticam duxit et multis legatiónibus pontífices témporis sui adiúvit in Ecclésiæ reformatióne; ad Petri cáthedram evéctus, Ecclésiæ libertátem a potestáte príncipum magna auctoritáte fortíque ánimo vindicávit et sanctitátem sacerdótii strénue deféndit; quaprópter Roma discédere coáctus, Salérni in Campánia in exsílio óbiit.
2. Mémoire de saint Grégoire VII, pape. Sous le nom d’Hildebrand, il mena à Rome la vie monastique et, chargé de diverses missions, il aida les pontifes de son temps dans la réforme de l’Église. Élevé sur la chaire de Pierre, il revendiqua, face au pouvoir des princes, la liberté de l’Église avec une grande autorité et un esprit résolu, et défendit avec force la sainteté du clergé. Pour cela il fut contraint de fuir Rome et mourut en exil à Salerne en Campanie, l’an 1085.
3. Sanctæ Maríæ Magdalénæ de’ Pazzi, vírginis ex Ordine Carmelitárum, quæ Floréntiæ in Etrúria abscónditam in Christo vitam oratiónis et abnegatiónis duxit pro Ecclésiæ reformatióne eníxe orans et, multis donis a Deo insigníta, soróres
3. Mémoire de sainte Marie-Madeleine de Pazzi, vierge de l’Ordre du Carmel. Elle mena à Florence, en Toscane, une vie cachée dans le Christ, de prière et de renoncement, priant assidûment pour la réforme de l’Église et, enrichie par Dieu de multiples dons, elle conduisit fort bien ses sœurs à la perfection. Elle mourut en 1607. 4
egrégie ad perfectiónem diréxit.
4. À Atelle en Campanie, au IIIe ou IVe siècle, saint Canion, évêque et martyr.
4. Atéllæ in Campánia, sancti Caniónis, epíscopi et mártyris.
5. À Milan, commémoraison de saint Denis, évêque. Relégué en Arménie pour la foi catholique par l’empereur Constance, il y mourut, vers 361, d’une mort presque semblable à celle des martyrs.
5. Medioláni in Ligúria, commemorátio sancti Dionysii, epíscopi, qui, ab imperatóre Constántio ariáno in Arméniam pro fide cathólica relegátus, ibídem propióre mártyrum título vitam exhalávit.
6*. À Florence en Toscane, à la fin du IVe ou au début du Ve siècle, saint Zénobe, évêque.
6. Floréntiæ in Etrúria, sancti Zenóbii, epíscopi.
7. Au monastère de Montenoy au pays de Troyes, au VIIe siècle, saint Lyé, abbé.
7. In cœnóbio Mentuníaco apud Trecas in Gállia, sancti Leónis, abbátis.
8. À Malmesbury en Angleterre, l’an 709, la mise au tombeau de saint Aldhelm, évêque et abbé. Célèbre par son érudition, il fut d’abord abbé de Malmesbury, puis devint le premier évêque de Sherborne, tout en gouvernant son monastère, et mourut à Doulting, au cours d’une visite pastorale.
8. In Anglia, sancti Aldhélmi, epíscopi, qui, vir doctrína scriptísque célebris, iam abbas Malmesburiénsis, primus quoque epíscopus Scireburniénsis inter Sáxones occidentáles ordinátus est.
9*. À Pennalba, dans les Asturies en Espagne, vers 925, saint Gennade. Abbé du monastère de cette ville, puis évêque au même lieu, il fut conseiller des rois, mais, poussé par le désir du cloître, il déposa sa charge épiscopale pour passer le reste de sa vie en moine, et il se retirait parfois dans la solitude où il mourut.
9*. Pennálbæ in Astúria Hispániæ, sancti Gennádii, qui, ex abbáte epíscopus eiúsdem sedis factus, regum suásor fuit, sed, claustri desidério motus, dignitátem episcopálem depósuit, ut réliquos annos vitæ mónachus et aliquándo solitárius exígeret.
10*. À Villamagna près de Florence en Toscane, l’an 1245, le bienheureux Gérard Meccati, qui fut membre de l’Ordre de Saint-Jean à Jérusalem, se dépensa pour l’amour du Christ à recevoir les pèlerins et à soulager les malades et, de retour dans son pays, mena une vie d’anachorète.
10*. Villæ Magnæ apud Floréntiam in Etrúria, commemorátio beáti Gerárdi Mecatti, qui, vestígiis sancti Francísci sédulo adhærens, bona sua paupéribus distríbuit et, in erémum secéssus, pro Christi amóre in peregrínos recipiéndos atque infírmis subveniéndum se impéndit.
11. En Italie, près de Montesanto dans les Marches, en 1346, le trépas de saint Gérard ou Géry. Jadis comte de Lunel, au diocèse de Maguelone, il vécut d’abord dans la solitude près du pont du Gard, puis entraîné par la tempête au cours d’un pèlerinage par mer en Terre sainte, il mourut sur la route d’Ancône.
11*. Apud Montem Sanctum in Picéno Itáliæ, tránsitus sancti Gérii, qui, quondam comes de Lunáte, solitáriam vitam egit et in peregrinatióne sancta óbiit.
12*. À Faenza en Émilie, l’an 1483, le bienheureux Jacques-Philippe (André Bertoni), prêtre de l’Ordre des Servites de Marie, remarquable par son don des larmes et son extrême humilité.
12*. Favéntiæ in Flamínia, beáti lacóbi Philíppi (Andréæ) Bertoni, presbyteri ex Ordine Servórum Maríæ, lacrimárum dono et summa humilitáte insígnis.
13. Au Tonkin, en 1865, saint Pierre Doan Van Vân, martyr. Catéchiste et responsable de la paroisse de Bau No, à l’âge de quatre-vingts ans, sous l’empereur Tu Duc, il confirma par son sang la fermeté de sa foi.
13. In Tunquíno, sancti mártyris Petri Doàn Văn Vân, qui, catechísta et curátor parćèciæ Bäu Up, sub imperatóre Th Dúc constántiam fídei sánguine octogenárius firmávit.
14. À Paris, en 1865, sainte Madeleine-Sophie Barat, vierge, qui fonda la Société du Sacré-Cœur de Jésus et travailla beaucoup pour la formation chrétienne des jeunes filles.
14. Parísiis in Gállia, sanctæ Magdalénæ Sóphiæ Barat, vírginis, quæ Societátem a Sacro Corde Iesu fundávit et pro christiána puellárum institutióne valde adlaborávit.
15. À Munyonyo en Ouganda, l’an 1886, saint Denis Ssebuggwawo, martyr. Âgé de seize ans, au roi Mwanga qui l’interrogeait, il affirma avoir enseigné à deux jeunes attachés à la cour les rudiments de la foi chrétienne. À cause de cela, le roi lui-même le transperça de sa lance.
15. In loco Munyonyo in Ugánda, sancti Dionysii SsebuggwaWo, mártyris, qui, sédecim annos natus, cum regi Mwanga interrogánti se duos áulicos docuísse christiánæ fídei rudiménta affirmavísset, ab ipso rege láncea confóssus est.
16. À Catatlan, au pays de Guadalajara au Mexique, en 1927, la passion de saint Christophe Magallanès et Augustin Caloca, prêtres et martyrs, victimes de la persécution religieuse en ce pays. Prêtres dans la même paroisse, ils furent fusillés ensemble. Leur mémoire est célébrée le 27 mai avec celle de leurs compagnons.
16. In óppido Catatlán territórii Guadalaiarénsis in México, sanctórum Christóphori Magallanes et Augustíni Caloca, presbyterórum et mártyrum, qui in persecutióne mexicána, Christo regi strénue confísi, corónam adépti sunt.
17*. Au camp de travaux forcés de Javas en Moldavie, l’an 1951, le bienheureux Nicolas Cehelskyij, prêtre de Lvov en Ukraine et martyr. Sous le régime athée soviétique, il succomba aux tortures atroces qui lui furent infligées.
17*. In campo detentiónis óppidi Jaeas in Moldávia, beáti Nicolái Cehelskyj, presbyteri et mártyris, qui sub regímine persecutiónis erga religiónem, passiónis suæ torménta fortitúdine fídei superávit.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Iudt 13, 18-19)
Lecture brève (Iudt 13, 18-19)
Benedícta tu es, fília, a Deo excélso præ ómnibus muliéribus, quæ sunt super terram. Et benedíctus Dóminus, Deus noster, qui creávit cælum et terram, qui diréxit te in vulnus cápitis príncipis inimicórum nostrórum. Quóniam non discédet laus tua a corde hóminum memorántium virtútis Dei usque in sempitérnum.
Ma fille, tu es bénie par le Seigneur, le Dieu très haut, plus que toutes les femmes qui sont sur la terre. Béni soit le Seigneur, créateur du ciel et de la terre, qui a conduit ta main pour trancher la tête au plus grand de nos ennemis. Il a rendu aujourd'hui ton nom si glorieux, que ta louange ne disparaîtra pas de la bouche des hommes, qui se souviendront éternellement de la puissance du Seigneur.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.