Feria II 1 Iunii 2026
Kalendis Iunii, luna quartodecima.
Die 1 iunii
1. Memória sancti lustíni, mártyris, qui philósophus veram sapiéntiam in Christi veritáte ágnitam íntegre secútus est atque móribus asséruit, assértam dócuit, scriptis propugnávit, morte Romæ complévit sub Marco Aurélio Antoníno imperatóre. Cum enim Apológiam pro religióne christiána imperatóri porrexísset et coram Rústico præfécto tráditus se christiánum proféssus esset, cápite damnátus est.
1. Mémoire de saint Justin, martyr. Philosophe, quand il eut découvert la vraie sagesse dans la vérité du Christ, il la suivit entièrement, la montra dans son comportement, l’enseigna, la défendit par ses écrits et mit le sceau à son témoignage par sa mort à Rome, sous l’empereur Marc Aurèle, entre 163 et 167. Après avoir présenté à l’empereur son Apologie pour la religion chrétienne, il fut traduit devant le préfet Rusticus, se déclara chrétien et fut condamné à mort.
2. Ibídem, sanctórum Charitónis et Charíti, Evelpísti et lerácis, Pœónis et Liberiáni, mártyrum, qui, eiúsdem lustíni discípuli, simul cum eo gloriósam accepérunt corónam.
2. Avec lui sont commémorés ses disciples : les saints martyrs Chariton, et Charite, Évelpiste et Hiéron, Pacon et Libérien, qui reçurent en même temps que lui la couronne de gloire.
3. Alexandríæ in Ægýpto, sanctórum mártyrum Ammónis, Zenónis, Ptolomæi, Ingenis, mílitum, et Theóphili senis, qui, tribunálibus adstántes, cum quidam christiánus, in supplíciis pósitus, trepidáret et iam prope ad negándum declináret, vultu, óculis ac nútibus illum conabántur erígere. Cumque hac de causa clamor totíus pópuli in eos prosilíret, prorumpéntes in médium se christiános esse testáti sunt; per quorum victóriam Christus, qui suis earn ánimi constántiam déderat, gloriosíssime triumphávit.
3. À Alexandrie, en 249, les saints martyrs Ammon, Zénon, Ptolémée, Ingénès, soldats, et le vieillard Théophile. Sous l’empereur Dèce, alors qu’un chrétien, soumis à la torture, vacillait et était prêt à apostasier, les quatre soldats de service au tribunal et le vieil homme cherchaient par leur visage, leurs regards et leurs gestes, à le soutenir. Le peuple alors se retourna contre eux, mais ils se hâtèrent de monter sur l’estrade et de se déclarer chrétiens. Par leur victoire, le Christ, qui avait donné aux siens cette force d’âme, triompha glorieusement.
4. Lycópoli item in Ægýpto, sanctórum mártyrum Ischyriónis, doctóris mílitum, et aliórum quinque mílitum, qui, Arriáno præfécto Ìubénte, sub Décio imperatóre pro Christi fide divérso mortis génere perémpti sunt.
4. À Lycopolis, également en Égypte, vers 250, le saint martyr Ischyrion, commandant militaire et cinq autres soldats. Sur l’ordre du préfet Arianus, ils furent mis à mort de diverses manières, pour la foi du Christ.
5. Bonóniæ in Æmília, sancti Próculi, mártyris, qui pro christiána veritáte trabálibus clavis transfíxus est.
5. À Bologne en Émilie, vers 300, saint Procule, martyr, qui fut percé de clous de poutre pour la foi chrétienne.
6. Apud Montem Falcum in Umbria, sancti Fortunáti, presbyteri, qui, ut fertur, assíduo labóre paupéribus pauper et ipse subvénit et vitam suam pro frátribus profúdit.
6. Près de Montefalco en Ombrie, au IVe ou Ve siècle, saint Fortunat, prêtre, qui, dit-on, pauvre lui-même, subvint aux pauvres par son labeur continuel et donna sa vie pour ses frères.
7. In ínsula Lirinénsi in Província, sancti Caprásii, solitárii, qui cum sancto Honoráto illuc secéssit et vitæ monásticæ inítium dedit.
7. À l’île de Lérins en Provence, vers 430, saint Caprais, solitaire, qui se retira là avec saint Honorat et y donna naissance à la vie monastique.
8*. Arvérnæ in Aquitánia, sancti Flori, a quo nomen accépit monastérium super eius túmulum elevátum, necnon cívitas atque sedis episcopális.
8*. En Auvergne, saint Flour, dont le nom fut donné au monastère élevé sur sa tombe, ainsi qu’à la ville et au siège épiscopal.
9*. In Británnia Minóre, sancti Ronáni, epíscopi, qui ex Hibérnia transfretávit et per silvas vitam duxit eremíticam.
9*. En Bretagne, au VIIe ou VIIIe siècle, saint Ronan, évêque, qui vint d’Irlande et mena dans les bois une vie d’ermite.
10*. In agro Licestriénsi in Anglia, sancti Wistáni, mártyris, qui, e régia Merciórum prosápia, cum incestuóso matris regéntis matrimónio obstitísset, tyránni gládio occísus est.
10*. Sur le territoire de Leicester en Angleterre, l’an 849, saint Wistan, martyr. Jeune roi de Mercie, il s’opposa au mariage de sa mère régente, qu’il jugeait incestueux, et fut tué d’un coup d’épée par le prétendant.
11. Tréviris in Rhenánia Lotharíngiæ, sancti Simeónis, qui, patre græco Syracúsis natus, cum eremíticam vitam apud Béthlehem et in monte Sina duxísset et longe peregrinátus esset, reclúsus demum in turri Nigræ Portæ civitátis óbiit.
11. À Trèves en Rhénanie, l’an 1035, saint Siméon. Né à Syracuse d’un père grec, il mena une vie d’ermite à Bethléem et au Mont Sinaï, pèlerina longtemps et mourut enfin en reclus dans la tour de la Porte Noire de Trèves.
12. In monastério Onniénsi in território Burgénsi in Castélla Hispániæ regióne, sancti Enecónis, abbátis, viri pacífici, quem mórtuum ipsi ludæi et Mauri deflevérunt.
12. Au monastère d’Oña, dans la province de Burgos en Castille, vers 1060, saint Inigo, abbé, homme pacifique, qui fut pleuré même par les Juifs et les Maures.
13*. Albæ Pompéiæ in Subalpínis, beáti Theobáldi, qui, amóre paupertátis motus, totam remísit pecúniam víduæ cuídam et, báiulus efféctus humilitáte, ónera aliórum sústulit.
13*. À Alba dans le Piémont, en 1150, le bienheureux Thibaud, qui, poussé par l’amour de la pauvreté, laissa à une veuve tout son argent et, devenu porte-faix par humilité, aidait les autres à porter leur charge.
14*. Urbíni in Picéno Itáliæ, beáti Ioánnis Pelingotto, e Tértio Ordine Sancti Francísci, qui, mercátor, álios magis quam se locupletábat et reclúsus cellam tantum deserébat, ut páuperes et ægrótos adiuváret.
14. À Urbino dans les Marches, en 1304, le bienheureux Jean Pelingotto, du Tiers-Ordre de saint François. Humble et pauvre de cœur, dans son métier de marchand, il enrichissait les autres plus que lui-même. Vivant en reclus, il ne sortait de sa cellule que pour venir en aide aux pauvres et aux malades.
15*. Londínii in Anglia, beáti Ioánnis Storey, mártyris, qui, iurisperítus, Románo Pontífici fidelíssimus, post cárceres et exsílium propter cathólicam fidem cápite damnátus, Tybúrni per suspéndii cruciátus ad gáudia ætérna transívit.
15*. À Londres, en 1571, le bienheureux Jean Storey, martyr. Homme de loi, demeuré très fidèle à l’évêque de Rome, il connut la prison et l’exil et, sous la reine Élisabeth Ière, condamné à mort à cause de son attachement à la foi catholique, il subit à Tyburn les supplices de la pendaison.
16*. Omúræ in Iapónia, beatórum mártyrum Alphónsi Navarrete, ex Ordine Prædicatórum, Ferdinándi a Sancto loseph de Ayala, ex Ordine Eremitárum Sancti Augustíni, presbyterórum, et Leónis Tanaka, religiósi e Societáte Iesu, qui in ódium fídei christiánæ ex edícto suprémi ducis Hidetada simul decolláti sunt.
16*. À Omura au Japon, en 1617, les bienheureux martyrs Alphonse Navarrete, dominicain, Ferdinand de Saint-Joseph de Ayala, ermite de Saint-Augustin, tous deux prêtres, et Léon Tanaka, religieux jésuite, qui, en vertu d’un édit du chef suprême Tokugawa, furent décapités ensemble en haine de la foi chrétienne.
17*. In navi servitútis ad áncoram ante portum Rupifórtii in Gállia deligáta, beáti Ioánnis Baptístæ Vernoy de Montjournal, presbyteri et mártyris, qui, canónicus Molinénsis, tempóribus gállicæ perturbatiónis propter sacerdótium ad víncula navália damnátus, tábido morbo conféctus óbiit.
17*. Dans la baie devant le port de Rochefort, en 1794, le bienheureux Jean-Baptiste Vernoy de Montjournal, prêtre d’Autun et martyr. Chanoine de Moulins, au moment de la Révolution française, il fut, en raison de son sacerdoce, déporté sur un bateau négrier. Atteint de maladie pédiculaire, il mourut relégué sous une écoutille, comme un lépreux, sans perdre sa patience et sa douceur.
18. In urbe Hong ten in Tunquíno, sancti Ioséphi Túc, mártyris, qui, iúvenis agrícola, cum crucem calcáre recusásset, plúries in custódia cónditus et cruciátus est, dein sub imperatóre Tu Duc cápite truncátus.
18. À Hung Yén au Tonkin, en 1862, saint Joseph Tuc, martyr. Jeune paysan, il refusa de fouler aux pieds la croix et, pour cela, fut emprisonné plusieurs fois, maltraité et enfin décapité sous l’empereur Tu Duc.
19*. Placéntiæ in Itália, beáti Ioánnis Baptístæ Scalabrini, epíscopi, qui Ecclésiæ huius multímodis óperam navávit, sedulitáte conspícuus erga sacerdótes, agrícolas et operários, sed máxime curam adhíbuit pro migrántibus in Américæ civitátes, pro quibus Pias Societátes a Sacro Corde cóndidit.
19*. À Plaisance en Émilie, l’an 1905, le bienheureux Jean-Baptiste Scalabrini, évêque. Il s’activa de mille manières pour le bien de son Église, prenant le plus grand soin des prêtres, des paysans, des ouvriers, mais, par-dessus tout, des migrants dans les villes d’Amérique, et fonda pour eux les Pieuses associations du Sacré-Cœur.
20. Messánæ in Sicília Itáliæ, sancti Hanníbalis Maríæ Di Francia, presbyteri, qui Congregatiónes fundávit Rogationistárum a Corde Iesu et Filiárum a Divíno Zelo, ad rogándum Dóminum, ut Ecclésiam suam sanctis sacerdótibus uberáret, et magnam curam in órphanos consúmens manus Dei misericórdes exténdit ad ínopes.
20. À Messine en Sicile, l’an 1927, saint Annibal-Marie Di Francia, prêtre, qui fonda les Congrégations des Rogationistes du Cœur de Jésus et des Filles du Zèle divin, pour demander au Seigneur de donner à son Église de saints prêtres.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 39,6-8)
Lecture brève (Eccli 39,6-8)
Iustus cor suum tradet ad vigilándum dilúculo ad Dóminum, qui fecit illum, et in conspéctu Altíssimi deprecábitur. Apériet os suum in oratióne et pro delíctis suis deprecábitur. Si enim Dóminus magnus volúerit, spíritu intellegéntiæ replébitur.
Il appliquera son coeur à veiller dès le matin auprès du Seigneur qui l'a créé, et il priera en présence du Très-Haut. Il ouvrira sa bouche pour la prière, et il demandera pardon pour ses péchés. Car si le souverain Seigneur le veut, Il le remplira de l'esprit d'intelligence.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.