Sabbato 6 Iunii 2026
Octavo Idus Iunii, luna decima nona.
Die 6 iunii
1. Sancti Norbérti, epíscopi, qui, móribus austérus atque totus unióni cum Deo et Evangélii prædicatióni déditus, prope Laudúnum in Gállia Canonicórum Regulárium Ordinem Præ rnonstraténsem instítuit et, Magdebúrgi in Saxónia pastor exírnius efféctus, vitam christiánam reformávit et fidem diffúndere ad vicínas gentes stúduit.
1. Mémoire de saint Norbert, évêque. De mœurs austères, tout entier donné à l’union avec Dieu et à la prédication de l’Évangile, il fonda à Prémontré près de Laon l’Ordre des Chanoines Réguliers et, devenu évêque de Magdebourg en Saxe, il réforma dans son Église la vie chrétienne et s’employa à répandre la foi chez les peuples voisins. Il mourut en 1134.
2. Romæ via Aurélia miliário secúndo, sanctórum Artémii et Paulínæ, mártyrum.
2. À Rome, au second mille sur la voie Aurélienne, les saints martyrs Artème et Pauline.
3. Scetis in Ægýpto, sancti Bessariónis, anachorétæ, qui pro Dei amóre mendícus et peregrínus éxstitit.
3. À Scété en Égypte, au IVe siècle, saint Bessarion, anachorète, qui vécut en mendiant et vagabond pour l’amour de Dieu.
4*. Gratianópoli in Burgúndia, sancti Cerátii, epíscopi, qui sancto Leóni papæ Magno pro lítteris ad Flaviánum scriptis grátias persólvit et gregem suum ab hæresi incólumem servávit.
4*. À Grenoble, vers 452, saint Cérase, évêque, qui remercia saint Léon le Grand pour son Tome à Flavien et préserva son troupeau de l’hérésie.
5. Medioláni in Ligúria, sancti Eustórgii Secúndi, epíscopi, qui, pietáte, iustítia et pastóris virtútibus clarus, insígne baptistérium ædificávit.
5. À Milan, en 518, saint Eustorge II, évêque, qui se fit remarquer par sa piété, sa justice et ses vertus pastorales, et construisit un baptistère de toute beauté.
6*. In Hibérnia, sancti larláthi, epíscopi.
6*. En Irlande, vers 550, saint Jarlath, évêque.
7. In monte lura, sancti Cláudii, qui epíscopus et abbas monastérii Condatiscénsis créditur fuísse.
7. Dans le Jura, vers 703, saint Claude, qui fut, croit-on, évêque et abbé du monastère de Condat.
8. In agro Bononiénsi in Æmília, tránsitus sancti Alexándri, epíscopi Fæsuláni, qui, rédiens e civitáte Pápia, ubi Ecclésiæ suæ bona apud Langobardórum regem ab usurpatóribus vindicáverat, ab his in flúvium deiéctus est et aquis præfocátus.
8. Sur le territoire de Bologne en Émilie, l’an 823, le trépas de saint Alexandre, évêque de Fiesole. En revenant de Pavie, où il avait obtenu de Lothaire, roi des Lombards, les biens dont son Église avait été spoliée, il fut assailli par ceux qui occupaient ces biens et noyé dans une rivière.
9. Constantinópoli, sancti Hilariónis, presbyteri et hegúmeni monastérii Dalmátii nuncupáti, qui ob sacrárum Imáginum cultum cárcerem, flagellatiónes et exsílium invícte passus est.
9. À Constantinople, en 845, saint Hilarion, prêtre, supérieur du monastère dit de Dalmace, qui subit, sans être vaincu, prison, flagellation et exil pour le culte des saintes images.
10*. In ínsulis Orcádibus ad Scótiam respiciéntibus, sancti Colmáni, epíscopi.
10*. Dans l’archipel des Orcades, au nord-est de l’Écosse, vers 1010, saint Colman, évêque.
11. In monastério Cavénsi in Campánia, beáti Falcónis, abbátis.
11*. Au monastère de Cava en Campanie l’an 1146, le bienheureux Falcon, abbé.
12*. Arvérnæ in Aquitánia, sancti Gilbérti, abbátis ex Ordine Præmonstraténsi, qui, primum eremíta, dein Novemfontánis monastérium et nosocomíum exstrúxit.
12*. En Auvergne, l’an 1152, saint Gilbert, abbé de l’Ordre des Prémontrés, qui vécut d’abord en ermite, puis construisit à Neuffontaines un monastère et un hôpital.
13*. Utini in Venétia, beáti Bertrándi, epíscopi Aquileiénsis et mártyris, qui cleri institutióni sédulo provídit, páuperes témpore famis suo sumptu nutrívit, iura Ecclésiæ suæ strénue deféndit et nonagenárius sicariórum íctibus vulnerátus óbiit.
13*. À Udine en Vénétie, l’an 1350, le bienheureux Bertrand, évêque d’Aquilée et martyr. Il pourvut avec soin à la formation du clergé, nourrit les pauvres de ses propres ressources dans une période de famine, défendit énergiquement les droits de son Église et, à l’âge de quatre-vingt-dix ans, tomba sous les coups de gens du comte de Goritz.
14*. Ortónæ in Aprútio, beáti Lauréntii de Villamágna de Másculis, presbyteri ex Ordine Fratrum Minórum, verbi Dei prædicatióne illústris.
14*. À Ortona dans les Abruzzes, en 1535, le bienheureux Laurent de Villamagna, prêtre de l’Ordre des Mineurs, célèbre par sa prédication de la parole de Dieu.
15*. Londínii in Anglia, beáti Guliélmi Greenwood, mártyris, e Cartúsia huius civitátis, qui ob tenácem fidelitátem Ecclésiæ servátam sub Henríco rege Octávo cárceris squalóre, fame et morbo conféctus martyrium complévit.
15*. À Londres, en 1537, le bienheureux Guillaume Greenwood, martyr. Frère convers de la Chartreuse de la ville, à cause de sa fidélité constante à l’Église catholique et au pape, il fut, sous le roi Henri VIII, enfermé dans un cachot infect et y mourut de faim et de maladie.
16. Apud civitátem Sancti Annemúndi in pago Gálliæ Lugdunénsi, sancti Marcellíni Champagnat, presbyteri e Societáte Maríæ, qui Institútum Parvulórum Fratrum Maríæ pro púeris christiáne instituéndis fundávit.
16. À Saint-Chamond dans la région de Lyon, en 1840, saint Marcellin Champagnat, prêtre de la Société de Marie, qui fonda l’Institut des Petits Frères de Marie pour l’éducation chrétienne des enfants.
17. In urbe 1udng M y in Tunquíno, sanctórum mártyrum Petri Dfing et Petri Thuan, piscatórum, atque Vincéntii Dedng, agrícolæ, qui, cum crucem obtérere perseveránter renuíssent, ad ignem damnáti sunt, sub imperatóre TQ Disc.
17. Dans la ville de Luong My au Tonkin, en 1862, les saints martyrs Pierre Dung et Pierre Thuan, pêcheurs, et Vincent Duong, paysan. Pour avoir refusé constamment de fouler la croix aux pieds, ils furent condamnés au bûcher sous l’empereur Tu Duc.
18*. Mexicópoli, tránsitus beáti Raphǽlis Guízar Valencia, epíscopi Veræ Crucis in México, qui témpore persecutiónis exsul ve1 clandestínus munus episcopále strénue exércuit.
18*. À Mexico, en 1938, le trépas du saint Raphaël Guizar Valencia, évêque de Veracruz. Au temps de la persécution mexicaine, il exerça sans relâche son ministère épiscopal, soit en exil, soit dans la clandestinité. (canonisé le 15 octobre 2006 par Benoît XVI)
19*. Sachsenhúsæ in Germánia, beáti Innocéntii Guz, presbyteri ex Ordine Fratrum Minórum Conventuálium et mártyrís, qui, polónus génere, pátria more militári a sectatóribus opiniónum hóminum et religiónis adversárum invása, a vigílibus castrórum detentiónis ob Christi fidem trucidátus est.
19*. Au camp de concentration de Sachsenhausen en Allemagne, l’an 1940, le bienheureux Innocent Guz, prêtre franciscain conventuel et martyr. Dès l’occupation de la Pologne par les troupes du régime nazi, il fut arrêté avec d’autres prêtres, déporté et, après des traitements inhumains, massacré par des gardes du camp.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 34,14-20)
Lecture brève (Eccli 34,14-20)
Spíritus timéntium Dóminum vivet, et in respéctu illíus benedicétur. Spes enim illórum in salvántem illos, et óculi Dei in diligéntes se. Qui timet Dóminum, nihil trepidábit et non pavébit, quóniam ipse est spes eius. Timéntis Dóminum beáta est ánima eius. Ad quem réspicit? Et quis est fortitúdo eius? Oculi Dómini super timéntes eum: protéctor poténtiæ, firmaméntum virtútis, tégimen ardóris et umbráculum meridiáni, custódia offensiónis et adiutórium casus, exáltans ánimam et illúminans óculos, dans sanitátem vitæ et benedictiónem.
Dieu aura soin de l'âme de ceux qui Le craignent, et ils seront bénis par Son regard. Car leur espérance est en Celui qui les sauve, et les yeux de Dieu sont sur ceux qui L'aiment. Celui qui craint le Seigneur ne redoutera rien, et il n'aura point de peur, parce que Dieu même est son espérance. Heureuse l'âme de celui qui craint le Seigneur. Vers qui regarde-t-il, et quel est son appui ? Les yeux du Seigneur sont sur ceux qui Le craignent ; Il est une protection puissante, un soutien solide, un abri contre la chaleur, un ombrage contre l'ardeur du midi, une sauvegarde contre la chute et un secours lorsqu'on est tombé ; Il élève l'âme et illumine les yeux ; Il donne la santé, la vie et la bénédiction.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.