Feria III 4 Augustii 2026
Pridie Nonas Augusti, luna decima octava.
Die 4 augusti
1. Memória sancti Ioánnis Maríæ Vianney, presbyteri, qui, quadragínta ámplius annos par‹æciæ ipsi commíssæ in vico Ars prope Bellícium in Gállia actuósa prædicatióne, oratióne et pæniténtiæ exémplo mirum in modum ministrávit et cotídie púeros et adúltos catechízans, pæniténtes reconcílians atque ardénti caritáte e sacra Eucharístia velut e fonte hausta refúlgens tantópere provéxit, ut longe latéque consília sua diffúnderet et permúltos ad Deum sapiénter dúceret.
Mémoire de saint Jean-Marie Vianney, prêtre. Curé de la paroisse d’Ars, au diocèse de Belley, pendant plus de quarante ans, jusqu’à sa mort en 1859, il accomplit son ministère d’une manière admirable par sa prédication, sa prière continue et son exemple de pénitence. Chaque jour, il catéchisait enfants et adultes, réconciliait les pénitents, et une telle charité, puisée dans la sainte Eucharistie comme à sa source, resplendissait en lui qu’on venait de loin rechercher ses conseils, et qu’il conduisit à Dieu, avec sagesse, un grand nombre de personnes.
2. Commemorátio sancti Aristárchi Thessalonicénsis, qui sancti Pauli Apóstoli fuit discípulus, fidélis comes in itinéribus, tandem concaptívus Romæ.
2. Commémoraison de saint Aristarque de Thessalonique, qui fut disciple de saint Paul, son fidèle compagnon dans ses voyages missionnaires et enfin son compagnon de captivité à Rome.
3. Romæ via Tiburtína, sanctórum lustíni et Crescentiónis, mártyrum.
3. À Rome, sur la voie Tiburtine, en 258, les saints Justin et Crescentius, martyrs.
4. Társiæ in Bithynia, sancti Eleuthérii, mártyris.
4. À Tarse en Bithynie, au IVe siècle, saint Eleuthère, martyr
5. In Pérside, sanctæ Iæ, mártyris sub Sápore rege Secúndo.
5 En Perse, vers 362, sainte Ia, martyre, sous le roi Sapor II.
6. Turónis in Néustria, commemorátio sancti Euphrónii, epíscopi, qui plúribus concíliis ádfuit, plures ecclésias restítuit in urbe, parćècias fundávit in pago et sanctæ Crucis veneratiónem atténte promóvit.
6. À Tours, en 367, saint Euphrone, évêque, qui participa à plusieurs conciles, restaura de nombreuses églises dans la ville, fonda des paroisses dans la campagne et développa la vénération de la sainte Croix.
7*. In silvis Panáiæ prope Catácium in Calábria, sancti Onúphrii, eremítæ, ieiúniis et austeritáte vitæ insígnis.
7.* À Split en Dalmatie, l’an 1180, saint Rainier, évêque et martyr. Il fut d’abord moine, et devenu évêque, eut beaucoup à souffrir pour les droits de l’Église, en premier sur le siège de Cagli, puis sur celui de Split où il mourut, lapidé.
8*. Spálati in Dalmátia, sancti Rainérii, epíscopi et mártyris, qui, ántea mónachus, pro iúribus Ecclésiæ defénsis primum in sede Calliénsi multa passus est, deínde in Spalaténsi lapidátus occúbuit.
8*. À Bologne en Émilie, l’an 1290, la bienheureuse Cécile, vierge, qui reçut des mains de saint l’habit des moniales de l’Ordre des Prêcheurs, et fut un témoin très fidèle de sa physionomie et de son esprit
9*. Bonóniæ in Æmília, beátæ Cæcíliæ, vírginis, quæ sanctimoniálium hábitum a sancto Domínico accépit, cuius vultus et spíritus testis fuit fidelíssima.
9*. À Londres, en 1540, le bienheureux Guillaume Horne, martyr. Moine convers dans la Chartreuse de la ville, il ne se départit jamais de la persévérance à suivre la Règle et de sa fidélité à l’Église catholique. Sous le roi Henri VIII, il fut longtemps détenu en prison, et livré, à la fin, aux supplices du gibet à Tyburn.
10*. Londínii in Anglia, beáti Guliélmi Horne, mártyris, qui, mónachus in Cartúsia huius civitátis, a regulári perseverántia numquam devérsus, sub Henríco rege Octávo diutúrno cárcere afféctus et novíssime Tybúrni patíbuli supplíciis datus, ad déxteram Christi migrávit.
10*. À Montréal au Québec, en 1916, le bienheureux Frédéric Janssoone, prêtre franciscain, qui donna un grand essor aux pèlerinages en Terre sainte pour augmenter la foi.
11*. Marianópoli in Quebéco Cánadæ província, beáti Frideríci Janssoone, presbyteri ex Ordine Fratrum Minórum, qui ad proféctum fídei peregrinatiónes in Terram Sanctam valde propagávit.
11*. En Espagne, à Madrid, dans la persécution qui sévit au cours de la guerre civile, en 1936, le bienheureux martyr, Gonzalve Gonzalo, religieux de l’Ordre de Saint-Jean de Dieu, fusillé par des miliciens.
12*. Matríti in Hispánia, beáti Gundisálvi Gonzalo, religiósi ex Ordine Sancti Ioánnis a Deo et mártyris, qui, persecutióne erga fidem sæviénte, Christi confessiónem sánguine suo confirmávit.
12*. En Espagne, à Barcelone, dans la persécution qui sévit au cours de la guerre civile, en 1936, les bienheureux martyrs : Joseph Batalla Parramon, prêtre, Joseph Rabasa Bentanachs et Gilles Gil Rodicio, religieux salésiens
13*. Barcinóne item in Hispánia, beatórum mártyrum Ioséphi Batalla Parramón, presbyteri, Ioséphi Rabasa Bentanachs et Ægídii GÜ Rodicio, religiosórum, e Societáte Salesiána, qui in eádem persecutióne per certámen fídei vitam accepérunt ætérnam.
13*. Au camp de concentration de Dachau en Bavière, l’an 1942, le bienheureux Henri Krzysztofik, prêtre capucin et martyr. Arrêté avec les autres religieux du couvent de Lublin, il fut déporté dans ce camp et y mourut de mauvais traitements.
14*. Intra castra detentiónis Dacháni prope Monáchium Baváriæ in Germánia, beáti Henríci Krzysztofik, presbyteri et mártyris, qui, témpore belli e Polónia in aliénum cárcerem propter christiánam confessiónem deportátus, per supplícia martyrium consummávit.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 45,19-21)
Lecture brève (Eccli 45,19-21)
Factum est illi in testaméntum ætérnum et sémini eius sicut dies cæli: ministráre illi et fungi sacerdótio et benedícere pópulum suum in nómine eius. Ipsum elégit ab omni vivénte offérre sacrifícium Deo, incénsum et ádipes et incéndere bonum odórem et memoriále et placáre pro pópulo suo. Et dedit illi in præcéptis suis potestátem, in testaméntis iudiciórum: docére Iacob testimónia et in lege sua lucem dare Israel.
Il fut fait avec lui et avec sa race une alliance éternelle, qui durera autant que les jours du ciel, pour qu'il exerçât les fonctions du sacerdoce, célébrât les louanges du Seigneur, et glorifiât Son peuple en Son nom. Il le choisit entre tous les vivants, pour offrir à Dieu les sacrifices, l'encens et la bonne odeur, afin qu'Il Se souvînt de Son peuple et lui fût favorable ; Il lui donna du pouvoir concernant Ses préceptes et le testament de Ses lois, pour apprendre Ses ordonnances à Jacob, et pour donner à Israël la lumière de Sa loi.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.