Dominica 13 Septembris 2026
Idibus Septembris, luna vigesima octava.
Die 13 septembris
1. Memória sancti Ioánnis, epíscopi Constantinopolitáni et Ecclésiæ doctóris, qui, antiochénus génere, sacerdótio initiátus ex áurea sua eloquéntia cognómen Chrysóstomi méruit; ad sedem illam eléctus, óptimum se præbuit pastórem et fídei magístrum, sed ab inimícis in exsílium eiéctus, cum e sancti Innocéntii papæ Primi decréto inde revocarétur, in itínere, a custodiéntibus milítibus multa mala perpéssus, ánimam Deo réddidit, die décima quarta septémbris, apud Cománam in Ponto.
1. Mémoire de saint Jean, évêque de Constantinople et docteur de l’Église ; originaire d’Antioche, il mérita, une fois ordonné prêtre, le surnom de Chrysostome (Bouche d’Or) à cause du fleuve d’or de son éloquence. Élu au siège de Constantinople, il se montra pasteur excellent et maître de foi, mais il fut envoyé en exil par la faction de ses ennemis. Au moment où le pape saint Innocent Ier le rappelait par décret, sur la route du retour, près de Comane dans le Pont, il rendit son âme à Dieu, le 14 septembre 407, victime des mauvais traitements que lui infligeaient les soldats qui le gardaient.
2. Ancyræ in Galátia, sancti luliáni, presbyteri et mártyris sub Licínio imperatóre.
2. À Ancyre en Galatie, au début du IVe siècle, saint Julien, prêtre et martyr sous l’empereur Licinius.
3. Hierosólymæ, dedicátio basilicárum, quas super montem Calvárium et sepúlcrum Dómini Constantínus imperátor pie ædificári vóluit.
3. À Jérusalem, en 355, la dédicace des basiliques que l’empereur Constantin voulut, avec piété, construire sur le Calvaire et le saint Sépulcre du Seigneur.
4. Turónis in Gállia Lugdunénsi, sancti Litórii, epíscopi, qui primus intra mœnia civitátis ecclésiam ædificávit, cum iam ántea ibídem christiáni fuíssent.
4. À Tours, en 371, saint Lidoire, évêque. De son temps, les chrétiens étaient assez nombreux pour qu’il pût construire la première église dans les murs de la ville.
5. Iúliæ Valéntiæ in Gállia Lugdunénsi, sancti Æmiliáni, qui primus epíscopus huius civitátis cólitur.
5. À Valence en Gaule, après 374, saint Émilien, vénéré comme le premier évêque connu de la cité.
6. Carthágine, sancti Marcellíni, mártyris, qui, tribúnus ac sanctórumAugustíni et Hierónymi familiáris, ex invídia tyránnidis Heracleánæ, ob cathólicæ fídei defensiónem ab hæréticis donatístis ínnocens occísus est.
6. À Carthage, en 413, saint Marcellin, martyr. Tribun, légat de l’empereur Honorius, ami de saint Augustin et de saint Jérôme, homme de grande piété, il fut impliqué dans la révolte du comte d’Afrique Hilarien et condamné comme criminel d’État ; en réalité, il était poursuivi par les donatistes en raison de sa défense de la foi catholique et fut mis à mort, alors qu’il était innocent.
7, Andégavi in Gállia Lugdunénsi, sancti Maurílii, epíscopi, qui, Medioláni natus, sanctum Martínum Turonénsem ádiit, a quo présbyter ordinátus et ecclésiæ Calónnæ præpósitus est; póstea epíscopus efféctus, ut superstitiónes paganórum rurálium profligáret cavit.
7. À Angers, en 453, saint Maurille, évêque. Né à Milan, il vint auprès de saint Martin de Tours, qui l’ordonna prêtre et le mit à la tête de l’église de Chalonnes ; devenu ensuite évêque d’Angers, il s’efforça de faire reculer les superstitions des païens des campagnes.
8. Apud Vósegos in Néustria, sancti Amáti, presbyteri et abbátis, austeritáte, ieiúniis et solitúdinis amóre célebris, qui monastério Habendénsi, quod cum sancto Romaríco condíderat, recte præfuit.
8. Dans les Vosges, au monastère de Remiremont, vers 629, saint Amé, prêtre et abbé. Célèbre par ses austérités, ses jeûnes et son amour de la solitude, il gouverna dignement le monastère qu’il avait construit à Habend avec saint Romaric.
9. In ínsula Tyro Maióre ad Lunæ Sinum in Ligúria, sancti Venérii, eremítæ.
9. Dans l’île de Tino, à l’entrée du golfe de La Spezia sur la côte ligure, saint Vénère, ermite, au VIIe siècle.
10. Bróili in pago Gálliæ Ambianénsi, tránsitus sancti Amáti, epíscopi Sedunénsis apud Helvétios, qui iussu Theodoríci regis Tértii in exsílium pulsus, ibídem óbiit.
10*. Au monastère de Bruel sur la Lys, dans le pays de Thérouanne, vers 690, le trépas de saint Amé, évêque de Sion en Suisse. Envoyé en exil sur l’ordre du roi Théodoric III, il mourut là quelques années plus tard.
11*. Toléti in Hispánia, beátæ Maríæ a Iesu López de Rivas, vírginis ex Ordine Carmelitárum Discalceatárum, quæ tarn in ánimo quam in córpore cum dolóribus Passiónis Dómini communicávit, semper húmilis atque ómnia sústinens.
11*. À Tolède en Espagne, l’an 1640, la bienheureuse Marie de Jésus Lopez de Rivas, vierge carmélite déchaussée, qui communia aux souffrances de la passion du Seigneur dans son âme et dans son corps, toujours humble et supportant tout.
12*. In freto Rupifórtii ad oram Gálliæ in squálido navígio áncoris deligáto, beáti Cláudii Dumonet, presbyteri et mártyris, qui, magíster ártium, in tempestátibus persecutiónis in fœdam actuáriam detrúsus, pédibus caténis obstríctus febri consúmptus pro Christo occúbuit.
12*. Sur l’île Madame au large du port de Rochefort, en 1794, le bienheureux Claude Dumonet, prêtre de Mâcon et martyr. Professeur de collège au moment de la Révolution française, il fut déporté à cause de son sacerdoce, dans des conditions inhumaines, sur un bateau négrier, et mourut, rongé de poux et consentant à cette humiliation.
13*. Almériæ in Vandalícia Hispániæ regióne, beáti Aurélii Maríæ (Benvenúti) Villalón Acebrón, fratris Scholárum Christianárum et mártyris, in ódium Ecclésiæ occísi.
13*. À Almeria en Andalousie, en 1936, le bienheureux Aurèle-Marie (Bienvenu Vilalon Acebron), frère des Écoles chrétiennes et martyr, tué en haine de l’Église, dans la persécution qui sévit au cours de la guerre civile espagnole.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (2 Thess 2, 15-17; 3,5)
Lecture brève (2 Thess 2, 15-17; 3,5)
Itaque, fratres, state et tenéte traditiónes, quas didicístis sive per sermónem sive per epístulam nostram. Ipse autem Dóminus noster Iesus Christus et Deus Pater noster, qui diléxit nos et dedit consolatiónem ætérnam et spem bonam in grátia, consolétur corda vestra et confírmet in omni ópere et sermóne bono.
Que Notre-Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, consolent vos cœurs, et vous affermissent en toute bonne œuvre, et en toute bonne parole.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.