Feria II 14 Septembris 2026
Decimo octavo Kalendas Octobris, luna vigesima nona.
Die 14 septembris
1. Festum exaltatiónis Sanctæ Crucis, quæ, postrídie dedicatiónis basílicæ Resurrectiónis super sepúlcrum Christi eréctæ, exaltátur et honorátur, sicut victóriæ eius paschális tropǽum et signum in cælo apparitúrum, álterum advéntum eius iam univérsis prænúntians.
1. Fête de la Croix glorieuse. Au lendemain de la dédicace de la basilique de la Résurrection, érigée sur le tombeau du Christ, la sainte Croix est exaltée et honorée, comme le trophée de sa victoire pascale et le signe qui apparaîtra dans le ciel, annonçant déjà d’avance à tous son glorieux avènement.
2. Romæ via Appia in crypta Lucínæ cœmetérii Callísti, deposítio sancti Cornélii, papæ et mártyris, qui Novatiáni schísmati fórtiter óbstitit, plures de lapsis magna caritáte recépit in communiónem Ecclésiæ; a Gallo imperatóre demum Centumcéllas expúlsus, passus est, ut ait sanctus Cypriánus, quidquid pati pótuit. Eius memória peréndie celebrátur.
2. À Rome, sur la voie Appienne, dans la crypte de Lucine au cimetière de Calliste, en 253, la mise au tombeau de saint Corneille, pape et martyr, qui s’opposa avec force au schisme de Novatien, reçut avec une grande charité dans la communion de l’Église un grand nombre de ceux qui avaient failli dans la persécution ; enfin chassé de Rome par l’empereur Gallus et envoyé à Cemtucellae [Civitavecchia], il souffrit, dit saint Cyprien, tout ce qu’il est possible de souffrir. Sa mémoire sera célébrée après-demain.
3. Carthágine, pássio sancti Cypriáni, epíscopi, sanctitáte et doctrína claríssimi, qui funestíssimis tempóribus Ecclésiam óptime rexit, confessóres fídei in ærúmnis firmávit et, Valeriáno et Galliéno princípibus, post durum exsílium, coram frequentíssimo pópulo a procónsule gládio animadvérti iussus martyrium consummávit. Eius memória peréndie celebrátur.
3. À Carthage, en 258, la passion de saint Cyprien, évêque, très renommé pour sa sainteté et sa doctrine : dans une période calamiteuse, il dirigea excellemment son Église, ranima l’espérance des confesseurs de la foi dans leur épreuve et, après un dur exil, sous les empereurs Valérien et Gallien, fut condamné par le proconsul à avoir la tête tranchée et consomma son martyre devant un peuple très nombreux. Sa mémoire sera célébrée après-demain.
4. Colóniæ Agrippínæ in Germánia, sancti Matérni, epíscopi, qui Tungrénses, Coloniénses et Trevirénses íncolas ad Christi fidem perdúxit.
4. À Cologne en Germanie, après 314, saint Materne, évêque, qui convertit à la foi du Christ les peuples de Tongres, de Cologne et de Trèves.
5. Apud Comanam in Ponto, natális sancti Ioánnis Chrysóstomi, epíscopi, cuius memória prídie huius diéi reláta est.
5. Près de Comane dans le Pont, en 407, la naissance au ciel de saint Jean Chrysostome, évêque, dont la mémoire a été célébrée la veille.
6. In monastério Bellævallénsi in pago Gálliæ Bisuntíno, tránsitus sancti Petri, epíscopi, qui, ex abbáte Cisterciénsi, sedem Tarantasiénsem, ad quam evéctus erat, fervénti stúdio rexit, concórdiam inter pópulos eníxe prómovens.
6. Au monastère de Bellevaux dans la région de Besançon, en 1176, le trépas de saint Pierre, évêque. D’abord moine à l’abbaye cistercienne de Bonnevaux, puis fondateur et premier abbé de Tamié, il fut élu au siège épiscopal de Tarentaise et dirigea son Église avec un zèle ardent, vivant comme un moine et cherchant à rétablir la concorde entre les peuples.
7. Ptolemáide in Palæstína, sancti Albérti, epíscopi, qui, e Vercellénsi ad Hierosolymitánam translátus Ecclésiam, eremítis montis Carméli régulam trádidit et, dum festum Sanctæ Crucis celebrábat, ab ímprobo hómine, quem reprehénderat, gládio enecátus est.
7*. À Saint-Jean d’Acre en Palestine, en 1215, le trépas de saint Albert, évêque. Transféré du siège de Verceil à l’Église de Jérusalem, il donna une règle de vie aux ermites du mont Carmel et, alors qu’il célébrait la fête de la sainte Croix, il fut assassiné à coups de couteau par un prélat qu’il avait déposé pour inconduite.
8*. In vico Eben in Tirólo, sanctæ Notbúrgæ, vírginis, quæ, curæ domésticæ inténta, Christo in paupéribus famuláta est, agrícolis exémplurn sanctitátis præbens.
8*. À Eben dans le Tyrol, en 1313, la mise au tombeau de sainte Notburge, vierge, qui, occupée aux soins domestiques, servait le Christ dans les pauvres, offrant aux paysans un exemple de sainteté.
9*. In salo ante Rupifórtium ad litus Gálliæ, beáti Cláudii Laplace, presbyteri et mártyris, qui, in gállica perturbatióne propter sacerdótium in corbítam trusus ad áncoras constitútam, gravi tabe conféctus martyrium complévit.
9*. Sur l’île Madame, au large du port de Rochefort, en 1794, le bienheureux Claude Laplace, prêtre d’Autun et martyr. Sous la Révolution française, à cause de son sacerdoce, il fut déporté, dans des conditions inhumaines, sur un bateau négrier, et mourut d’une maladie putride.
10. In urbe Cemtuána provínciæ Sichuan Sinárurn, sancti Gabriélis Tauríni Dufresse, epíscopi et mártyris, qui actuósum ministérium, cui quadragínta annos vacáverat, decollatiónis martyrio perfécit.
10. À Chengdu, dans la province chinoise de Sichuan, en 1816, saint Gabriel-Taurin Dufresse, évêque missionnaire et martyr, qui acheva par le supplice de la décapitation un ministère très actif mené pendant quarante ans.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Phil 2,8-11)
Lecture brève (Phil 2,8-11)
Humiliávit semetípsum factus obœ́diens usque ad mortem, mortem autem crucis. Propter quod et Deus illum exaltávit et donávit illi nomen, quod est super omne nomen, ut in nómine Iesu omne genu flectátur cæléstium et terréstrium et infernórum, et omnis lingua confiteátur “ Dóminus Iesus Christus! ”, in glóriam Dei Patris.
Il s'est humilié lui-même, Se faisant obéissant jusqu'à la mort, et la mort de la croix. C'est pourquoi Dieu L'a exalté, et Lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans le ciel, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue confesse que le Seigneur Jésus-Christ est dans la gloire de Dieu le Père.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.