Feria III 29 Septembris 2026
Tertio Kalendas Octobris, luna quartodecima.
Die 29 septembris
1. Festum sanctórum Michǽlis, Gabriélis et Raphǽlis, archangelórum. In die dedicatiónis basílicæ sub título Sancti Michǽlis via Salária miliário sexto ab Urbe antíquitus ædificátæ, una celebrántur tres archángeli, quorum singuláres Scriptúra Sancta revélat missiónes, qui die ac nocte Deo sérviunt et vultum eius contemplántes ipsum incessánter gloríficant.
1. Fête des saints Michel, Gabriel et Raphaël, archanges. Au jour de la dédicace d’une basilique édifiée très anciennement sous le titre de saint Michel sur la voie Salarienne, à six milles de Rome, l’Église célèbre les trois archanges dont la sainte Écriture révèle les missions et qui, jour et nuit au service de Dieu, contemplent sa face et ne cessent de le glorifier.
2. Perínthi seu Heracléæ in Thrácia, sancti Euthychii, epíscopi et mártyris.
2. À Périnthe ou Héraclée en Thrace, saint Eutychès, évêque et martyr.
3. Valeroctístæ in Armenia, sanctórum Rípsimis, Gaiánæ et sociárum, mártyrum.
3. À Valsarpat en Arménie, au début du IVe siècle, les saintes Ripsime, Gaïane et leurs compagnes, martyres, sous le roi Tiridate, avant qu’il ne se convertisse. 4. À Auxerre, après 450, saint Fraterne, évêque.
4. Autissiodóri in Gállia Lugdunénsi, sancti Fratérni, epíscopi.
4. À Auxerre, après 450, saint Fraterne, évêque
5. In Palæstína, sancti Quiríaci, anachorétæ, qui nonagínta fere annos in spelúncis vitam duxit aspérrimam, anachoretárum exémplar atque advérsus erróres Origenistárum veritátis fídei defénsor.
5. En Palestine, en 557, saint Cyriaque, anachorète, qui mena près de quatre-vingt-dix ans une vie très austère dans des grottes, exemple vivant pour les anachorètes et défenseur de la vraie foi contre les erreurs des origénistes.
6*. Medioláci ad Sarávum flúvium in Rhenánia, deposítio sancti Liudwíni, epíscopi Trevirénsis, qui, monastérii huius loci fundátor, Remis óbiit.
6*. À Mettlach, sur les bords de la Sarre en Rhénanie, vers 717, la mise au tombeau de saint Liutwin, évêque de Trèves, fondateur du monastère de ce lieu, qui mourut à Reims.
7*. In ínsula Augia lacus Turicénsis apud Helvétios, sancti Adelríci, presbyteri et eremítæ.
7*. Dans l’île d’Ufnau, sur le lac de Zurich en Suisse, vers la fin du Xe siècle, saint Alaric, prêtre et ermite.
8*. In Británnia Minóre, sancti Maurítii, abbátis primum Langoneténsis, dein Carnœténsis monastérii Ordinis Cisterciénsis ab ipso cónditi, ubi sanctitátis signis clarus quiévit.
8*. En Bretagne, l’an 1194, saint Maurice, abbé cistercien d’abord de Langonnet, puis de Carnoët, dont il fut le fondateur et où il repose, célèbre par les signes de sa sainteté.
9*. In monastério Cisterciénsium Longipóntis in Gállia, beáti Ioánnis de Monte Mirábili, qui ex claríssimo équite húmilis mónachus factus est.
9*. Au monastère cistercien de Longpont, au diocèse de Soissons, en 1217, le bienheureux Jean de Montmirail, vaillant et célèbre chevalier qui se fit humble moine.
10*. Apud Dariórigum ad oram Británniæ Minóris, beáti Cároli de Blesis, viri pii, mitis et húmilis, qui, dux Británniæ, etsi in número Fratrum Minórum adésse malúerat, coáctus tamen ad principátum ab adversário vindicándum, constans in ærúmnis diútinum cárcerem súbiit et in certámine iuxta Alréum occísus est.
10*. Près d’Auray au pays de Vannes, en 1364, le trépas du bienheureux Charles de Blois. Duc de Bretagne, pieux, doux et humble, il aurait préféré faire partie des Frères mineurs, mais, obligé de revendiquer le duché contre un prétendant, il supporta avec constance une très longue captivité et mourut, revêtu d’un cilice, sur le champ de bataille.
11*. Romæ, beáti Nicolái de Furca Paléna, presbyteri ex Ordine Eremitárum Sancti Hierónymi, qui in colle lanículo monastérium Sancti Onúphrii fundávit, ubi centenárius quiévit in Dómino.
11*. À Rome, en 1449, le bienheureux Nicolas de Forca Palena, prêtre de l’Ordre des Ermites de Saint-Jérôme, qui fonda sur la Janicule le monastère de Saint-Onuphre, où il mourut dans le Seigneur, âgé de cent ans.
12*. Leópoli in Polónia, sancti Ioánnis de Dukla, presbyteri ex Ordine Minórum, qui vitam abscónditam et ascéticam iuxta consuetúdines Observántium ducens, cum fervénti stúdio anirriárum curæ pastoráli óperam dedit atque christianórum unitátem fovit.
12. À Lwow, alors en Pologne, en 1484, saint Jean de Dukla, prêtre de l’Ordre des Mineurs, qui mena une vie cachée et ascétique selon les coutumes des Observantins, se donna avec un zèle fervent à l’action pastorale et eut à cœur l’unité des chrétiens.
13. Nagasákii in Iapónia, pássio sanctórum Michǽlis de Aozaráza, Guliélmi Courtet, Vincéntii Shiwozuka, presbyterórum ex Ordine Prædicatórum, Lázari de Kyóto et Lauréntii de Maníla Ruiz, patrisfamílias, mártyrum, qui, annum ámplius in cárcere deténti propter nomen christiánum, supplícium crucis subiérunt, dein decolláti sunt. Eórum memória, una cum áliis sóciis, prídie huius diéi acta est.
13. À Nagasaki au Japon, en 1636, la passion des saints martyrs Michel de Aozaraza, Guillaume Courtet, Vincent Shiwozuka, prêtres dominicains, Lazare de Kyoto et Laurent Ruiz de Manille, père de famille. Après plus d’un an passé en prison à cause du nom chrétien, ils subirent le supplice de la croix, puis furent décapités. Leur mémoire a été célébrée la veille.
14. In vico Ossernenon in território Canadénsi, pássio sancti Renáti Goupil, mártyris, qui, médicus atque sancti Isaáci Jogues cooperátor, ab éthnico quodam secúris ictu occísus est.
14. À Ossernenon au Canada, en 1642, la passion de saint René Goupil, martyr. Médecin et coopérateur de saint Isaac Jogues, il fut tué par un païen d’un coup de hache. Sa mémoire est célébrée le 19 octobre.
15*. In vico Gilet prope Valéntiam in Hispánia, beáti lacóbi Mestre Iborra, presbyteri ex Ordine Fratrum Minórum Capuccinórum et mártyris, qui, persecutióne erga fidem furénte, sánguinem pro Christo effúdit.
15*. En Espagne, à Gilet, Jacques Mestre Iborra, prêtre capucin
16*. Valéntiæ item in Hispánia, beatórum mártyrum Pauli Bori Puig, presbyteri, et Vincéntii Sales Genovés, religiósi, e Societáte Iesu, qui pro Christo egrégium peregérunt certámen.
16*. À Valence en Espagne, les bienheureux martyrs Paul Bori Puig, prêtre, et Vincent Sales Genoves, religieux, tous deux de la Compagnie de Jésus ;
17. In vico Picadero de Paterna in pago Valentíno item in Hispánia, beáti Daríi Hernández Morató, presbyteri e Societáte Iesu et mártyris, qui in eádem persecutióne ánimam réddidit Deo.
17*. En Espagne, dans la région de Valence, à Picadero de Paterna, le bienheureux martyr Darius Hernandez Morato, prêtre de la même Compagnie
18*. Illérdæ item in Hispánia, beáti Francísci de Paula Castelló i Aleu, mártyris, qui, in eádem persecutióne religiósa damnátus, æquo ánimo summáque firmitúdine mortem pro Christo oppétere non dubitávit.
18*. En Espagne, Lleida en Catalogne, François de Paule Castello y Aleu jeune de l’action catholique, victime, en 1936, de la persécution déchaînée contre l’Église au cours de la guerre civile ;et traduit devant un tribunal populaire, déclara avec force sa foi chrétienne et fût aussitôt condamné à mort et fusillé.
**. À Milan, en 1954, le bienheureux Luigi Monza, prêtre, fondateur de L’Institut séculier des Petites Sœurs de la Charité. (béatifié le 30 avril 2006 par Benoît XVI)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Ap 12, 7-10)
Lecture brève (Ap 12, 7-10)
Et factum est prœ́lium in cælo, Míchael et ángeli eius, ut prœliaréntur cum dracóne. Et draco pugnávit et ángeli eius, et non váluit, neque locus invéntus est eórum ámplius in cælo. Et proiéctus est draco ille magnus, serpens antíquus, qui vocátur Diábolus et Sátanas, qui sedúcit univérsum orbem; proiéctus est in terram, et ángeli eius cum illo proiécti sunt. Et audívi vocem magnam in cælo dicéntem: “ Nunc facta est salus et virtus et regnum Dei nostri et potéstas Christi eius, quia proiéctus est accusátor fratrum nostrórum, qui accusábat illos ante conspéctum Dei nostri die ac nocte.
Et il y eut un grand combat dans le ciel : Michel et ses anges combattaient contre le dragon, et le dragon combattait avec ses anges. Mais ceux-ci ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. Et il fut précipité, ce grand dragon, ce serpent ancien, qui est nommé le diable et Satan, qui séduit le monde entier ; il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. Et j'entendis dans le ciel une voix forte qui disait : Maintenant est établi le salut, et la force, et le règne de notre Dieu, et la puissance de son Christ ; car il a été précipité l'accusateur de nos frères, qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.