Sabbato 24 Octobris 2026
Nono Kalendas Novembris, luna nona.
Die 24 octobris
1. Sancti Antónii Maríæ Claret, epíscopi, qui, présbyter ordinátus, plures annos Cataláuniam Hispániæ regiónes peragrávit pópulo prǽdicaris; Societátem instítuit Missionariórum Filiórum Immaculáti Cordis Beátæ Maríæ Vírginis et, epíscopus factus Sancti lacóbi iri Cuba ínsula, de salúte ariimárum óptime méritus est. In Hispániam revérsus, adhuc multa pro Ecclésia sustínuit et exsul apud mónachos Cisterciérises Fontis Frígidæ prope Narbónem in Gállia meridionáli óbiit.
1. Mémoire de saint Antoine-Marie Claret, évêque. Après son ordination presbytérale, il parcourut pendant plusieurs années la Catalogne, en prêchant au peuple, et fonda la Société des Missionnaires Fils du Cœur Immaculé de Marie. Devenu évêque de Santiago de Cuba, il se soucia plus que tout du salut des âmes. Revenu en Espagne, il eut beaucoup à souffrir pour l’Église et finit ses jours en exil chez les moines cisterciens de Fontfroide près de Narbonne, en 1870.
2. Hierápoli in Phrygia, sanctórum Cyríaci et Claudiáni, mártyrum.
2. À Hiérapolis en Phrygie, les saints Cyriaque et Claudien, martyrs.
3. Constantinópoli, sancti Procli, epíscopi, qui beátam Maríam Dei Genetrícem strénue proclamávit et corpus sancti Ioánnis Chrysóstomi de exsílio triumpháli translatióne civitáti réddidit, ut in Concílio Œcuménico Chalcedonénsi Magnus étiam appellári mererétur.
3. À Constantinople, en 446, saint Proclus, évêque, qui proclama avec force la bienheureuse Marie Mère de Dieu et qui rendit à la cité, par une translation solennelle, le corps de saint Jean Chrysostome qui était mort en exil.
4. Negránæ in Arábia, pássio sanctórum Aréthæ, príncipis civitátis, et sociórum eius trecentórum et quadragínta, témpore lustíni imperatóris, sub Du Nuwãs seu Dun‘an, Homeritárum rege.
4. À Negran en Arabie, l’an 523, la passion de saint Arétas, prince de la cité, et de ses compagnons au nombre de trois cent quarante, au temps de l’empereur Justin, sous Du Nuwas ou Dun’ an, roi des Homérites.
5*. Apud Turónos in Néustria, sancti Senóchi, presbyteri, qui in rudéribus antíquis monastérium constítuit, vigíliis orationéque et caritáte erga servos assíduus.
5*. En Touraine, l’an 576, saint Sénoch, prêtre, qui établit un monastère dans des ruines antiques et fut assidu aux veilles, à la prière et à la charité envers les esclaves.
6*. In monastério Vertavénsi in pago Ratiaténsi Gálliæ, sancti Martíni, diáconi et abbátis, quem sanctus Felix epíscopus Nanneténsis ad pagános regiónis converténdos misit.
6*. Au monastère de Vertou au pays de Retz près de Nantes, au VIe siècle, saint Martin, diacre et abbé, que saint Félix, évêque de Nantes, envoya pour convertir les païens du pays.
7. Apud Tungros in Brabántia Austrásiæ, sancti Evergísli, epíscopi Coloniénsis et mártyris, qui, dum de pastoráli offício curas adhibébat, Pictávium proféctus a latrónibus in itínere percússus occúbuit.
7. À Tongres dans le Brabant, vers 590, la passion de saint Ebrégise, évêque de Cologne et martyr. Alors qu’il s’acquittait avec soin de son office de pasteur, en route vers Poitiers, il tomba sous les coups de brigands.
8. In Británnia Minóre, sancti Maglórii, qui, sancti Iltúti discípulus, sancto Samsóni Dolénsi epíscopo successísse et in solitúdine Sargiénsis ínsulæ vitam duxísse tráditur.
8. En Bretagne, vers 605, saint Magloire. Disciple de saint Iltud, il accompagna, dit-on, son parent saint Samson en Armorique, lui succéda comme évêque-abbé à Dol et termina sa vie dans la solitude de l’île de Sercq.
9*. Constántiæ in Néustria, sancti Fromúndi, epíscopi, qui cœnóbium moniálium Haméti cóndidit et pastorále munus in amóre Dómini exércuit.
9*. À Coutances à la fin du VIIe siècle, saint Fromond, évêque, qui fonda à Ham un couvent de moniales et exerça son ministère pastoral dans l’amour de Dieu.
10. Huéi in Annámia, sancti Ioséphi Lê Dăng Thi, mártyris, qui, centúrio, in cárcere deténtus quod christiánus esset, in torméntis fidem, a qua numquam defléxit, inter concaptívos testátus est, demum strangulátus sub imperatóre TQ Dúc.
10. À Hué en Annam, l’an 1860, saint Joseph Lê Dang Thi, martyr. Officier dans l’armée, il fut détenu en prison, sous l’empereur Tu Duc, parce que chrétien, témoigna, parmi ses co-détenus, de sa foi, dont il ne s’écarta jamais, et fut enfin étranglé.
11*. Comi in Itália, beáti Aloysii Guanella, presbyteri, qui Congregatiónem Servórum a Caritáte et Filiárum a Sancta María Providéntiæ fundávit, turn ad miseriórum afflictorúmque necessitátibus subveniéndum, turn ad eórum salútem provehéndam.
11*. À Côme en Lombardie l’an 1915, saint Louis Guanella, prêtre, qui fonda la Congrégation des Serviteurs de la Charité et celle des Filles de la Providence, pour subvenir aux besoins des miséreux et des affligés et les faire parvenir au salut. (canonisé le 23 octobre 2011 par Benoit XVI)
12*. Ronchi ad Athesim flumen in agro Veronénsi Itáliæ, beáti Ioséphi Baldo, presbyteri, qui, pastoráli curæ addíctus, Congregatiónem Parvárum Filiárum a Sancto Ioseph fundávit ad senes ægrotósque iuvándos necnon infántes iuvenésque instituéndos.
12*. À Ronco sur l’Adige, sur le territoire de Vérone, en 1916, le bienheureux Joseph Baldo, prêtre. Curé de la paroisse, il fonda la Congrégation des Humbles Filles de Saint-Joseph pour aider les vieillards et les malades et pour éduquer les enfants et les jeunes.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 34,14-20)
Lecture brève (Eccli 34,14-20)
Spíritus timéntium Dóminum vivet, et in respéctu illíus benedicétur. Spes enim illórum in salvántem illos, et óculi Dei in diligéntes se. Qui timet Dóminum, nihil trepidábit et non pavébit, quóniam ipse est spes eius. Timéntis Dóminum beáta est ánima eius. Ad quem réspicit? Et quis est fortitúdo eius? Oculi Dómini super timéntes eum: protéctor poténtiæ, firmaméntum virtútis, tégimen ardóris et umbráculum meridiáni, custódia offensiónis et adiutórium casus, exáltans ánimam et illúminans óculos, dans sanitátem vitæ et benedictiónem.
Dieu aura soin de l'âme de ceux qui Le craignent, et ils seront bénis par Son regard. Car leur espérance est en Celui qui les sauve, et les yeux de Dieu sont sur ceux qui L'aiment. Celui qui craint le Seigneur ne redoutera rien, et il n'aura point de peur, parce que Dieu même est son espérance. Heureuse l'âme de celui qui craint le Seigneur. Vers qui regarde-t-il, et quel est son appui ? Les yeux du Seigneur sont sur ceux qui Le craignent ; Il est une protection puissante, un soutien solide, un abri contre la chaleur, un ombrage contre l'ardeur du midi, une sauvegarde contre la chute et un secours lorsqu'on est tombé ; Il élève l'âme et illumine les yeux ; Il donne la santé, la vie et la bénédiction.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.