Sabbato 2 Ianuarii 2027
Quarto Nonas Ianuarii, luna vigesima quinta.
Die 2 ianuarii
1. Memória sanctórum Basilíi Magni et Gregórii Nazianzéni, episcopórum et Ecclésiæ doctórum. Basilíus, epíscopus Cæsariénsis in Cappadócia, magnus doctrína et sapiéntia appellátus, meditatiónem Scripturárum laborémque in obœdiéntia et in fratérna caritáte mónachos dócuit, quorum régulis a seípso conféctis ordinávit vitam, egrégiis scriptis fidéles erudívit atque cura pastoráli páuperum et infirmórum enítuit; óbiit die prima ianuárii. Gregórius, amícus eius, epíscopus Sasiménsis, deínde Constantinopolitánus, tandem Nazianzénus, divinitátem Verbi magno cum ardóre deféndit, quam ob rem étiam Theólogus est appellátus. Tantórum doctórum coniúncta memória gaudet Ecclésia.
1. Mémoire des saints Basile le Grand et Grégoire de Naziance, évêques et docteurs de l’Église. Basile, évêque de Césarée en Cappadoce, appelé Grand pour sa doctrine et sa sagesse, enseigna aux moines la méditation des Écritures, le labeur de l’obéissance et la charité fraternelle. Il organisa leur vie par des règles qu’il avait lui-même rédigées. Par ses écrits excellents, il instruisit les fidèles et se distingua par son souci pastoral des pauvres et des malades. Il mourut le premier janvier 379. Grégoire, son ami, évêque successivement de Sasimes, de Constantinople et de Naziance, défendit avec beaucoup d’ardeur la divinité du Verbe, ce qui lui valut d’être appelé le Théologien. Il mourut le 25 janvier 370. L’Église se réjouit de célébrer la mémoire conjointe de si grands docteurs.
2. Romæ, deposítio sancti Telésphori, papæ, qui, teste sancto Iremo, séptimus ab Apóstolis epíscopus constitútus, gloriósum martyrium duxit.
2. À Rome, vers 136, la mise au tombeau de saint Télesphore, pape. Au témoignage de saint Irénée, il fut institué septième évêque de cette ville depuis les Apôtres, et rendit un glorieux témoignage.
3. In território Coráno miliário trigésimo ab Urbe, sanctórum Argéi, Narcíssi et Marcellíni, mártyrum.
3. Au territoire de Cori, au trentième mille de la ville de Rome, au IVe siècle, les saints Argée, Narcisse et Marcellin, martyrs.
4*. Massíliæ in Província Gálliæ, sancti Theodóri, epíscopi, qui, cum disciplínam ecclesiásticarri institúere conátus esset, a Childebérto et Guntrámno régibus multátus est terque in exsílium pulsus.
4*. À Marseille, en 594, saint Théodore, évêque. Alors qu’il s’efforçait de restaurer la discipline ecclésiastique, il fut condamné par les rois Childebert et Gontran et trois fois envoyé en exil.
5*. In monastêrio Bobiénsi in Æmília, sancti Bladúlphi, presbyteri et mónachi, sancti Columbáni discípuli.
5*. Au monastère de Bobbio, en Ligurie, vers 630, saint Bladulphe, prêtre et moine, disciple de saint Colomban.
6. Medioláni in Langobárdia, sancti Ioánnis Boni, epíscopi, qui sedem episcopálem, Génuæ éxsulem Langobardórum causa, civitáti suæ restítuit, fide ac bonis móribus Deo et homínibus gratus.
6. À Milan, vers 660, saint Jean le Bon, évêque, qui rétablit dans la ville son siège épiscopal en exil à Gênes à cause des Lombards et fut agréable à Dieu et aux hommes par sa foi et ses bonnes mœurs.
7*. In agro Tutelénsi in Aquitánia, sancti Vincentiáni, eremítæ. 8*. Limeríci in Hibérnia, sancti Mainchíni, qui epíscopus cólitur.
7*. En 672, dans la région de Tulle, saint Viance, ermite.
8*. À Limerick, en Irlande, au VIIe siècle, saint Mainchin, vénéré comme évêque.
9. In monastério Corbeiénsi in pago Gálliæ Ambianénsi, sancti Adalhárdi, abbátis, qui ómnia ita dispósuit, ut unicuíque satis essent, scílicet nec cuíquam superflúerent nec in vácuum quid períret, sed ad Dei laudem benígne daréntur.
9. Au monastère de Corbie, dans la région d’Amiens, en 826, saint Adalhar, abbé, qui disposa toutes choses pour que chacun ait suffisamment, c’est-à-dire que personne n’ait de superflu, et que rien ne soit gaspillé, mais que tout soit bien réparti pour la gloire de Dieu.
10*. Mauriánæ in Sabáudia, sancti Airáldi, epíscopi, qui, turn in Portárum solitúdine turn in Maurianénsi sede, pastóris prudéntiæ et consílio austeritátem morésque cartusianórum coniúnxit.
10*. À Saint-Jean-de-Maurienne, en 1146, saint Airald, évêque, qui tant à la solitude des Portes que sur le siège de Maurienne, unit à la prudence et au discernement du pasteur, l’austérité et les mœurs des chartreux.
11*. Troynæ in Sicília, sancti Silvéstri, abbátis, sub sanctórum Patrum orientálium disciplína.
11*. À Troiana en Sicile, au XIIe siècle, saint Silvestre, abbé, qui vécut sous la Règle de saint Basile.
12*. Fori Lívii in Æmília, beáti Marcolíni Amanni, presbyteri ex Ordine Prædicatórum, qui in siléntio ac solitúdine, necnon in servítio páuperum et in puerórum cura totam vitam humíllima simplicitáte perdúxit.
12*. À Forli en Émilie, l’an 1397, le bienheureux Marcolin Amanni, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs, qui passa toute sa vie, avec la plus humble simplicité, dans le silence et la solitude, ainsi que dans le service des pauvres et le soin des enfants.
13*. Soncíni in Langobárdia, beátæ Stéphariæ Quinzani, vírginis, soróris Tértii Ordinis Sancti Domínici, contemplatióni domínicæ passiónis necnon christiánæ institutióni puellárum assídue déditæ.
13*. À Soncino en Lombardie, l’an 1530, la bienheureuse Stéphanie Quinzani, vierge, sœur du Tiers Ordre de saint Dominique, qui se consacra assidûment à la contemplation de la passion du Seigneur, ainsi qu’à la formation chrétienne des jeunes filles.
14*. Andégavi in Gállia, beatórum Guliélmi Repin et Lauréntii Båtard, presbyterórum et mártyrum, qui, gállica perturbatióne grassánte, ob fidelitátem erga Ecclésiam cápite truncáti sunt.
14*. À Angers, les bienheureux Guillaume Repin et Laurent Bâtard, prêtres et martyrs, qui, pendant la Révolution française, furent guillotinés pour leur fidélité envers l’Église.
15*. In civitáte Machine in Quebecénsi província Cánadæ, beátæ Maríæ Annæ (Maríæ Stellæ) Soureau-Blondin, vírginis, quæ, ad iuventútem us que litterárum ignára, Congregatiónem Sorórum Sanctæ Annæ fundávit pro fíliis agricolárum instituéndis, semper in rninistério egrégium præbens exémplum magístræ iuventútis.
15*. À Lachine, au Québec, en 1890, la bienheureuse Marie-Esther Soureau-Blandin (Marie-Anne), vierge. Toute ignorante de l’alphabet dans sa jeunesse, elle fonda la Congrégation des Sœurs de Sainte-Anne pour la formation des enfants d’agriculteurs, donnant toujours dans sa charge un bel exemple de maîtresse de la jeunesse.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 34,14-20)
Lecture brève (Eccli 34,14-20)
Spíritus timéntium Dóminum vivet, et in respéctu illíus benedicétur. Spes enim illórum in salvántem illos, et óculi Dei in diligéntes se. Qui timet Dóminum, nihil trepidábit et non pavébit, quóniam ipse est spes eius. Timéntis Dóminum beáta est ánima eius. Ad quem réspicit? Et quis est fortitúdo eius? Oculi Dómini super timéntes eum: protéctor poténtiæ, firmaméntum virtútis, tégimen ardóris et umbráculum meridiáni, custódia offensiónis et adiutórium casus, exáltans ánimam et illúminans óculos, dans sanitátem vitæ et benedictiónem.
Dieu aura soin de l'âme de ceux qui Le craignent, et ils seront bénis par Son regard. Car leur espérance est en Celui qui les sauve, et les yeux de Dieu sont sur ceux qui L'aiment. Celui qui craint le Seigneur ne redoutera rien, et il n'aura point de peur, parce que Dieu même est son espérance. Heureuse l'âme de celui qui craint le Seigneur. Vers qui regarde-t-il, et quel est son appui ? Les yeux du Seigneur sont sur ceux qui Le craignent ; Il est une protection puissante, un soutien solide, un abri contre la chaleur, un ombrage contre l'ardeur du midi, une sauvegarde contre la chute et un secours lorsqu'on est tombé ; Il élève l'âme et illumine les yeux ; Il donne la santé, la vie et la bénédiction.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.