Feria VI 12 Februarii 2027
Pridie Idus Februarii, luna sexta.
Die 12 februarii
1. Carthágine, commemorátio sanctórum mártyrum Abitinénsium, qui, in persecutióne Diocletiáni imperatóris, cum contra interdíctum príncipis ad domínicum ex more celebrándum conveníssent, a magistrátibus colóniæ et stationário mílite apprehénsi sunt et, Cartháginem deláti atque ab Anulíno procónsule interrogáti, se omnes étiam per torménta christiános conféssi sunt, sacrifícium Dómini intermítti non posse declarántes; quaprópter váriis in locis temporibúsque beatíssimum sánguinem profudérunt.
1. Commémoraison des saints martyrs d’Abitène En 304, durant la persécution de Dioclétien, ils s’étaient rassemblés selon l’habitude, malgré l’interdiction du prince, pour célébrer le jour du Seigneur. Arrêtés par les magistrats de la colonie et les soldats de garde, conduits à Carthage et interrogés par le proconsul, ils se proclamèrent tous chrétiens, même sous la torture, et déclarèrent qu’ils ne pouvaient pas suspendre l’assemblée dominicale. Ils moururent pour le Christ Seigneur en des lieux et à des jours différents.
2. Commemorátio sancti Melétii, epíscopi Antiochéni, qui ob fidem nicǽnam sæpe exsílio afféctus est et mox Concílio Œcuménico Constantinopolitáno Primo prǽsidens ad Dóminum migrávit; cuius virtútes sancti Gregórius Nyssénus et Ioánnes Chrysóstomus summis láudibus celebrárunt.
2. Commémoraison de saint Mélèce, évêque d’Antioche, qui fut souvent exilé à cause de la foi de Nicée et s’en alla vers le Seigneur en 381, alors qu’il présidait le premier Concile de Constantinople. Saint Grégoire de Nysse et saint Jean Chrysostome ont donné de magnifiques éloges à ses vertus.
3. In monastério Sancti Cornélii ad Indam in Germánia, tránsitus sancti Benedícti, abbátis Anianénsis, qui Régulam sancti Benedícti propagávit, mónachis consuetúdines observándas trádidit et in litùrgia romána instauránda multum laborávit.
3. Au monastère Saint-Corneille d’Inden en Germanie, l’an 821, le trépas de saint Benoît d’Aniane, qui propagea la Règle de saint Benoît, donna aux moines les coutumes à observer et travailla beaucoup à restaurer la liturgie romaine.
4. Constantinópoli, sancti Antónii, cognoménto Cauléæ, epíscopi, qui, Leónis imperatóris Sexti témpore, eníxe conténdit, ut pax et únitas in Ecclésia firmaréntur.
4. À Constantinople, en 901, saint Antoine, surnommé Cauléas, évêque, qui, au temps de l’empereur Léon VI, fit tous ses efforts pour affermir la paix et l’unité dans l’Église.
5*. In monastério luliacénsi in agro Gálliæ Trecénsis, beátæ Humbelínæ, eiúsdem cœnóbii prioríssæ, quæ, a fratre germáno sancto Bernárdo abbáte Claravallénsi felíciter a mundánis delíciis convérsa, cóniuge consentiénte, ad monásticam vitam se cóntulit.
5*. Au monastère de Juilly dans le diocèse de Troyes, en 1136, la bienheureuse Ombeline, prieure de ce couvent, que son frère saint Bernard, abbé de Clairvaux, avait heureusement détournée des plaisirs du monde, et qui s’était donnée, avec le consentement de son époux, à la vie monastique.
6*. In vico Northeim in Alsátia ad ripam Illæ, sancti Lúdani, qui, ex Scótia oriúndus, ad límina Apostolórum iter agens ad Dóminum transívit.
6*. À Hipsheim en Alsace, l’an 1202, saint Ludan, pèlerin venu d’Écosse, qui faisait route vers les tombes des Apôtres et s’en alla en ce lieu vers le Seigneur.
7*. Londínii in Anglia, beatórum mártyrum Thomæ Hemmerford, lacóbi Fenn, Ioánnis Nutter, Ioánnis Munden et Geórgii Haydock, presbyterórum, qui, Elísabeth regína Prima primátum in spiritálibus sibi affectánte, ob fidelitátem erga Románam Ecclésiam servátam cápite damnáti, Tybúrni adhuc spirántes evisceráti sunt.
7*. À Londres, en 1584, les bienheureux martyrs Thomas Hemmerford, Jacques Fenn, Jean Nutter, Jean Munden et Georges Haydock, prêtres. À cause de leur fidélité à l’Église romaine, alors que la reine Élisabeth Ière prétendait au pouvoir dans le domaine religieux, ils furent condamnés à mort, pendus à Tyburn et éventrés alors qu’ils respiraient encore.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Is 55, 6-7)
Lecture brève (Is 55, 6-7)
Quærite Dóminum, dum inveníri potest; invocáte eum, dum prope est. Derelínquat ímpius viam suam, et vir iníquus cogitatiónes suas; et revertátur ad Dóminum, et miserébitur eius, et ad Deum nostrum, quóniam multus est ad ignoscéndum.
Cherchez le Seigneur, pendant qu'on peut Le trouver ; Invoquez-Le, tandis qu'Il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et le criminel ses pensées; qu'il revienne au Seigneur, et Il lui fera grâce ; à notre Dieu, car Il pardonne largement.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.