Feria III 13 Aprilis 2027
Idibus Aprilis, luna sexta.
Die 13 aprilis
1. Sancti Martíni papæ Primi, mártyris, qui hǽresim monothelitárum in Synodo Lateranénsi damnávit, dein, iussu Constántis imperatóris Secúndi, ab exárcho Callíopa ímpetu facto in basilícam Lateranénsem, a sede sua abréptus est et Constantinópolim perdúctus, ubi in ergástulo artíssima custódia iácuit, tandem in Chersonésum relegátus, ubi, post círciter duos annos, tribulatiónum finem atque ætérnam corónam assecútus est.
1. Mémoire de saint Martin Ier, pape et martyr. En un temps difficile, il condamna dans un Concile au Latran l’hérésie des partisans d’une volonté unique dans le Christ ; sur l’ordre de l’empereur Constant II, l’exarque Calliope donna l’assaut à la basilique du Latran et arracha le pape de son siège. Le pontife fut conduit à Constantinople, où il fut gardé étroitement au secret en prison, enfin relégué en Chersonèse, où, après deux ans environ, en 656, il vit la fin de ses tribulations pour la défense de la foi catholique.
2. Pérgami in Asia, sanctórum mártyrum Carpi, Thyatirénsis epíscopi, Pápyli, diáconi, Agathonícæ, eiúsdem Pápyli soróris, aliorúmque multórum, qui pro beátis confessiónibus martyrio coronáti sunt.
2. À Pergame en Asie, au IIe siècle, les saints martyrs Carpe, évêque de Thyatire, Papyle, diacre, sa sœur Agathonique, et beaucoup d’autres, qui reçurent la couronne du martyre pour avoir généreusement confessé le Christ.
3. Ravénnæ in Flamínia, sancti Ursi, epíscopi, qui sedem episcopálem Classi in civitátem tránstulit, ecclésiam cathedrálem sub título sanctæ Anástasis die Páschatis dedicávit et eádem die alicúius anni insequéntis ipse ad glóriam resurrectiónis migrávit.
3. À Ravenne en Flaminie, l’an 398, saint Ours, évêque, qui déplaça de Classis dans la ville le siège épiscopal, fit le jour de Pâques la dédicace de la cathédrale sous le titre de l’Anastasis, et le même jour de Pâques d’une autre année, passa lui-même à la gloire du Christ ressuscité.
4. Tarracóne in Hispánia, sancti Hermenegíldi, mártyris, qui, fílius Leovigíldi Visigothórum regis ariáni, a sancto Leándro epíscopo ad cathólicam fidem convérsus, cum descíscens ab império patris in cárcerem reclúsus esset quod ab ariáno epíscopo paschális festivitátis die COmmuniónem recípere noluísset, ipsíus patris iussu secúri percússus occúbuit.
4. À Tarragone en Espagne, l’an 586, saint Herménégilde, martyr. Fils du roi arien des Wisigoths Léovigild, il fut converti à la foi catholique par l’évêque saint Léandre, et ne se laissa fléchir ni par les faveurs ni par les menaces de son père, qui, irrité, le priva du règne et le fit enfermer dans une étroite prison. Au moment des fêtes pascales, ayant refusé de recevoir la communion des mains d’un évêque arien, il fut frappé à mort d’un coup de hache, sur l’ordre de son père.
5*. In monastério Sanctæ Maríæ de Capélla prope Vastum in pago Gálliæ Boloniénsi, beátæ Idæ, quæ, vídua Eustáchii cómitis Boloniénsis, liberalitáte in páuperes et zelo décoris Domus Dei enítuit.
5*. Au monastère de La Capelle près de Wast, au pays de Boulogne, en 1113, la bienheureuse Ida. Veuve du comte de Boulogne Eustache, elle s’illustra par sa libéralité envers les pauvres et son zèle pour la beauté de la maison de Dieu.
6*. Menéviæ in Cámbria, sancti Carádoci, presbyteri et eremítæ, qui régiam relíquit aulam, ubi harpa canébat, cum canes vidit magis quam hómines illic amári, et a Teliávo abbáte Deo servíre dídicit.
6*. À Ménévie au pays de Galles, en 1124, saint Caradoc, prêtre et ermite. Joueur de harpe à la cour du roi Rhys, il abandonna ce prince quand il vit qu’il aimait mieux les chiens que les hommes, et il apprit de l’abbé Teila à servir Dieu.
7*. In monastério Cisterciénsi Vallis Rostrum in Brabántia, beátæ Idæ, vírginis, quæ multa a patre passa est, ántequam vitam religiósam ingrederétur, et vitæ austeritáte Christum patiéntem in córpore suo imitáta est.
7*. Au monastère cistercien de La Ramée dans le Brabant, vers 1260, la bienheureuse Ida, vierge, qui souffrit beaucoup de la part de son père, avant de pouvoir entrer dans la vie religieuse, où, par l’austérité de sa vie, elle imita dans son corps le Christ souffrant.
8*. In monastério Fontis Avellánæ in Umbria, beáti Albertíni, eremítæ et prióris cœtus eremitárum, qui solitúdinem honóribus antepósuit et civitátes inter se inimicítias geréntes conciliáre stúduit.
8*. Au monastère de Font Avellane en Ombrie, l’an 1294, le bienheureux Albertin, ermite et prieur d’une communauté d’ermites, qui préféra aux honneurs la solitude, et s’employa à réconcilier des cités qui se battaient entre elles.
9*. Tiférni Tiberíni in Umbria, beátæ Margarítæ, vírginis e Soróribus de Pæniténtia Sancti Domínici, quæ, cæca nata, defórmis et abiécta, nómini Iesu tamen semper corde confísa est.
9*. À Città di Castello, également en Ombrie, l’an 1320, la bienheureuse Marguerite, vierge, Sœur de la Pénitence de Saint-Dominique. Née aveugle, naine et difforme, abandonnée par ses parents, elle garda toute sa vie un cœur confiant dans le nom de Jésus.
10*. Roffæ in Anglia, beatórum Francísci Dickenson et Milónis Gerard, presbyterórum et mártyrum, qui a Collégio Anglórum Reménsi in pátriam revérsi, ut ministérium sacerdotálem clandestíne ibídem profiteréntur, simul sub Elísabeth regína Prima láqueo suspénsi sunt aliísque atrócibus cruciátibus affécti.
10*. À Rochester en Angleterre, l’an 1590, les bienheureux François Dickenson et Milon Gérard, prêtres et martyrs. Du collège anglais de Reims, ils rentrèrent dans leur patrie pour y exercer en cachette leur ministère sacerdotal ; pour ce motif, ils furent condamnés à mort, sous la reine Élisabeth Ière, par pendaison et autres supplices habituels.
11*. Eboráci item in Anglia, beatórum Ioánnis Lockwood et Eduárdi Catherick, presbyterórum et mártyrum sub Cárolo rege Primo, quorum prior, octogínta septem annos natus et iam bis cápitis senténtiæ propter sacerdótium elápsus, sócium iuniórem et conflictátum ad patíbulum præcédere vóluit, ut eum ad gloriósum rriartyrium incitáret.
11*. À York, également en Angleterre, l’an 1642, les bienheureux Jean Lockwood et Édouard Catherick, prêtres et martyrs, sous le roi Charles Ier. Le premier, âgé de quatre-vingt-sept ans, qui avait déjà échappé deux fois à la peine capitale, fut derechef condamné à mort en raison de son sacerdoce. Il voulut précéder à la potence son compagnon plus jeune et troublé, pour lui communiquer le courage du martyre.
12*. In Henóseos ínsula iri Océano Indico, beáti Scubiliónis (Ioánnis Bernárdi) Rousseau, religiósi ex Institúto Fratrum Scholárum Christianárum, qui indefésse púeros erudívit et paupéribus adiutórium servísque spem præbuit.
12*. À l’île de la Réunion, en 1867, le bienheureux Scubilion (Jean-Bernard Rousseau), frère des Écoles chrétiennes, qui, sans relâche, instruisit les enfants et apporta secours aux pauvres et espérance aux esclaves.
13. In pago Totoclan diciónis Guadalaiarénsis in México, sancti Sabæ Reyes, presbyteri et mártyris, qui pro Christo Sacerdóte et universórum Rege in persecutióne mexicána occúbuit.
13. À Totoclan, dans la région de Guadalajara au Mexique, en 1927, saint Sabas Rayes, prêtre et martyr, qui durant la persécution en ce pays, fut arrêté après avoir célébré un baptême, puis torturé et fusillé dans le cimetière.
** En Italie, en 1822, le bienheureux Serafino Morazzone, prêtre (béatifié le 26 juin 2011 par Benoît XVI)
** En Italie, en 1945, le bienheureux Rolando Rivi, martyr tué, alors qu’il avait 14 ans, par haine de sa foi, (beatifié 5 octobre 2013 par le pape François)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (1Cor15,13-14.16-17.20)
Lecture brève (1Cor15,13-14.16-17.20)
Si resurréctio mortuórum non est, neque Christus suscitátus est! Si autem Christus non suscitátus est, inánis est ergo prædicátio nostra, inánis est et fides vestra. Nam si mórtui non resúrgunt, neque Christus resurréxit; quod si Christus non resurréxit, stulta est fides vestra; adhuc estis in peccátis vestris. Nunc autem Christus resurréxit a mórtuis, primítiæ dormiéntium.
S'il n'y a pas de résurrection des morts, le Christ non plus n'est point ressuscité. Et si le Christ n'est point ressuscité, notre prédication est donc vaine, et vaine aussi est votre foi. Car si les morts ne ressuscitent point, le Christ non plus n'est pas ressuscité. Si le Christ n'est pas ressuscité, votre foi est vaine. Mais maintenant le Christ est ressuscité d'entre les morts, comme prémices de ceux qui se sont endormis.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.