Sabbato 22 Maii 2027
Undecimo Kalendas Iunii, luna quintodecima.
Die 22 maii
1. Sanctæ Ritæ, religiósæ, quæ, violénto viro nupta, eius sævítias patiénter tolerávit eúmque Deo conciliávit; dein, cóniuge et fíliis orbáta, Cássiæ in Umbria monastérium Ordinis Sancti Augustíni ingréssa est, ómnibus patiéntiæ et compunctiónis sublíme præbens exémplum.
1. Mémoire de sainte Rita, religieuse. Mariée à un homme violent, elle supporta avec patience ses rudesses et, à force de douceur et de persuasion, le ramena à Dieu. Privée de son mari et de ses deux fils, elle entra à Cassia en Ombrie, dans un monastère de l’Ordre de Saint-Augustin, offrant à tous un exemple de sublime patience et de douceur. Elle s’endormit dans le Seigneur en 1457.
2. In Africa, sanctórum Casti et Æmílii, mártyrum, qui per ignem passiónem suam consummárunt. Hos, ut sanctus Cypriánus scribit, in prima congressióne devíctos, Dóminus victóres in secúndo prœlio réddidit, ut fortióres ígnibus fíerent, qui ígnibus ante cessíssent.
2. En Afrique, vers 250, les saints martyrs Caste et Émile, qui achevèrent leur martyre par le feu. Comme l’écrit saint Cyprien, ces deux chrétiens vaincus dans un premier combat, le Seigneur les fit triompher dans un second, afin qu’après avoir cédé aux flammes, ils deviennent ensuite plus forts que les flammes.
3. Cománæ in Ponto, sancti Basilísci, epíscopi et mártyris.
3. À Comana dans le Pont, au IVe siècle, saint Basilisque, évêque et martyr.
4. In insula Córsica, commemorátio sanctæ Iúliæ, vírginis et mártyris.
4. En Corse, commémoraison de sainte Julie, vierge et martyre.
5*. In pago Aturénsi in Aquitánia, sanctæ Quitériæ, vírginis.
5. Au pays de l’Adour en Aquitaine, sainte Quitterie, vierge.
6. Engolísmæ item in Aquitánia, sancti Ausónii, qui primus epíscopus huius civitátis habétur.
6. À Angoulême, au IVe ou Ve siècle, saint Ausone, considéré comme le premier évêque de la cité.
7. Lemóvici item in Aquitánia, sancti Lupi, epíscopi, qui monastérii Solemníaci fundatiónem signávit.
7*. À Limoges, en 637, saint Loup, évêque, qui signa la charte de fondation du monastère de Solignac.
8. Parmæ in Æmília, sancti Ioánnis, abbátis, qui sancti Maióli Cluniacénsis admonitiónibus multa ad monásticam observántiam promovéndam in suo cœnóbio constítuit.
8*. À Parme en Émilie, au Xe siècle, saint Jean, abbé, qui, suivant les leçons de saint Mayeul de Cluny, fit beaucoup pour promouvoir en son abbaye l’observance monastique.
9. Pistórii in Etrúria, sancti Attónis, epíscopi, qui, cum abbas esset in Ordine Vallis Umbrósæ, dein Ecclésiæ Pistoriénsi præféctus est.
9. À Pistoie en Toscane, vers 1153, saint Atton, évêque, auparavant abbé général de la congrégation bénédictine de Vallombreuse, pasteur tout donné à son peuple, soucieux de la sainteté de vie des prêtres et de la paix entre les cités.
10*. Floréntiæ item in Etrúria, beátæ Humilitátis (Rosánnæ), quæ, cóniuge consentiénte, per duódecim annos reclúsa vixit, dein, epíscopo poscénte, monastérium ædificávit ex Ordine Vallis Umbrósæ, cui abbatíssa prófuit.
10*. À Florence, également en Toscane, l’an 1310, sainte Humilité, qui, avec l’accord de son mari, vécut douze ans en recluse, puis, à la demande de l’évêque, fut mise à la tête de moniales dans un nouveau monastère de la Congrégation de Vallombreuse.
11. Londínii in Anglia, beáti Ioánnis Forest, presbyteri ex Ordine Fratrum Minórum et mártyris, qui sub Henríco rege Octávo Oh defensiónem cathólicæ unitátis in foro SmithJie1d una cum sacris lígneis imagínibus vivus in rogo ardens martyrium consummávit.
11*. À Londres, en 1538, le bienheureux Jean Forest, prêtre de l’Ordre des Mineurs et martyr. Sous le roi Henri VIII, pour avoir défendu l’unité de l’Église catholique, il fut brûlé vif à Smithfield sur un bûcher en même temps que des images pieuses peintes sur bois, consommant ainsi son martyre.
12*. In civitáte Won in Iapónia, beatórum Petri ab Assumptióne, ex Ordine Fratrum Minórum, et Ioánnis Baptístæ Machado, presbyterórum et mártyrum, qui, cum ministérium occúlte implevíssent, in ódium fídei christiánæ decolláti sunt.
12*. À Kori au Japon, en 1617, les bienheureux martyrs Pierre de l’Assomption, franciscain, et Jean-Baptiste Machado, prêtres et martyrs. Parce qu’ils avaient exercé en cachette leur ministère, ils furent décapités en haine de la foi chrétienne.
13*. Omúræ item in Iapónia, beáti Matthíæ de Aríma, mártyris, qui, catechísta, cum áliquem missionárium pródere noluísset, usque ad mortem torméntis cruciátus est.
13*. À Omara, également au Japon, en 1620, le bienheureux Matthieu d’Arima, catéchiste, martyr. Pour avoir refusé de livrer un missionnaire, il fut soumis à la torture jusqu’à la mort.
14. In Annámia, sancti Michǽlis Ho Dình Hy, mártyris, qui, mandarínus, comes imperatóris et catechísta, eo quod christiánus esset delátus, post atróces cruciátus abscísso cápite occúbuit.
14. En Annam, l’an 1857, saint Michel Ho Dinh Hy, martyr. Mandarin, compagnon de l’empereur Tu Duc et catéchiste, il fut dénoncé comme chrétien par un autre mandarin, subit d’atroces tortures et mourut décapité.
15. In urbe An-Wó in Tunquíno, sancti Domínici Ngon, mártyris, qui, paterfamílias et agrícola, a milítibus petítus, ut crucem calcáret, contra procúbuit eámque adorávit et, cum ante iúdicem se christiánam intrépide proféssus esset, extémplo decollátus est.
15. À An-Xa au Tonkin, en 1862, saint Dominici Ngôn, martyr. Paysan et père de famille, quand des soldats lui demandèrent de fouler la croix aux pieds, il se prosterna et l’adora ; puis devant le juge, il s’affirma chrétien sans crainte, et fut décapité sur le champ.
16*. Lucæ in Etrúria Itáliæ, beátæ Maríæ Domínicæ Brun Barbantini, religiósæ, quæ Congregatiónem Sorórum Ministrántium Infírmis a Sancto Camíllo instítuit.
16*. À Lucques en Toscane, l’an 1868, la bienheureuse Marie-Dominique Brun Barbantini, religieuse, fondatrice de la Congrégation des Sœurs ministres des malades de Saint-Camille.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 34,14-20)
Lecture brève (Eccli 34,14-20)
Spíritus timéntium Dóminum vivet, et in respéctu illíus benedicétur. Spes enim illórum in salvántem illos, et óculi Dei in diligéntes se. Qui timet Dóminum, nihil trepidábit et non pavébit, quóniam ipse est spes eius. Timéntis Dóminum beáta est ánima eius. Ad quem réspicit? Et quis est fortitúdo eius? Oculi Dómini super timéntes eum: protéctor poténtiæ, firmaméntum virtútis, tégimen ardóris et umbráculum meridiáni, custódia offensiónis et adiutórium casus, exáltans ánimam et illúminans óculos, dans sanitátem vitæ et benedictiónem.
Dieu aura soin de l'âme de ceux qui Le craignent, et ils seront bénis par Son regard. Car leur espérance est en Celui qui les sauve, et les yeux de Dieu sont sur ceux qui L'aiment. Celui qui craint le Seigneur ne redoutera rien, et il n'aura point de peur, parce que Dieu même est son espérance. Heureuse l'âme de celui qui craint le Seigneur. Vers qui regarde-t-il, et quel est son appui ? Les yeux du Seigneur sont sur ceux qui Le craignent ; Il est une protection puissante, un soutien solide, un abri contre la chaleur, un ombrage contre l'ardeur du midi, une sauvegarde contre la chute et un secours lorsqu'on est tombé ; Il élève l'âme et illumine les yeux ; Il donne la santé, la vie et la bénédiction.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.