Dominica 13 Iunii 2027
Idibus Iunii, luna septima.
Die 13 iunii
1. Memória sancti Antónii, presbyteri et doctóris Ecclésiæ, qui, lusitánus pátria, iam canónicus reguláris, Ordinem Minórum nuper fundátum íniit, ut ad propagándam fidem inter Africæ pópulos incúmberet, sed in Itália et Gállia prædicatiónis múnere magno cum fructu furigens, multos ad veram attráxit doctrínam; sermónes vero scripsit doctrína et suavitáte perfú•os et de sancti Francísci mandáto fratres theológiam dóCUlt, donec Patávii ad Dóminum migrávit.
1. Mémoire de saint Antoine, prêtre et docteur de l’Église. Né à Lisbonne, il était chanoine régulier lorsqu’il entra dans l’Ordre des Mineurs, récemment fondé. Il pensait aller chez les peuples d’Afrique pour propager la foi, mais c’est en Italie et dans le midi de la France qu’il exerça avec beaucoup de fruit le ministère de la prédication, en attirant un grand nombre à la vraie doctrine. Il écrivit des sermons pénétrés de doctrine et de douceur et, sur l’ordre de saint François, enseigna à ses frères la théologie à Padoue, où il mourut en 1231.
2. Via Ardeatína miliário séptimo ab urbe Roma, sanctæ Felículæ, mártyris.
2. Au septième mille de Rome, sur la voie Adréatine, sainte Félicula, martyre.
3. Alexandríæ in Ægýpto, beáti Achíllei, epíscopi, qui eruditióne, fide, conversatióne ac móribus fuit insígnis.
3. À Alexandrie, en 312, saint Achillas, évêque, remarquable par son érudition, sa foi, sa vie et ses mœurs.
4. Leucósiæ in Cypro, sancti Triphyllii, epíscopi, qui fidem orthodóxam nicænam strénue deféndit, disertíssimus ætátis suæ orátor et Cántici Canticórum mirus explanátor, ut refert sanctus Hierónymus.
4. À Leucosie dans l’île de Chypre, vers 370, saint Triphylle, évêque, ardent défenseur de l’orthodoxie nicéenne, l’homme le plus éloquent de son temps et merveilleux commentateur du Cantique des cantiques, au dire de saint Jérôme.
5. In Aprútio, sancti Cethéi seu Peregríni, epíscopi Amiterníni, qui, Langobárdis regiónem pervadéntibus, de urbis proditióne falso accusátus, morti addíctus in flumen demérsus est.
5. Dans les Abruzzes, vers 600, saint Céthée ou Pérégrin, évêque d’Amiterno. Quand les Lombards ravagèrent la région, il fut précipité dans un fleuve, sous la fausse accusation de trahison.
6. Alexandríæ in Ægýpto, sancti Eulógii, epíscopi, doctrína célebris, cui sanctus Gregórius papa Magnus plúrimas epístulas misit, de eo scribens: « Longe a me non est, qui mecum unum est ».
6. À Alexandrie, vers 607, saint Euloge, évêque, illustre par sa science, au temps de saint Grégoire le Grand qui lui envoya plusieurs lettres et écrivit de lui :” Il n’est pas loin de moi, car il ne fait qu’un avec moi”.
7*. Apud Lerrióvicum in Aquitánia, sancti Psalmódii, eremítæ.
7*. Dans le Limousin, au VIIe siècle, saint Psalmode, ermite.
8*. In fínibus Lugdunénsibus in Gállia, sancti Ragnebérti, mártyris, qui, illústri génere ortus et nobílibus virtútibus ornátus, tarn odiósus fuit Ebroíno magístro palátii, ut relegatióne tandémque nece afficerétur.
8*. Aux confins du Lyonnais, en 680, saint Rambert, martyr. Issu d’une famille illustre, et doté de nobles vertus, il encourut la haine d’Ébroïn, maire du palais, qui l’envoya en exil et finalement le fit exécuter.
9*. In valle Arbústo in móntibus Pyrenæis, sancti Aventíni, eremítæ et mártyris, qui a Mauris interféctus esse tráditur.
9*. Dans la vallée de Larboust dans les Pyrénées, au VIIIe siècle, saint Aventin, ermite et martyr, qui aurait été tué par les Maures.
10. Córdubæ in Vandalícia Hispániæ regióne, sancti Fandílæ, presbyteri et mónachi, qui in Maurórum persecutióne, Mohamédo Primo regnánte, cápite obtruncátus est pro Christi fide.
10*. À Cordoue en Andalousie, vers 852, saint Fandile, moine prêtre et martyr, qui, durant la persécution des Maures, sous le califat de Mohamed Ier, fut décapité pour la foi du Christ.
11. In monastério Claravallénsi in Burgúndia, beáti Gerárdi, mónachi, sancti Bernárdi fratris, qui, litterárum expers, magnam tamen in spiritálibus sagacitátem ac discrímen hábuit.
11*. Au monastère de Clairvaux en Bourgogne, l’an 1138, le bienheureux Gérard, moine, frère de saint Bernard. Il n’était pas un lettré, mais il montra dans le domaine spirituel beaucoup de compétence et de sagacité.
12. Apud Huéum in Annámia, sanctórum Augustíni Phan Viet Huy et NİCOlái Bùi Viet The, mártyrum, qui, cum metu percúlsi crucem calcavissent, pœnam peccáti sui luéndi cúpidi statim ab imperatóre Minh Mąng petiérunt, ut dénuo véluti christiáni iudicaréntur, quaprópter vivi in navi secti ad cæléstia gáudia pervenérunt.
12. Près de Hué en Annam, l’an 1839, les saints martyrs Augustin Phan Viet Huy et Nicolas Bui Viet Thé. Soldats, arrêtés comme chrétiens et vaincus par la peur, ils foulèrent aux pieds la croix, mais, voulant laver aussitôt leur faute, ils demandèrent à l’empereur Minh Mang d’être jugés de nouveau en tant que chrétiens. Ils furent alors condamnés à être démembrés vivants sur un bateau et parvinrent ainsi aux joies éternelles.
13*. In óppido Naumomirce apud Grodnam in Polónia, beátæ Maríæ Annæ Biernacka, matrisfamílias et mártyris, quæ in regímine occupatiónis in bello sponte pro prægnanti nuru milítibus se óbtulit et plumbis conféstim transfóssa gloriósam palmam martyrii excépit.
13*. À Naumowicze, près de Grodno en Pologne, l’an 1943, la bienheureuse Marie-Anne Biernacka, mère de famille et martyre. Sous le régime d’occupation nazi, elle s’offrit d’elle-même à la Gestapo à la place de sa belle-sœur enceinte qui était recherchée, et fut aussitôt fusillée.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (2 Thess 2, 15-17; 3,5)
Lecture brève (2 Thess 2, 15-17; 3,5)
Itaque, fratres, state et tenéte traditiónes, quas didicístis sive per sermónem sive per epístulam nostram. Ipse autem Dóminus noster Iesus Christus et Deus Pater noster, qui diléxit nos et dedit consolatiónem ætérnam et spem bonam in grátia, consolétur corda vestra et confírmet in omni ópere et sermóne bono.
Que Notre-Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, consolent vos cœurs, et vous affermissent en toute bonne œuvre, et en toute bonne parole.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.