Feria III 15 Iunii 2027
Decimo septimo Kalendas Iulii, luna nona.
Die 15 iunii
1. Commemorátio sancti Annos, prophétæ, quem armentárium Thécuæ et vellicántem sycomóros Dóminus ad fílios Israel misit, ut iustítiam eius et sanctitátem vindicáret advérsus prævaricatiónes eórum.
1. Commémoraison de saint Amos, prophète au VIIIe siècle avant le Christ. Il était bouvier et cultivait les sycomores, quand le Seigneur l’envoya aux fils d’Israël pour revendiquer sa justice et sa sainteté en face de leurs prévarications et de leurs injustices sociales.
2. Doróstori in Mœsia, sancti Hesychii, qui, miles, cum beáto Iúlio comprehénsus, post eum, sub Máximo præside, martyrio coronátus est.
2. À Dorostore en Mésie, vers 300, saint Hésychius, soldat qui fut arrêté avec saint Jules et reçut après lui la couronne du martyre, sous le préfet Maxime.
3. In Lucánia, sancti Viti, mártyris.
3. En Lucanie, saint Guy, martyr, probablement sous Dioclétien, vers 303.
4. Arvérnæ in Aquitánia, sancti Abrahæ, mónachi, qui, ad Euphrátis flúvii litus ortus, ad visitándos eremítas in Ægyptum se cóntulit, sed, a pagánis deprehénsus, quinque annos in vínculis tentus est; deínde in Gálliam apud Arvérnos advénit, ubi in monastérium Sancti Cyrici secéssit et plenus diérum óbiit.
4. En Auvergne, vers 480, saint Abraham, moine. Né sur les bords de l’Euphrate, il se rendit en Égypte pour visiter les ermites. Arrêté par des païens, il fut retenu prisonnier durant cinq ans, puis vint en Auvergne, se retira au monastère de Saint-Cirgues, et mourut très âgé.
5. Crispínii in Hannónia, sancti Landelíni, abbátis, qui a sancto Autbérto epíscopo a latrocíniis ad virtútum exercítia convérsus Laubiénse cœnóbium fundávit posteáque Crispínium pétiit, ubi e vita discéssit.
5. À Crespin en Hannonie, vers 686, saint Landelin, abbé. Célèbre brigand converti à l’exercice des vertus par l’évêque saint Aubert, il fonda le monastère de Lobbes, puis gagna celui de Crespin, où il mourut.
6*. Ságii in Néustria, sancti Lothárii, epíscopi, qui, múnere depósito, solitáriam mortem oppetiísse fertur.
6*. À Sées en Gaule, l’an 756, saint Lohier, évêque, qui résigna sa charge pour se préparer à la mort dans un ermitage.
7. Córdubæ in Vandalícia Hispániæ regióne, sanctæ Beníldis, mártyris, quæ, ætáte iam provécta, in Maurórum persecutióne occúbuit.
7. À Cordoue en Andalousie, l’an 853, sainte Bénilde, martyre. Cette femme âgée fut mise à mort le lendemain du martyre des saints Anastase, Félix et Digne.
8. In monte love in Vallésia, sancti Bernárdi de Menthóne, presbyteri, qui, canónicus et archidiáconus Augústæ Prætóriæ, per multos annos inter summa Alpium iuga habitávit ibíque celebérrimum cœnóbium exstrúxit et viatóribus hospítia in duóbus móntibus constítuit, quæ adhuc nómine eius celebrántur.
8. Au Mont-Joux dans le Valais suisse, en 1081, saint Bernard de Menthon, prêtre. Chanoine et archidiacre d’Aoste, il se fixa pendant de nombreuses années sur les passages des sommets alpins et établit un monastère très célèbre et des hospices pour les voyageurs sur deux monts qui portent encore son nom.
9*. Racebúrgi in Holsátia Germániæ, sancti Isfrídi, epíscopi, qui Canonicórum Præmonstraténsium mores servans Vendárum evangelizatióni óperam dedit.
9*. À Raceburg en Germanie, l’an 1204, saint Isfrid, évêque. Tout en conservant la manière de vivre des chanoines prémontrés, il se donna à l’évangélisation des Vendes.
10*. Londínii in Anglia, beáti Thomæ Scryven, mártyris, mónachi e Cartúsia huius civitátis, qui sub Henríco rege Octávo fidem Ecclésiæ servávit, quaprópter fame conféctus in cárcere corónam martyrii accépit.
10*. À Londres, en 1537, le bienheureux Thomas Scryven, martyr. Moine de la Chartreuse de la cité, il resta fidèle à l’Église catholique sous le roi Henri VIII, et mourut de faim en prison.
11*. Eboráci item in Anglia, beatórum mártyrum Petri Snow, presbyteri, et Radúlphi Grimston, qui sub Elísabeth regína Prima cápite damnáti, alter quod sacérdos esset, alter quod eum a captóribus subrípere conátus esset, patíbuli supplícium passi sunt.
11*. À York, en 1598, les bienheureux martyrs Pierre Snow, prêtre, et Raoul Grimston. Condamnés à mort sous la reine Élisabeth Ière, le premier parce que prêtre, le second parce qu’il avait cherché à le soustraire à ses poursuivants, ils subirent le supplice de la pendaison.
12. Pibráci in pago Tolosáno Gálliæ, sanctæ Germánæ, vírginis, quæ, ignótis orta paréntibus et iam inde a puerítia servílem vitam infirrriitatésque perpéssa, omne genus ærumnárum forti ánimo et hílari vultu tolerávit, donec vicésimo secúndo ætátis anno pie quiévit.
12. À Pibrac au diocèse de Toulouse, en 1601, sainte Germaine Cousin, vierge. Née de parents inconnus, elle fut, dès son enfance, astreinte à une vie de servitude et frappée de maladies. Elle endura toutes sortes d’épreuves avec courage et un visage joyeux, et mourut pieusement à l’âge de vingt et un ans.
13*. Bérgomi in Itália, beáti Aloysii Maríæ Palazzolo, presbyteri, qui Congregatiónes Sorórum Pauperculárum atque Fratrum a Sancta Família instítuit.
13*. À Bergame en Lombardie, l’an 1886, le bienheureux Louis-Marie Palazzolo, prêtre, fondateur des Congrégations des Frères de la Sainte-Famille et des Sœurs des “Pauvrettes”.
14. In pago Qianshengzhuang apud urbem Ûiushuitao in província Hebei Sinárum, sanctæ Bárbaræ Cui Lianzhi, mártyris, quæ, cum fílius eius iam interféctus esset, salúte noctu fuga petíta, a christianórum hóstibus apprehénsa et sævíssime excruciáta occúbuit.
14. À Qianshengzhuang, près de la ville de Liushuitao dans la province chinoise de Hebei, en 1900, sainte Barbe Cui Lianzhi, martyre. Dans la persécution de la secte de Yihetuan, après le meurtre de son fils, elle chercha à fuir de nuit, mais, arrêtée par les ennemis des chrétiens, elle fut sauvagement frappée à mort.
**. Au Brésil, en 1931, la bienheureuse Albertina Berkenbrok, martyre (béatifiée le 20 octobre 2007 par Benoît XVI)
** En Birmanie, en 1988, le bienheureux Clemente Vismara, prêtre Italien de l’Institut pontifical des Missions étrangères. (béatifié le 26 juin 2011 par Benoît XVI
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 44,2.13-15)
Lecture brève (Eccli 44,2.13-15)
Multam glóriam fecit Dóminus, magnificéntiam suam a sǽculo. Usque in ætérnum manet semen eórum, et glória eórum non derelinquétur. Córpora ipsórum in pace sepúlta sunt, et nomen eórum vivit in generatiónem et generatiónem; sapiéntiam ipsórum narrent pópuli, et laudem eórum núntiet ecclésia.
Le Seigneur a opéré beaucoup de merveilles, et signalé Sa puissance dès le commencement. A cause d'eux, ni leur race ni leur gloire n'aura de fin. Leurs corps ont été ensevelis en paix, et leur nom vivra de génération en génération. Que les peuples racontent leur sagesse, et que l'assemblée publie leurs louanges.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
Retour en haut