Dominica 4 Iulii 2027
Quarto Nonas Iulii, luna vigesima octava.
Die 4 iulii
1. Sanctæ Elísabeth, quæ, Lusitanórum regína, in regum discórdiis componéndis et in caritáte erga páuperes admirábilis, cóniuge Dionysio rege defúncto, vitam religiósam ampléxa est inter moniáles Tértii Ordinis Sanctæ Claræ in cœnóbio Stremóntii in Lusitánia ab ipsa cóndito, ubi ad Deum migrávit, dum fílium et génerum reconciliáre conabátur.
L’an 1336, la naissance au ciel de sainte Élisabeth, reine de Portugal. Elle fut admirable pour apaiser les discordes entre les rois et pour sa charité envers les pauvres. Après la mort de son mari, le roi Denis, elle revêtit l’habit de sainte Claire et vécut à Coïmbre auprès du couvent des Tertiaires franciscaines qu’elle avait fait construire. Au cours d’un voyage entrepris, en 1336, pour essayer de réconcilier son fils et son petit-fils, à Estremoz elle s’en alla vers le Seigneur.
2. In Africa, sancti Iucundiáni, mártyris.
2. En Afrique, saint Jocondien, martyr.
3. In vico Vistíno pagi Bituricérisis in Aquitánia, sancti Lauriáni, mártyris.
3. À Vatan dans le Berry, saint Laurian, martyr.
4*. Cadúrci in Aquitánia, sancti Floréntii, epíscopi, quem sanctus Paulínus Nolánus artc húmilem corde, fortem in grátia dulcémque in verbo.
4*. À Cahors, au début du Ve siècle, saint Florent, évêque. Saint Paulin de Nole loue son humilité de cœur, sa force dans la grâce reçue de Dieu et la douceur de ses paroles.
5*. Apud Língones item in Aquitánia, sancti Valentíni, presbyteri et eremítæ.
5*. À Langres, vers le VIe siècle, saint Valentin, prêtre et ermite.
6*. Blangíaci in pago Gálliæ Atrebaténsi, sanctæ Berthæ, abbatíssæ, quæ, in monastérium ab ipsa cónditum cum fíliis Gertrúda et Deotíla ingréssa, post Aliquot annos in cellam se reclúsit.
6*. Blangy en Artois, vers 725, sainte Berthe, abbesse. Elle entra avec ses filles, Gertrude et Déotila, dans le monastère qu’elle avait fait construire et, après quelques années d’abbatiat, elle vécut recluse dans une cellule.
7. Eréssi in Lesbo ínsula, tránsitus sancti Andréæ Creténsis, epíscopi Gortyniénsis, qui oratiónibus, hymnis et cánticis laudes Deo singulári arte cécinit et Vírginem Dei Genetrícem immaculátam et in cælum assúmptam exaltávit.
7. À Érissos dans l’île de Lesbos, en 740, le trépas de saint André de Crète, évêque de Gortyne. Par ses discours, ses hymnes et ses cantiques, il chanta les louanges de Dieu avec un art singulier et exalta la Vierge Mère de Dieu immaculée et élevée au ciel.
8. Augústæ Vindelicórum in Bavária, sancti Udalríci, epíscopi, mira abstinéntia, largitáte et vigilántia illústris, qui post quinquagínta annos in episcopátu nonagenárius óbiit.
8. À Augsbourg en Souabe, l’an 973, saint Ulric (Udalric), évêque. Illustre par ses extraordinaires abstinences, sa générosité et sa vigilance, il mourut nonagénaire, après quarante ans d’épiscopat.
9*. In monastério Altæ Cumbæ ad lacum Burgétum in Sabáudia, deposítio beáti Bonifátii, epíscopi, qui, e stirpe régia, primum ábditus inter Cartusiános, dein ad sedem Bellicénsem, tandem Cantuariénsem evéctus, in gregis sui curam semper incúbuit.
9*. À Sainte-Hélène du Lac, en Savoie, l’an 1270, le trépas du bienheureux Boniface, évêque. De la famille ducale de Savoie, il se fit d’abord moine à la Grande Chartreuse, puis fut élevé au siège épiscopal de Belley, enfin à celui de Cantorbéry, où il rencontra des difficultés dans l’exercice de sa charge, mais montra toujours un grand zèle pour son troupeau
10*. Floréntiæ in Etrúria, beáti Ioánnis de Vespiniáno.
10*. À Florence, en 1334, le bienheureux Jean de Vespiniano, laïc célèbre pour sa charité.
11*. Dorcéstriæ in Anglia, beatórum mártyrum Ioánnis, cognoménto Cornélii, presbyteri in Societátem Iesu art ante admíssi, Thomæ Bosgrave, Ioánnis Carey et Patrícii Salmon, laicórum, qui ipsi sacerdóti subvenérunt; omnes simul sub Elísabeth regína Prima martyrio Christum clarificavérunt.
11. À Dorchester en Angleterre, l’an 1594, les bienheureux martyrs Jean, surnommé Corneille, admis peu auparavant dans la Compagnie de Jésus, Thomas Bosgrave, Jean Carey et Patrick Salmon, laïcs, qui lui étaient venus en aide : tous ensemble, ils furent conduits à la potence et glorifièrent le Christ par leur martyre, sous la reine Élisabeth Ière.
12*. Eboráci item in Anglia, beatórum mártyrum Guliélmi Andleby, presbyteri, Henríci Abbot, Thomæ Warcop et Eduárdi Fulthorp, laicórum, qui, in eádem persecutióne propter fidelitátem erga Ecclésiam cápite damnáti, simul per patíbuli supplícia ad ætérna præmia migravérunt.
12*. À York, en 1597, les bienheureux martyrs, Guillaume Andleby, prêtre, Henri Abbot, Thomas Warcop et Édouard Fulthrop, laïcs. À la même époque, ils furent condamnés à mort pour les mêmes motifs et subirent ensemble le supplice de la pendaison.
15. Apud Hurónes in território Canadénsi, sancti Antónii Daniel, presbyteri e Societáte Iesu et mártyris, qui, Missa artcta, ad fores oratórii assístens in tutéla neophytárum ab inimícis éthnicis irrumpéntibus, sagíttis perfúsus et tandem igne combústus est. Cuius memória cum sóciis ágitur die undevicésima octóbris.
13. Chez les Hurons, au Canada, en 1648, saint Antoine Daniel, prêtre de la Compagnie de Jésus et martyr. Après avoir achevé la messe, il se tint à la porte de l’oratoire pour protéger les néophytes des ennemis païens qui faisaient irruption. Transpercé de flèches, il fut à la fin jeté dans le feu.
14*. Mauríaci ad montem Celtórum in Gállia, beátæ Catharinæ Jarrige, vírginis, quæ, sodális Tértii Ordinis Sancti Domínici, paupéribus ægrotísque adiuvándis præclára, témpore gállicæ perturbatiónis, omni ope sacerdótes a seditiósis vestigatóribus deféndit et in cárcere inclúsos visitávit.
14*. À Mauriac en Auvergne, l’an 1836, la bienheureuse Catherine Jarrige, vierge. Tertiaire de Saint-Dominique, elle s’employa remarquablement à soulager les pauvres et les malades et, pendant la Révolution française, elle défendit de toutes ses forces les prêtres contre ceux qui les recherchaient et visita ceux qui étaient emprisonnés.
16. In urbe Hemceuvénsi in Hunanénsi Sinárum província, sancti Cæsídii Giacomantonio, presbyteri ex Ordine Minórum et mártyris, qui in persecutióne a fautóribus factiónis « Yihetuan » art áta, dum Sanctíssimum Sacraméntum a satéllitum turba protégere conabátur, lapídibus óbrutus et línteo petróleo imbúto involútus igne occúbuit.
15. Dans la ville de Hengehow, dans la province chinoise de Hunan, en 1900, saint Céside Giacomantonio, prêtre franciscain et martyr. Dans la persécution de la secte de Yihetuan, alors qu’il cherchait à protéger le Saint-Sacrement de la ruée des émeutiers, il fut frappé de pierres et, enveloppé d’une étoffe imbibée de pétrole, jeté dans le feu.
16*. Augústæ Taurinórum in Itália, beáti Petri Geórgii Frassati, qui, iúvenis in consociatiónibus laicórum catholicórum mílitans, in societátem excitándam et caritátem erga páuperes ægrotósque exercéndam totum ánimum alácriter impéndit, donec parálysi fulmínea corréptus occúbuit.
16*. À Turin, en 1925, le bienheureux Pierre-Georges Frassati. Jeune militant dans les associations de laïcs catholiques, il se dépensa, de toute son âme et avec joie, à rénover la société et à pratiquer la charité envers les pauvres et les malades, jusqu’à ce qu’il fût terrassé par une paralysie foudroyante.
17*. In campo exítii Oświęcim seu Auschwitz prope Cracóviam in Polónia, beáti Ioséphi Kowalski, mártyris, qui, témpore belli, cárceri propter Christum datus est, ubi cruciátibus afféctus martyrium consummávit.
17.* Au camp de concentration d’Auschwitz (Oswiecim) près de Cracovie, en 1942, le bienheureux Joseph Kowalsky, prêtre salésien et martyr. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, sous l’occupation de la Pologne par le régime nazi, il fut arrêté à Cracovie avec onze confrères, déporté et assassiné par les gardes du camp, parce qu’il avait refusé de profaner le rosaire.
** En Italie, en 1957, la bienheureuse Maria Crocifissa Curcio (1877-1957) Fondatrice.de la Congrégation des Carmélites missionnaires de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus.(béatifiée le 13 novembre 2005 par Benoît XVI)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (2 Thess 2, 15-17; 3,5)
Lecture brève (2 Thess 2, 15-17; 3,5)
Itaque, fratres, state et tenéte traditiónes, quas didicístis sive per sermónem sive per epístulam nostram. Ipse autem Dóminus noster Iesus Christus et Deus Pater noster, qui diléxit nos et dedit consolatiónem ætérnam et spem bonam in grátia, consolétur corda vestra et confírmet in omni ópere et sermóne bono.
Que Notre-Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, consolent vos cœurs, et vous affermissent en toute bonne œuvre, et en toute bonne parole.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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