Sabbato 17 Iulii 2027
Sextodecimo Kalendas Augusti, luna undecima.
Die 17 iulii
1. Carthágine, natális sanctórum mártyrum Scillitanórum, id est Speráti, Nártzalis, Cittíni, Vetúrii, Felícis, Aquilíni, Lætántii, lanuáriæ, Generósæ, Véstiæ, Donátæ et Secúndæ, qui iussu Saturníni procónsulis, post primam Christi confessiónem in cárcerem trusi et sequénti die in ligno confíxi, cum demum christiános se esse fírmiter conféssi essent et imperatóri honórem divínum recusavíssent, cápite damnáti sunt et in loco occisiónis, flexis génibus unanímiter, grátias Christo agéntes gládio decolláti sunt.
1. À Carthage, en 180, la naissance au ciel des saints martyrs Scillitains. Les saints Spérat, Nartzal, Cittinus, Veturius, Félix, Aquilin, Laetantius, Januaria, Generosa, Vestia, Donata, Secunde. Par arrêt du préfet Saturnin, après leur première profession de foi chrétienne, ils furent jetés en prison et le lendemain cloués à des poteaux. Enfin parce qu’ils confessaient avec la même fermeté qu’ils étaient chrétiens et qu’ils refusaient les honneurs divins à l’empereur, ils furent condamnés à mort et, conduits au lieu du supplice, ensemble ils se mirent à genoux et rendirent grâce au Christ avant d’être décapités.
2. Amástride in Paphlagónia, sancti Hyacínthi, mártyris.
2. À Amastris en Paphlagonie, vers le IIIe siècle, saint Hyacinthe, martyr.
3. Híspali in Bætica Hispániæ província, sanctórum lustæ et Rufínæ, vírginum, quæ, a preside Diogeniáno comprehénsæ, diris vexátæ cruciátibus, póstea cárcere, inédia et váriis torsiónibus sunt afflíctæ; tandem lusta in custódia spíritum exhalávit, Rufínæ vero cervix, in confessióne Dómini, confrácta est.
3. À Séville en Espagne, vers 287, la passion des saintes Juste et Rufine, vierges et martyres. Elles furent arrêtées par le préfet Diogénien, étendues d’abord sur le chevalet et déchirées avec des ongles de fer, puis tourmentées par la prison, la faim et diverses tortures. Enfin, Juste expira en prison, et Rufine, persévérant à confesser le Christ, eut le cou brisé.
4. Medioláni in Ligúria, sanctæ Marcellínæ, vírginis, soróris sancti Ambrósii epíscopi, quæ Romæ in basílica Sancti Petri in Epiphanía Dómini a Libério papa velum consecratiónis accépit.
4. À Milan, vers 398, sainte Marcelline, vierge, sœur de saint Ambroise. Elle reçut à Rome, dans la basilique Saint-Pierre, le voile de consécration des mains du pape Libère. Pour l’encourager dans sa vocation, saint Ambroise écrivit son traité Sur les Vierges.
5. Romæ in ecclésia in colle Aventíno sita, sub nómine Aléxii celebrátur homo Dei, qui, ut tradítio refert, opuléntam deséruit domur ut inops fíeret et incógnitus eleemósynam mendicáret.
5. À Rome, dans une église située sur l’Aventin, au VIe siècle, on célèbre sous le nom de saint Alexis, un homme de Dieu qui, selon la tradition, quitta sa maison pour se faire pauvre et, inconnu de tous, mendia l’aumône.
6. Autissiodóri in Gállia Lugdunénsi, sancti Theodósii, epíscopi.
6. À Auxerre, au VIe siècle, saint Théodose, évêque.
7. Pápiæ in Ligúria, sancti Ennódii, epíscopi, qui hymnis decorávit memórias et templa sanctórum atque divitiárum largus dispensátor fuit.
7. À Ticinum (Pavie) en Lombardie, l’an 521, saint Ennodius, évêque, qui célébra dans des poèmes les mémoires et les temples des saints et distribua ses richesses avec largesse.
8*. Turníni prope Antvérpiam in Brabántia Austrásiæ, sancti Fredegándi, qui mónachus ex Hibérnia venísse dícitur, sancti Foilláni aliorúmque peregrinatiónis et labóris missionárii sócius.
8*. À Deurne, près d’Anvers dans le Brabant, au VIIIe siècle, saint Frédégand (Frégaud). Moine venu d’Irlande, il aurait été le compagnon de et d’autres dans leurs pérégrinations et leurs travaux missionnaires.
9*. In monastério Wincelcumbæ in Mércia Angliæ, sancti Kenélmi, qui, Merciórum princeps, martyr reputátus est.
9*. Au monastère de Winchcombe en Angleterre, vers 812, saint Kenelm. Prince de Mercie assassiné perfidement, il fut considéré comme martyr.
10. Romæ apud sanctum Petrum, sancti Leónis papæ Quarti, Urbis defensóris et primátus Petri cultóris.
10. À Rome, près de saint Pierre, en 865, saint Léon IV, pape, défenseur de la cité et restaurateur du primat de Pierre.
11. Apud Stocberau in pago Vindobonénsi Baváriæ, sancti Colmáni, natióne hibérni, qui, pro nómine Dei peregrínus, Terram Sanctam petens, explorátor hostílis hábitus est et, in árbore suspénsus, ad cæléstem Hierosólymam pervénit.
11. Près de Stukerau, dans la région de Vienne en Bavière, l’an 1012, saint Colman. D’origine irlandaise, il se fit pèlerin pour le Christ et se mit en route vers la Terre sainte, mais, pris pour un espion ennemi, il fut pendu à un arbre et parvint ainsi à la Jérusalem du ciel.
12*. Nitrávæ ad Vagum flumen apud montes Carpátes, sanctórum Zoerárdi seu Andréæ et Benedícti, eremitárum, qui e Polónia, rogánte sancto Stéphano rege, in Hungáriam venérunt et in erémo montis Zobor vitam egérunt aspérrimam.
12*. À Zobor près de Nitra sur le Waag, dans les Carpates, vers 1031-1034, les saints Zoerard ou André et Benoît, ermites, qui vinrent de Pologne en Hongrie à la demande du roi et, dans un ermitage de la montagne, menèrent une vie d’extrême austérité.
13. Cracóviæ in Polónia, sanctæ Hedwígis, quæ, regína in Hungária nata, Polóniæ regnum recépit et laghellióni, magno Lithuániæ duci, nupsit, quocum, in baptísmate Ladisláo vocáto, cathólicam fidem in Lithuánia sevit.
13. À Cracovie en 1399, sainte Hedwige, reine. Née en Hongrie, elle devint reine de Pologne et épousa Jagellon, grand-duc de Lituanie, qui reçut au baptême le nom de Ladislas, et avec lui elle sema en Lituanie la foi catholique.
14*. Parísiis in Gállia, beatárum Terésiæ a Sancto Augustíno (Maríæ Magdalénæ Claudínæ) Lidoine et quíndecim sociárum,9 vírginum e Carmélo Compéndii et mártyrum, quæ, témpore gállicæ perturbatiónis, cum disciplínam monásticam fidéliter servavíssent, cápite damnátæ, ante patíbulum promissiónes fídei baptismális et vota religiósa renovavérunt.
14*. À Paris, sous la Révolution française, les Carmélites de Compiègne, vierges et martyres, furent condamnées à mort parce qu’elles avait conservé fidèlement la vie religieuse et, avant de monter à l’échafaud, elles renouvelèrent leur profession de foi baptismale et leurs vœux religieux.
Quarum nomina: beatæ Maria Anna Francisca a Sancto Ludovico Brideau, Maria Anna a Iesu Crucifixo Piedcourt, Carlotta a Resurrectione (Anna Maria Magdalena) Thouret, Euphrasia ab Immaculata Conceptione (Maria Claudia Cypriana) Brard, Henrica a Iesu (Maria Gabriela) de Croissy, Teresia a Corde Mariæ (Maria Anna) Hanisset, Teresia a Sancto Ignatio (Maria Gabriela) Trézelle, lulia Ludovica a Iesu (Rosa) Chrétien de Neufville, Maria Henrica a Providentia (Anna) Pelras, Constantia (Maria Genovefa) Meunier, Maria a Sancto Spiritu (Angelica) Roussel, Maria a Sancta Martha Dufour, Elisabeth lulia a Sancto Francisco Vérolot, Catharina et Teresia Soiron.
15. À Zhujiaxiezhuang, près de Shenxian dans la province chinoise de Hébei, en 1900, saint Pierre Liu Ziyu, martyr. Dans la persécution de la secte de Yihetuan, malgré les efforts de ses amis, il demeura fermement dans la foi chrétienne devant le mandarin, et fut transpercé par l’épée.
15. In pago Zhujiaxiezhuang apud Shenxian in Hebei província Sinárum, sancti Petri Liu Ziyu, mártyris, qui in persecutióne ab ásseclis sectæ « Yihetuan » gesta contra amicórum conátus coram mandaríno in fide christiána fírmiter permánsit, quaprópter gládio perfóssus est.
16*. À Ilava en Slovaquie, l’an 1960, la passion du bienheureux Paul Gojdich, évêque et martyr. De l’Ordre basilien de Saint-Josaphat, il fut évêque de l’éparchie de Presav sous le régime communiste athée, qui le jeta en prison, où il subit tant d’épreuves et fut si atrocement torturé que sa confession de foi le fit passer à la vie glorieuse.
16*. Leopoldópoli in Slováchia, beáti Pauli (Petri) Gojdich, epíscopi et mártyris, qui, pastor in território Presoviénsi, témpore regíminis in Deum infénsi in cárcerem coniéctus, tantas passus est ærúmnas, ut, atróciter vexátus, Christi verba fidéliter excípiens per strénuam conféssionem in vitam transíret gloriósam.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 34,14-20)
Lecture brève (Eccli 34,14-20)
Spíritus timéntium Dóminum vivet, et in respéctu illíus benedicétur. Spes enim illórum in salvántem illos, et óculi Dei in diligéntes se. Qui timet Dóminum, nihil trepidábit et non pavébit, quóniam ipse est spes eius. Timéntis Dóminum beáta est ánima eius. Ad quem réspicit? Et quis est fortitúdo eius? Oculi Dómini super timéntes eum: protéctor poténtiæ, firmaméntum virtútis, tégimen ardóris et umbráculum meridiáni, custódia offensiónis et adiutórium casus, exáltans ánimam et illúminans óculos, dans sanitátem vitæ et benedictiónem.
Dieu aura soin de l'âme de ceux qui Le craignent, et ils seront bénis par Son regard. Car leur espérance est en Celui qui les sauve, et les yeux de Dieu sont sur ceux qui L'aiment. Celui qui craint le Seigneur ne redoutera rien, et il n'aura point de peur, parce que Dieu même est son espérance. Heureuse l'âme de celui qui craint le Seigneur. Vers qui regarde-t-il, et quel est son appui ? Les yeux du Seigneur sont sur ceux qui Le craignent ; Il est une protection puissante, un soutien solide, un abri contre la chaleur, un ombrage contre l'ardeur du midi, une sauvegarde contre la chute et un secours lorsqu'on est tombé ; Il élève l'âme et illumine les yeux ; Il donne la santé, la vie et la bénédiction.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.