Dominica 18 Iulii 2027
Quintodecimo Kalendas Augusti, luna duodecima.
Die 18 iulii
1. Via Tiburtína miliário nono ab urbe Roma, commemorátio sanctórum Symphorósæ et septem sociórum Crescéntis, luliáni, Nemésii, Primitívi, lustíni, Stactéi et Eugénii, mártyrum, qui divérso mortis éxitu martyrium complevérunt, germáni effécti in Christo.
1. Sur la voie Tiburtine, au neuvième mille de Rome, commémoraison de sainte Symphorose et de sept compagnons : Crescent, Julien, Némèse, Primitif, Justin, Stactée et Eugène, martyrs. Ils achevèrent leur martyre par divers genres de mort, devenant ainsi frères dans le Christ.
2. Medioláni in Ligúria, sancti Matérni, epíscopi, qui, libertáte Ecclésiæ réddita, mártyrum Náboris et Felícis córpora e Laude Pompéia in civitátem suam honorífice tránstulit.
2. À Milan, au IVe siècle, saint Materne, évêque. Quand la paix fut rendue à l’Église, il transféra, de manière honorable, de Lodi dans sa cité, les corps des saints martyrs Nabor et Félix.
3. Doróstori in Moesia, sancti Æmiliáni, mártyris, qui, edícta luliáni Apóstatæ minásque Catulíni eius vicárii spernens, idolórum altári evérso sacrificióque inhíbito, in fornácem iniéctus, martyrii palmam accépit.
3. À Dorostore en Mésie, l’an 362, saint Émilien, martyr. Méprisant les édits de Julien l’Apostat et les menaces de son vicaire Catulin, il renversa un autel des idoles et interrompit le sacrifice : il fut alors jeté dans une fournaise et remporta la palme du martyre.
4. Bríxiæ in Venétia, sancti Philástrii, epíscopi, cuius vitam et mortern laudávit sanctus Gaudéntius, eius successor.
4. À Brescia en Lombardie, vers 397, saint Philastre, évêque, dont le successeur, saint Gaudence, a loué la vie et la mort.
5. Fori Popílii in Æmília, sancti Ruffílli, epíscopi, qui primus Ecclésiam hanc gubernásse plebémque ruris ad Christum perduxísse totam créditur.
5. À Forlimpopoli en Émilie, au Ve siècle, saint Ruffile, évêque, qui fut, croit-on, le premier à gouverner cette Église et qui conduisit au Christ tout le peuple des campagnes.
6. Metis in Austrásia, sancti Arnúlphi, epíscopi, qui Dagobérti, regis Austrásiæ, consiliárius fuit et, múnere depósito, in Vósego monte eremíticam egit vitam.
6. À Metz, en 640, saint Arnoul, évêque, qui fut conseiller de Dagobert, roi d’Austrasie, et, après avoir déposé sa charge, mena dans les Vosges une vie d’ermite.
7. Constantinópoli, sanctæ Theodósiæ, moniális, quæ pro defensióne antíquæ Christi imáginis, quam e Porta Ænea domus Palatínæ Leo Isáuricus imperátor déici iússerat, martyrium passa est.
7. À Constantinople, au VIIIe siècle, sainte Théodosie, moniale. Pour avoir pris la défense d’une antique image du Christ, que l’empereur Léon l’Isaurien avait ordonné de retirer de la Porte d’airain du palais impérial, elle subit le martyre.
8. Ultraiécti in Géldria Austrásiæ, sancti Frideríci, epíscopi, qui, Sacrárum Scripturárum stúdio conspícuus, curam et óperam impéndit in evangelizándos Frísios.
8. À Utrecht sur le Rhin, en 838, saint Frédéric, évêque. Remarquable par son goût pour les Saintes Écritures, il s’employa à l’œuvre d’évangélisation des Frisons.
9. Sígniæ in Látio, sancti Brunónis, epíscopi, qui pro reformánda Ecclésia multa fecit et passus est, quaprópter a sede sua abíre coáctus, in Monte Casíno refúgium invénit et abbas monastério ad terripus præfuit.
9. À Segni dans le Latium, en 1123, saint Bruno, évêque, qui œuvra et souffrit beaucoup pour la réforme de l’Église : contraint de quitter son siège, il trouva refuge au Mont Cassin et fut un temps abbé de ce monastère.
10*. Cracóviæ in Polónia, beáti Simónis de Lipníca, presbyteri ex Ordine Minórum, qui, prædicatióne ac devotióne erga nomen Iesu insígnis, in curándis peste moribúndis ipse caritáte motus mortem oppétiit.
10*. À Cracovie en Pologne, l’an 1482, le saint Simon de Lipnica, prêtre de l’Ordre des Mineurs. Célèbre par sa prédication et sa dévotion envers le nom de Jésus, il trouva la mort, poussé par la charité, en prenant soin des moribonds dans une épidémie de peste. (canonisé le 3 juin 2007 par Benoît XVI)
11*. Ad áncoram ante litus Rupifórtii ad oram Gálliæ, beáti Ioánnis Baptístæ de Bruxelles, presbyteri Lemovicénsis et mártyris, qui témpore gállicæ perturbatiónis in squalóre navis servitútis inédia et pestilénti morbo conféctus occúbuit.
11*. Dans la baie devant le port de Rochefort, en 1794, le bienheureux Jean-Baptiste de Bruxelles, prêtre de Limoges et martyr. Sous la Révolution française, en raison de son sacerdoce, malgré son âge et ses infirmités, il fut détenu dans des conditions inhumaines sur un bateau négrier, et y mourut du scorbut.
12. In urbe Num Dinh in Tunquíno, sancti Domínici Nicolái Dinh Dąt, mártyris, qui, cum esset miles, fidem christiánam negáre coáctus, post dira supplícia crucem calcávit; sed statim de re pænitens, prétio apostásiæ réddito, imperatóri Minh Mąng scripsit, ut dénuo iudicarétur christiánus, ac tandem strangulátus occúbuit.
12. À Nam Dinh au Tonkin, en 1839, saint Dominique-Nicolas Dinh Dat, martyr. Étant soldat, il fut contraint d’abjurer la foi chrétienne ; après de terribles supplices, il foula aux pieds la croix. Mais se repentant aussitôt, il restitua le prix de son apostasie, écrivit à l’empereur Minh Mang pour être jugé de nouveau comme chrétien, et enfin mourut étranglé.
13*. In vico Hrystonopil in Ucraína, beátæ Tarsíciæ (Olgæ) Mackiv, vírginis e Congregatióne Sorórum Ancillárum Maríæ Immaculátæ et mártyris, quæ, belli témpore, ob fidem coram persecutóribus defénsam géminam virginitátis et martyrii victóriam consecúta est.
13*. À Krystonopil en Ukraine, l’an 1944, la bienheureuse Tarsisia (Olga Mackiv), vierge et martyre. De la Congrégation des Sœurs Servantes de Marie Immaculée, pendant la Seconde Guerre mondiale, elle fut tuée à la porte du noviciat par un soldat soviétique, uniquement parce qu’elle était consacrée à Dieu.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (2 Thess 2, 15-17; 3,5)
Lecture brève (2 Thess 2, 15-17; 3,5)
Itaque, fratres, state et tenéte traditiónes, quas didicístis sive per sermónem sive per epístulam nostram. Ipse autem Dóminus noster Iesus Christus et Deus Pater noster, qui diléxit nos et dedit consolatiónem ætérnam et spem bonam in grátia, consolétur corda vestra et confírmet in omni ópere et sermóne bono.
Que Notre-Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, consolent vos cœurs, et vous affermissent en toute bonne œuvre, et en toute bonne parole.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.