Sabbato 24 Iulii 2027
Nono Kalendas Augusti, luna decima octava.
Die 24 iulii
1. Sancti Sarbélii (Ioséphi) Makhlütif, presbyteri ex Ordine Libanénsium Maronitárum, qui, arctæ solitúdinis et altióris perfectiónis studiósus, e cœnóbio Annáiæ in Líbano in erémum secéssit, ubi summa vitæ asperitáte, ieiúniis et obsecratiónibus die ac nocte Deo servívit. Die vicèsima quarta decémbris inDómino requiévit.
Mémoire de saint Charbel Makhlouf, moine prêtre de l’Ordre maronite. À la recherche d’une solitude plus stricte et d’une perfection plus haute, il se retira du couvent d’Annaia au Liban, dans un ermitage où il vécut dans une extrême austérité de vie, dans les jeûnes et les supplications, jour et nuit au service de Dieu, jusqu’à sa mort en 1898.
2. Volsínii in Túscia, sanctæ Christínæ, vírginis et mártyris.
2. Près du lac de Bolsena en Toscane, sainte Christine, vierge et martyre.
3. Amitérni in Sabína via Salária, sancti Victoríni, mártyris.
3. À Amiterne en Sabine (à l’est de Rome), sur la voie Salarienne, vers le IVe siècle, saint Victorin, martyr.
4*. Tauriáni in Calábria, sancti Fantíni Senióris, cognoménto Thaumatúrgi.
4*. À Tauriano en Calabre, au IVe siècle, saint Fantin l’aîné, surnommé le Thaumaturge.
15. In Thebáide, sanctæ Euphrásiæ, vírginis, quæ, e senatória família orta, eremíticam vitam dúcere xempl in desérto, húmilis, pauper et obœdiens.
5. En Thébaïde, au Ve siècle, sainte Euphrasie, vierge. Née dans une famille sénatoriale, elle choisit de mener au désert la vie érémitique, dans l’humilité, la pauvreté et l’obéissance.
6*. Ardmóriæ in Momónia Hibérniæ província, sancti Decláni, qui primus epíscopus huius Ecclésiæ percólitur.
6*. À Ardmore en Irlande, vers le Ve siècle, saint Declan, vénéré comme le premier évêque de ce lieu.
7*. In pago Albigénsi Aquitániæ, sanctæ Sigolénæ, religiósæ.
7*. Au pays d’Albi en Aquitaine, vers le VIe siècle, sainte Ségolène, religieuse.
8. In Rússia, xemplum Boris et Gleb, mártyrum, qui, príncipes Ruthéni et fílii sancti Vladimíri, mortem excípere maluérunt quam vi fratri Suatópolco resístere. Boris ad Altam flumen prope Pereisláviam palmam xemplum nactus est, Gleb vero xemp post in Borísthene flúmine prope Smolénscum.
8. Dans la Rus, en 1015, les saints Boris et Gleb, martyrs. Fils de saint Vladimir, grand-duc de Kiev, ils préférèrent subir la mort que de résister par la force à leur frère Sviatopolk. Boris, prince de Rostov, reçut à vingt ans la palme du martyre en ce jour, au bord du fleuve Alta, près de Pereislavie, et Gleb, âgé de quinze ans, le 5 septembre suivant, sur le Dniepr, près de Smolensk.
9*. Apud Reáte in Sabína, sancti Balduíni, abbátis, qui, sancti Bernárdi discípulus in monastério Claravallénsi, ab eo in hanc civitátem missus est, ut cœnóbium Sancti Matthæi sub Lacu cónderet et régeret.
9*. Près de Rieti en Sabine (au nord de Rome), l’an 1140, saint Baudouin, abbé. Disciple de saint Bernard à Clairvaux, celui-ci l’envoya dans cette ville, pour y restaurer et diriger le monastère de Saint-Pasteur, en dessous du lac.
10*. Sancti Trudónis Fani in Brabántia, beátæ Christínæ, cognoménto Mirábilis, vírginis, quia in ea, turn córpore afflícta, turn spíritu rapta, Dóminus mirabíliter operátus est.
10*. Au monastère Sainte-Catherine de Saint-Trond, dans le Brabant, vers 1224, la bienheureuse vierge Christine, surnommée l’Admirable, parce qu’en elle, tantôt affligée dans son corps, tantôt ravie en esprit, le Seigneur a accompli des merveilles.
11. Sandéciæ apud Tarnóviam in Polónia, sanctæ Kingæ seu Cunegúndis, quæ, regis Hungáriæ fília, Bolesláo duci nuptum data, illibátarn cum eo virginitátem servávit et, cóniuge defúncto, Régulam sanctæ Claræ proféssa est in monastério ab ipsa fundáto.
11. À Sandeck, près de Tarnov en Pologne, l’an 1293, sainte Kinga ou Cunégonde. Fille du roi de Hongrie Bela IV, et nièce de sainte Élisabeth de Thuringe, elle fut donnée en mariage au roi Boleslas V de Pologne, avec qui elle garda une chasteté sans faille, et, après la mort de son mari, elle fit profession de la Règle de Sainte Claire dans le monastère qu’elle avait fondé.
12*. Ferráriæ in Æmília, beáti Ioánnis de Tossiniáno Tavelli, epíscopi, ex Ordine Iesuatórum.
12*. À Ferrare en Émilie, en 1446, le bienheureux Jean Tavelli de Tossignano, évêque, de l’Ordre des Jésuates, qui fit preuve du plus grand détachement et d’un sens pastoral vigilant.
13. Colóniæ Agrippínæ in Lotharíngia, translátio trium magórum, qui, sapiéntes ex Oriénte, múnera deferéntes Bethlehem venérunt contempláre in púero mystérium celsitúdinis Unigéniti.
13*. À Cologne, en Lorraine, le transfert des trois Rois Mages, hommes sages d’Orient, qui sont venu à Bethléem en apportant des cadeaux adorer le Fils de Dieu.
14*. Aquilæ in Vestínis, beáti Antónii Torriani, presbyteri ex Ordine Eremitárum Sancti Augustíni, córporum animarúmque médici.
14*. À L’Aquila dans les Abruzzes, en 1494, le bienheureux Antoine Torriani, prêtre de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin, médecin des corps et des âmes.
15. Orbæ in Sabáudia, beátæ Ludovícæ, religiósæ, quæ, fília beáti Amadéi ducis, Hugóni príncipi de Chalon nupsit eóque vita functo Régulam sanctæ Claræ sub reformatióne sanctæ Colétæ in humilitáte et fidelitáte proféssa est.
15*. À Orbe, dans la canton de Vaux en Suisse, l’an 1503, la bienheureuse Louise de Savoie, religieuse. Fille du bienheureux Amédée IX, duc de Savoie, elle épousa Hugues de Chalon et, devenue veuve, elle fit profession religieuse selon la Règle de Sainte Claire réformée par sainte Colette, et vécut dans l’humilité et la fidélité.
16*. Derébiæ in Anglia, beatórum Nicolái Garlick, Robérti Ludlam et Richárdi Simpson, presbyterórum et mártyrum, qui, multos post labóres vexationésque Elisabeth regína Prima regnánte propter sacerdótium cápite damnáti, patíbulo ad cæléstia pervenérunt gáudia.
16*. À Derby en Angleterre, l’an 1588, les bienheureux Nicolas Garlick, Robert Ludlam et Richard Simpson, prêtres et martyrs. Sous la reine Élisabeth Ière, après de nombreux travaux apostoliques et de fréquentes entraves, ils furent condamnés à mort à cause de leur sacerdoce et connurent les supplices de la pendaison.
17*. Novi Castri ad Tinam flumen item in Anglia, beáti Ioséphi Lambton, presbyteri et mártyris, qui, vigínti et quáttuor annos natus, in eádem persecutióne propter sacerdótium per atróces cruciátus vivus disséctus est.
17*. À Newcastle, sur les bords de la Tine, en 1592, le bienheureux Joseph Lambton, prêtre et martyr. Âgé de vingt-quatre ans, il fut condamné à mort pour son sacerdoce, sous la reine Élisabeth Ière, et, à travers des tortures atroces, fut démembré, encore vivant.
18. Dunélmi item in Anglia, sancti Ioánnis Boste, presbyteri et rriártyris, qui, sub eádem regína martyr propter sacerdótium, étiam coram iúdice sócios confirmáre non désinit.
18. À Durham, en Angleterre, en 1594, saint Jean Boste, prêtre et martyr, condamné à mort à cause de son sacerdoce, sous la reine Élisabeth Ière. Devant le juge, il ne cessa de confirmer ses compagnons dans la foi catholique.
19. In urbe Ham Dinh in Tunquíno, sancti Ioséphi Fernández, presbyteri ex Ordine Prædicatórum et mártyris, pro Christo decolláti sub imperatóre Minh Mąng.
19. À Nam Dinh au Tonkin, l’an 1838, saint Joseph Fernandez, prêtre dominicain et martyr, décapité pour le Christ sous l’empereur Minh Mang.
20. . Neápoli in Campánia, beáti Modestíni a Iesu et María (Domínici) Mazzarello, presbyteri ex Ordine Fratrum Minórum, qui, omnis géneris páuperum et afflictórum próximus, témpore pestiléntiæ in moribúndis assidéndo ipse cholera corréptus óbiit.
20*. À Naples, en 1854, le bienheureux Modestin de Jésus et Marie (Dominique Mazzarella), prêtre franciscain. Très proche des pauvres et des affligés de toute sorte, il mourut du choléra en assistant les moribonds, au cours d’une épidémie.
21. . Guadalaxáræ in Hispánia, beatárum Maríæ a Colúmna a Sancto Francisco Bórgia (lacóbæ) Martínez García, Terésiæ a Iesu Infánte (Eusébiæ) García García et Maríæ Angelæ a Sancto Iosépho (Marciánæ) Voltierra Tordesillas, vírginum ex Ordine Carmelitárum Discalceatárum et mártyrum, quæ lætántes Christo Sponso acclamántes témpore persecutiónis martyrio coronátæ sunt.
21*. En Espagne, dans la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile, en 1936, les bienheureuses martyrs : Maria-Pilar de Saint-François Borgia (Jacqueline Martinez Garcia), Thérèse de l’Enfant Jésus (Eusébie Garcia Garcia) et Marie-Ange de Saint-Joseph (Marcienne Voltierra Tordesillas), vierges carmélites, qui allèrent joyeuses à la mort en acclamant le Christ Époux.
22. . Apud Barcinónem item in Hispánia, beátæ Maríæ a Mercéde Prat, vírginis e Societáte a Sancta Terésia a Iesu et mártyris, quæ in eádem tempestáte, cum religiósa esset, passiónem consummávit.
22*. En Espagne, dans la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile, en 1936, la bienheureuse Marie de la Merci Prat, vierge de la Société Thérésienne, qui allèrent joyeuses à la mort en acclamant le Christ Époux.
23*. Item Barcinóne, beáti Xavérii Bordas Piferrer, religiósi e Societáte Salesiána et mártyris, qui Christi magístri xemplum martyrio suo testificátus est.
23*. En Espagne, dans la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile, en 1936, le bienheureux martyr Xavier Bordas Piferrer, religieux salésien
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 34,14-20)
Lecture brève (Eccli 34,14-20)
Spíritus timéntium Dóminum vivet, et in respéctu illíus benedicétur. Spes enim illórum in salvántem illos, et óculi Dei in diligéntes se. Qui timet Dóminum, nihil trepidábit et non pavébit, quóniam ipse est spes eius. Timéntis Dóminum beáta est ánima eius. Ad quem réspicit? Et quis est fortitúdo eius? Oculi Dómini super timéntes eum: protéctor poténtiæ, firmaméntum virtútis, tégimen ardóris et umbráculum meridiáni, custódia offensiónis et adiutórium casus, exáltans ánimam et illúminans óculos, dans sanitátem vitæ et benedictiónem.
Dieu aura soin de l'âme de ceux qui Le craignent, et ils seront bénis par Son regard. Car leur espérance est en Celui qui les sauve, et les yeux de Dieu sont sur ceux qui L'aiment. Celui qui craint le Seigneur ne redoutera rien, et il n'aura point de peur, parce que Dieu même est son espérance. Heureuse l'âme de celui qui craint le Seigneur. Vers qui regarde-t-il, et quel est son appui ? Les yeux du Seigneur sont sur ceux qui Le craignent ; Il est une protection puissante, un soutien solide, un abri contre la chaleur, un ombrage contre l'ardeur du midi, une sauvegarde contre la chute et un secours lorsqu'on est tombé ; Il élève l'âme et illumine les yeux ; Il donne la santé, la vie et la bénédiction.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.