Feria II 2 Augustii 2027
Quarto Nonas Augusti, luna vigesima setptima.
Die 2 augusti
1. Sancti Eusébii, primi epíscopi Vercellénsis in Ligúria, qui in tota regióne subalpína Ecclésiam firmávit et ob confessiónem nicænæ fídei a Constántio príncipe Scythópolim, dein in Cappadóciam et in Thebáidem relegátus est, unde ad sedem suam post octo annos revérsus, strénue pro fídei restauratióne advérsus ariános adlaborávit.
Mémoire de saint Eusèbe, évêque. Premier pasteur de Verceil en Piémont, il consolida l’Église dans toute la région sub-alpine et, à cause de la confession de foi de Nicée, il fut relégué par l’empereur Constance à Scythopolis, puis en Cappadoce et en Thébaïde, d’où il revint à son siège au bout de huit ans d’exil, et il voulut mener avec ses clercs la vie commune. Il mourut, confesseur de la foi, le premier août 371.
2. Sancti Petri luliáni Eymard, presbyteri, qui, primum sacérdos diœcesánus, dein sodális Societátis Maríæ factus, exímius éxstitit eucharístici mystérii cultor ac novas instítuit Congregatiónes, álteram clericórum, álteram ancillárum, ad pietátem erga Sanctíssimum Sacraméntum coléndam et diffundéndam atque in ipso vico la Mure apud Gratianópolim in Gállia, ubi natus erat, e vita discéssit.
Mémoire de saint Pierre-Julien Eymard, prêtre, d’abord diocésain, puis membre de la Société de Marie. Il fut un propagateur merveilleux du culte du mystère eucharistique, ce qui le conduisit à fonder deux nouvelles Congrégations, celle des Prêtres, et celle des Servantes du Saint-Sacrement pour vénérer et diffuser la piété envers le sacrement de l’Eucharistie. Il mourut, en 1868, à La Mure, près de Grenoble où il était né.
3. In Africa, commemorátio sancti Rutílii, mártyris, qui, cum sæpius de loco in locum persecutiónem fugísset et perículum intérdum étiam pecúnia redemísset, inopináto aliquándo comprehénsus et præsidi oblátus, torméntis plúrimis cruciátus, demum ígnibus tráditus, egrégio martyrio coronátus est.
3. En Afrique, avant 212, saint Rutilius, martyr. Après avoir plusieurs fois changé de lieu pour fuir la persécution, et s’être même quelque fois racheté à prix d’argent, il fut un jour surpris inopinément et présenté au juge, qui lui fit souffrir de nombreux tourments. Enfin, jeté dans le feu, il reçut la couronne d’un glorieux martyre.
4. Romæ in cœmetério Callísti, sancti Stéphani papæ Primi, qui, ne christianórum baptismális cum Christo únio semel tantum efficiénda obscurarétur, hæréticos prohíbuit, qui plenam Ecclésiæ communiónem péterent, íterum baptizári.
4. À Rome, sur la voie Appienne, au cimetière de Calliste, en 257, saint Étienne Ier, pape. Pour que l’union baptismale des chrétiens avec le Christ, qui ne doit se faire qu’une fois, ne soit pas obscurcie, il interdit de réitérer le baptême des hérétiques qui demanderaient la pleine communion de l’Église.
5. In pago Burgénsi Hispániæ, sanctæ Centóllæ, mártyris.
5. Au pays de Burgos en Espagne, sainte Centolle, martyre
6. Patávii in Venétia, sancti Máximi, epíscopi, qui sancto Prosdócimo successísse créditur.
6. À Padoue en Vénétie, au IIIe ou IVe siècle, saint Maxime, évêque, qui succéda, dit-on, au premier évêque, saint
7*. Massíliæ in Província Gálliæ, sancti Seréni, epíscopi, qui sanctum Augustínum eiúsque sócios ad evangelizándam Angliam a sancto Gregório papa Magno missos hospítio accépit et Romam pergens in agro Vercellénsi pie requiévit.
7*. À Marseille, après 601, saint Sérénus, évêque, qui accueillit saint Augustin et les autres moines envoyés en Angleterre par le pape saint Grégoire le Grand. Il serait mort, en se rendant à Rome, au pays de Verceil.
8*. Carnúti in Néustria, sancti Bethárii, epíscopi.
8*. À Chartres, vers 623, saint Béthaire, évêque
9*. Paléntiæ in Castélla Hispániæ, tránsitus sancti Petri, epíscopi Oxoménsis, qui, primum mónachus, deínde archidiáconus Ecclésiæ Toletánæ, tandem ad sedem Oxoménsem elátus est, nuper a Maurórum dominatióne liberátam, quam pastoráli zelo instaurávit.
9*. À Palencia en Vieille Castille, l’an 1109, le trépas de saint Pierre, évêque d’Osma ; d’abord moine, puis archidiacre de Tolède, enfin placé à la tête du diocèse d’Osma récemment libéré de la domination des Maures, il le restaura avec tout le zèle d’un pasteur
10*. Calerógæ item in Castélla, commemorátio beátæ loánnæ, sancti Domínici matris, quæ, fide plena, míseris et afflíctis magnam misericórdiam tríbuit.
10*. En Castille, Bienheureuse Joannae
11*. Barbástri item in Hispánia, beatórum Philíppi a Iesu Munárriz Azcona, Ioánnis Díaz Nosti et Leóntii Pérez Ramos, presbyterórum et mártyrum, qui Missionárii Fílii Immaculáti Cordis Beátæ Maríæ Vírginis, cum persecútio advérsus Ecclésiam sævíret, in ódium vitæ religiósæ a militiánis ad postes cœmetérii plumbis interfécti sunt.
11*. En Espagne, dans la persécution qui sévit au cours de la guerre civile, en 1936, les bienheureux martyrs : à Basbastre, Philippe de Jésus Munarriz Azcona, Jean Diaz Nosti et Léonce Pérez Ramos, prêtres, missionnaires fils du Coeur Immaculé de Marie, fusillés par les miliciens à la porte du cimetière –
12*. Ibídem, beáti Zephyríni Giménez Malla, mártyris, qui, cíngarus génere, ad pacem et concórdiam promovéndas inter pópulum suum et vicínos incúbuit, donec in eádem persecutióne, cum sacerdótem quemdam per vias a militiánis tractum defénderet, in cárcerem detrúsus et demum in cœmetérium ductus, corónam Rosárii in minibus tenens plumbis necátus terrénam peregrinatiónem perfécit.
12*. En Espagne, dans la persécution qui sévit au cours de la guerre civile, en 1936, le bienheureux Zéphyrin Giménez Malla, tsigane, qui s’employa à promouvoir la paix et la concorde entre son peuple et ses voisins et, parce qu’il cherchait à défendre un prêtre maltraité par des miliciens dans les rues, fut emprisonné, conduit au cimetière et fusillé, tenant en main son chapelet
13*. In vico Htynr prope Terúlium in Hispánia, beáti Francísci Calvo Burillo, presbyteri ex Ordine Prædicatórum et mártyris, qui, persecutióne erga fidem furénte, martyrium passus est.
13*. En Espagne, à Hijar près de Teruel, le bienheureux François Calvo Burillo, prêtre dominicain.
14*. Matríti item in Hispánia, beáti Francísci Tomás Serer, presbyteri e Tértio Ordine Sancti Francísci Capulatórum a beáta Vírgine Perdolénti et mártyris, qui in eádem persecutióne sánguinem pro Christo effúndere méruit.
14*. En Espagne, dans la persécution qui sévit au cours de la guerre civile, en 1936, le bienheureux François Tomas Serer, prêtre du Tiers-Ordre franciscain.
** En Italie, en 1955, le bienheureux Giustino Maria Russolillo, fondateur de la société des vocations Divines. (béatifié le 7 mai 2011 par Benoît XVI)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Rom 11, 16-18)
Lecture brève (Rom 11, 16-18)
Quod si primítiæ sanctæ sunt, et massa; et si radix sancta, et rami. Quod si áliqui ex ramis fracti sunt, tu autem, cum oleáster esses, insértus es in illis et consócius radícis pinguédinis olívæ factus es, noli gloriári advérsus ramos; quod si gloriáris, non tu radícem portas, sed radix te.
Si les prémices sont saintes, la masse l'est aussi ; et si la racine est sainte, les branches le sont aussi. Si quelques-uns des rameaux ont été brisés, et si toi, qui étais un olivier sauvage, tu as été enté parmi elles, et mis en participation avec la racine et la sève de l'olivier, ne te glorifie pas aux dépens des rameaux. Si tu te glorifies, sache que ce n'est pas toi qui portes la racine, mais que la racine te porte.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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