Sabbato 30 Octobris 2027
Tertio Kalendas Novembris, luna vigesima sexta.
Die 30 octobris
1. Syracúsis in Sicília, sancti Marciáni, qui primus huius civitátis epíscopus créditur.
1. À Syracuse en Sicile, peut-être au IIe siècle saint Marcien, vénéré comme le premier évêque de la cité.
2. Commemorátio sancti Serapiónis, epíscopi Antiochéni, qui, eruditióne et doctrína claríssimus, sanctimóniæ famam non minórem relíquit.
2. Commémoraison de saint Sérapion, évêque d’Antioche, qui s’illustra par son érudition et sa doctrine, et laissa à sa mort, vers 211, une renommée de sainteté non moins éclatante.
3. Alexandríæ in Ægýpto, sanctæ Eutrópiæ, mártyris, quæ, cum Christum denegáre renuísset, sævíssime cruciáta spíritum réddidit.
3. À Alexandrie, au IIIe siècle, sainte Eutropie, martyre, qui, ayant refusé de renier le Christ, fut torturée atrocement jusqu’à rendre l’âme.
4. Tingi in Mauretánia, pássio sancti Marcélli centuriónis, qui, die natåli imperatóris, cum omnes sacrificárent, cíngulum milítiæ, arma et ipsam vitem coram signis reiécit, se christiánum esse prófitens, nec ámplius sacraménto mílitum congruénter obœdíre posse, sed soli Iesu Christo; quaprópter cápitis abscissióne martyrium complévit.
4. À Tanger en Maurétanie, l’an 298, la passion de saint Marcel le centurion. Le jour anniversaire de l’empereur, alors que tous sacrifiaient, il jeta devant les enseignes son ceinturon militaire, ses armes et sa vie même, en déclarant qu’il était chrétien et qu’il ne lui était plus possible d’obéir comme il convient au serment des soldats, mais à Jésus Christ seul ; aussi acheva-t-il son martyre par la décapitation.
5. Legióne in Hispánia, sanctórum Cláudii, Lupércii et Victórii, mártyrum, qui in persecutióne Diocletiáni imperatóris pro Christi nómine passi sunt.
5. À León en Espagne, vers 303, les saints martyrs Claude, Luperque et Victorius, mis à mort pour le nom du Christ dans la persécution de Dioclétien.
6. Cumis in Campánia, sancti Máximi, mártyris.
6. À Cumes en Campanie, l’an 303, saint Maxime, martyr.
7. Cápuæ item in Campánia, sancti Germáni, epíscopi, de quo sanctus Gregórius papa Magnus scripsit.
7. À Capoue, également en Campanie, vers 540, saint Germain, évêque, dont le pape saint Grégoire le Grand a parlé dans ses écrits.
8. Poténtiæ in Lucánia, sancti Gerárdi, epíscopi.
8. À Potenza en Lucanie, l’an 1112, saint Gérard, évêque.
9*. Foroiúlii in Venétia, beátæ Benvenútæ Boiani, vírginis, soróris de Pæniténtia Sancti Domínici, quæ in oratiónem et austeritátes se totam impéndit.
9*. À Cividale dans le Frioul, en 1292, la bienheureuse Bienvenue Boiani, vierge, sœur de la Pénitence de Saint-Dominique, qui se donna tout entière à la prière et aux austérités.
10*. Vintóniæ in Anglia, beáti Ioánnis Slade, mártyris, qui, propter Elísabeth regínæ Primæ dominátum in re spiritáli denegátum, in patíbulo suspénsus diréque disséctus est.
10*. À Winchester en Angleterre, l’an 1583, le bienheureux Jean Slade, martyr. Parce qu’il avait refusé de reconnaître la suprématie de la reine Élisabeth Ière dans le domaine spirituel, il fut pendu au gibet et affreusement démembré.
11*. Limeríci in Hibérnia, pássio beáti Teréntii Albérti O’Brien, epíscopi et mártyris, qui, ex Ordine Prædicatórum, Ecclésiæ Hemeliénsi præpósitus, peste vexatórum curæ impénsam óperam dedit, sed a milítibus sub regímine Olivérii Cromwell comprehénsus in ódium sacerdótii et cathólicæ fídei ad patíbulum ductus est.
11*. À Limerick en Irlande, l’an 1651, la passion du bienheureux Térence-Albert O’Brien, évêque et martyr, de l’Ordre des Prêcheurs. À la tête de l’Église de Hemly, il se dépensa pour soigner les gens atteints de la peste, mais, arrêté par des soldats, sous le régime du Protecteur Cromwell, il fut conduit au gibet en haine du sacerdoce et de la foi catholique.
12. Acrii in Calábria, beáti Angeli, presbyteri ex Ordine Fratrum Minórum Capuccinórum, qui regnum Neapolitánum indefésse péragrans sermóne simplícibus apto verbum Dei prædicávit.
12*. À Acri en Calabre, l’an 1799, le bienheureux Ange, prêtre capucin, qui parcourut infatigablement le royaume de Naples en prêchant la parole de Dieu dans un langage accessible aux gens simples.
13*. Andégavi in Gállia, beáti Ioánnis Michǽlis Langevin, presbyteri et mártyris, propter sacerdótium decollatióne interfécti, primi ex ágmine prope centum virórum ac mulíerum, qui, dum in gállica perturbatióne terror sæviébat, unánimes usque ad mortem constánter et impávide in Christi fide permansérunt.
13*. À Angers, en 1793, le bienheureux Jean-Michel Langevin, prêtre et martyr. Alors que la terreur régnait en France, sous la Révolution, il fut guillotiné à cause de son sacerdoce, premier d’une troupe d’une centaine d’hommes et de femmes qui demeurèrent unanimes dans la foi du Christ et témoignèrent fermement et sans peur jusqu’à la mort.
14*. In óppido Dolinba prope Caragándam in Cazastánia, beáti Aléxii Zaryckyj, presbyteri et mártyris, qui, témpore regíminis in Deum hostílis in campum detentiónis deportátus, per certámen fídei vitam apprehéndit ætérnam.
14*. Au camp de travail de Dolinka près de Karaganda dans le Kazakhstan, en 1963, le bienheureux Alexis Zaryckyj, prêtre de Lwow et martyr, qui fut déporté, sous le régime soviétique athée, et mourut pour la foi.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 34,14-20)
Lecture brève (Eccli 34,14-20)
Spíritus timéntium Dóminum vivet, et in respéctu illíus benedicétur. Spes enim illórum in salvántem illos, et óculi Dei in diligéntes se. Qui timet Dóminum, nihil trepidábit et non pavébit, quóniam ipse est spes eius. Timéntis Dóminum beáta est ánima eius. Ad quem réspicit? Et quis est fortitúdo eius? Oculi Dómini super timéntes eum: protéctor poténtiæ, firmaméntum virtútis, tégimen ardóris et umbráculum meridiáni, custódia offensiónis et adiutórium casus, exáltans ánimam et illúminans óculos, dans sanitátem vitæ et benedictiónem.
Dieu aura soin de l'âme de ceux qui Le craignent, et ils seront bénis par Son regard. Car leur espérance est en Celui qui les sauve, et les yeux de Dieu sont sur ceux qui L'aiment. Celui qui craint le Seigneur ne redoutera rien, et il n'aura point de peur, parce que Dieu même est son espérance. Heureuse l'âme de celui qui craint le Seigneur. Vers qui regarde-t-il, et quel est son appui ? Les yeux du Seigneur sont sur ceux qui Le craignent ; Il est une protection puissante, un soutien solide, un abri contre la chaleur, un ombrage contre l'ardeur du midi, une sauvegarde contre la chute et un secours lorsqu'on est tombé ; Il élève l'âme et illumine les yeux ; Il donne la santé, la vie et la bénédiction.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.