Comme vous le savez, un décret de la Congrégation du culte divin et de la discipline des sacrements du 11 février 2018 élève le lundi de Pentecôte au rang de mémoire obligatoire de « B. Mariae Virginis Ecclesiae Matris », c’est-à-dire « la bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Église ».
Pour rappel, il y a 13 niveaux de priorité pour les célébrations dans la forme ordinaire du rite romain.
Le plus bas c’est la férie, ensuite il existe la mémoire facultative, puis la mémoire obligatoire. Ici nous avons par décret l’instauration d’une mémoire obligatoire universelle, c’est-à-dire qu’elle prime sur des mémoires inscrites au sanctoral des diocèses ou mêmes des mémoires du sanctoral universel. Mais elle n’a pas d’office complet ; en effet il existe certaines mémoires obligatoires qui ont un office complet c’est à dire avec tout un jeu d’antiennes et de psaumes propres, ce qui n’est pas le cas ici.
Comme nous le verrons, les hymnes sont tirées du commun, il y a des antiennes propres pour les cantiques évangéliques (Benedictus et Magnificat) et le reste est pris au commun, mais pas la psalmodie qui est celle du jour.
Par contre au commun on retrouvera la lectio brevis des deux grandes heures (seules : c’est à dire pas aux petites heures qui se célèbrent comme une férie). L’office de lectures sa première leçon prise au commun de la bienheureuse Vierge Marie et sa seconde lecture propre avec son répons. La Messe est titrée pour le propre d’un formulaire préexistant dans le Missale romanum.
L’ensemble des textes avec leur traduction officielle est présentée ci-dessous.
Feria II post Pentecosten
BEATÆ MARIÆ VIRGINIS, ECCLESIÆ MATRIS Memoria Beatæ Mariæ Virgini tributus est titulus Matris Ecclesiæ, cum ipsa genuisset Christum, Ecclesiæ Caput, et redemptorum facta esset Mater antequam Filius in cruce emisisset spiritum. Beatus Paulus papa VI eandem appellationem sollemniter confirmavit in allocutione ad Patres Concilii Vaticani II, die 21 novembris 1964 habita atque statuit ut «suavissimo hoc nomine iam nunc universus christianus populus magis adhuc honorem Deiparæ» tribueret. De Communi b. Mariæ Virginis: Liturgia Horarum III, præter sequentia |
Lundi de Pentecôte
Sainte Vierge Marie, Mère de l’Église – Mémoire obligatoire |
Ad martyrologium
Feria II post Dominicam Pentecosten : Memória beátæ Maríæ Vírginis, Ecclésiæ Matris, a Christo discípulis suis commendátæ ut perseverántes in oratióne Spirítui Sancto coóperent in Evangélium proclamándum. |
Au Martyrologe Romain
Lundi de Pentecôte Mémoire de la bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Église, que le Christ a confiée à ses disciples afin que dans l’Esprit Saint, ils persévèrent dans la prière et travaillent ensemble à l’annonce de l’Évangile |
LECTIO ALTERA
Ex Allocutióne beáti Pauli Sexti, papæ, tértia Sacrosáncti Concílii Vaticáni II período exácta (21 novembris 1964: AAS 56 [1964], 1015-1016) Maria Mater Ecclesiæ Arctas ratiónes considerántes, quibus María et Ecclésia inter se coniungúntur, ad Beátæ Vírginis glóriam ad nostrúmque solácium, Maríam Sanctíssimam declarámus Matrem Ecclésiæ, hoc est totíus pópuli christiáni, tam fidélium quam Pastórum, qui eam Matrem amantíssimam appéllant; ac statúimus ut suavíssimo hoc nómine iam nunc univérsus christiánus pópulus magis adhuc honórem Deíparæ tríbuat eíque supplicatiónes adhíbeat. De appellatióne ágitur, Venerábiles Fratres, christianórum pietáti haud insuéta; quin immo hoc potíssimum Matris nómine christifidéles et Ecclésia univérsa Maríam invocáre præóptant. Hoc revéra nomen ad germánam Maríæ pietátis ratiónem pértinet, cum in dignitáte ipsa, qua María útpote Mater Verbi Dei Incarnáti prǽdita est, fírmiter innitátur. Sicut enim divína Matérnitas causa est, cur María singuláres prorsus cum Christo ratiónes hábeat eadémque præsens adsit in humánæ salútis ópere a Christo Iesu perácto, ita páriter e divína Maternitáte præsértim eæ prófluunt ratiónes, quæ inter Maríam et Ecclésiam intercédunt; quandóquidem María Mater Christi est, qui statim ac in ipsíus virgináli útero humánam natúram assúmpsit, sibi ut Cápiti adiúnxit Corpus suum mysticum, quod est Ecclésia. María ígitur, útpote Mater Christi, Mater étiam fidélium ac Pastórum ómnium, scílicet Ecclésiæ, habénda est. Hinc causa est, cur nos, licet indígnos, licet débiles, nihilóminus fidénti ánimo filiorúmque amóre flagrántes ad Eam óculos attollámus. Quæ olim Iesum, supérnæ grátiæ fontem, nobis donávit, ipsa matérnam suam opem Ecclésiæ non afférre non potest, hoc præsértim témpore, quo Christi Sponsa alacrióre stúdio salutíferum suum munus explére conténdit. Ad hanc autem fidúciam magis usque aléndam confirmandámque, Nobis suádent arctíssima ea víncula, quæ inter hanc nostram cæléstem Matrem et humánum genus intercédunt. Etsi amplíssimis admirandísque donis a Deo cumuláta est, ut digna Mater Incarnáti Verbi efficerétur, nihilóminus María próxima nobis est. Sicut nos, et ipsa est Adæ fília, ac proptérea étiam nostra soror ob commúnem humánam natúram; quæ immúnis quidem fuit ab originária labe ob futúra Christi mérita, sed divínitus accéptis donis ipsa suæ ipsíus perféctæ fídei exémplum áddidit, ita ut evangélicum promeréret præcónium: «Beáta, quæ credidísti». In hac mortáli vita perféctam Christi discípuli formam expréssit, spéculum fuit ómnium virtútum, atque plene in suos réttulit mores beatitúdines illas, quæ a Christo Iesu prædicátæ fuérunt. Quo fit, ut Ecclésia univérsa, dum multifórmem suam vitam actuosámque suam navitátem éxplicat, a Deípara Vírgine absolutíssimum exémplum sumat, quo perfécte Christum imitári opórteat. |
2ème lecture
Allocution du Bienheureux Pape Paul VI – Concile Vatican II – Conclusion de la Troisième Session – 21 novembre 1964 Marie, Mère de l’Eglise Considérant les réflexions sur ces rapports étroits entre Marie et l’Eglise, c’est donc pour sa gloire et pour notre réconfort que Nous proclamons la Très Sainte Vierge Marie Mère de l’Eglise, c’est-à-dire de tout le peuple de Dieu, aussi bien des fidèles que des pasteurs, que nous l’appelons Mère très aimante; et Nous voulons que, dorénavant, avec ce titre si doux, la Vierge soit encore davantage honorée et invoquée par tout le peuple chrétien. Il s’agit d’un titre, Vénérables Frères, qui n’est pas nouveau pour la piété des chrétiens; c’est même de préférence sous ce nom de Mère que les chrétiens et toute l’Eglise aiment invoquer Marie. Ce titre, en vérité, appartient à l’authentique substance de la dévotion à Marie, trouvant sa justification dans la dignité même de la Mère du Verbe incarné. De même que la maternité divine est le fondement de la relation spéciale de Marie avec le Christ et de sa présence dans l’économie du salut opéré par le Christ Jésus, de même elle constitue le fondement principal des rapports entre Marie et l’Eglise, car elle est Mère de Celui qui, depuis le premier instant de l’Incarnation dans son sein virginal, s’est uni, en tant que chef, son Corps mystique qui est l’Eglise. Marie, donc, en tant que Mère du Christ, est Mère aussi de tous les pasteurs et fidèles, c’est-à-dire de l’Eglise. C’est donc l’âme pleine de confiance et d’amour filial que nous levons les yeux vers elle, malgré notre indignité et notre faiblesse. Elle, qui nous a donné avec Jésus la source de la grâce, ne manquera pas de secourir l’Eglise alors que, dans l’abondance des dons du Saint-Esprit, elle s’adonne avec un nouvel élan à sa mission de salut. Et notre confiance est encore ravivée et renforcée lorsque nous considérons les liens très étroits qui lient notre Mère du ciel au genre humain. Dans toute la richesse des prérogatives admirables dont Dieu l’a dotée pour la rendre digne d’être la Mère du Verbe incarné, elle n’en est pas moins toute proche de nous. Fille d’Adam comme nous, et donc notre soeur par le lien de la nature, elle est cependant la créature préservée du péché originel à cause des mérites du Sauveur, et qui, aux privilèges qu’elle a obtenus, joint la vertu personnelle d’une foi totale et exemplaire, méritant l’éloge évangélique : “Bienheureuse, toi qui as cru”. Durant sa vie terrestre, elle a réalisé la figure parfaite du disciple du Christ, miroir de toutes les vertus, et elle a incarné les béatitudes évangéliques proclamées par le Christ. C’est pourquoi en elle toute l’Eglise, dans son incomparable variété de vie et d’œuvres, atteint la plus authentique forme de l’imitation parfaite du Christ. (Traduction : Documentation catholique, 1544-1545) |
RESPONSORIUM Cf. Lc 1, 35
R/. Spíritus Sanctus supervénit in Maríam: * Virtus Altíssimi obumbrávit eam. V/. Iterum eam passiónis Fílii sui sóciam, ut redemptórum Matrem replévit: * Virtus Altíssimi. |
R/ Cf. Lc 1, 35
R/ L’Esprit Saint est venu sur Marie. * La puissance du Très-Haut la prit sous son ombre. V/ Et de nouveau l’associa à la Passion du Fils du Très Haut de sorte qu’elle accomplit son rôle de Mère des rachetés (sauvés). * La puissance du Très-Haut la prit sous son ombre |
HYMNUS
Quæ caritátis fúlgidum Sic vales, celsa Dómina, Opem tua benígnitas In te misericórdia, Patri sit et Paráclito |
Hymne
Tu es pour les habitants des cieux un astre resplendissant de charité, Vierge, Tu es si puissante, très haute Dame, Ta bonté ne vient pas seulement au secours de ceux qui t’implorent, En toi est la miséricorde, Gloire au Père, au Consolateur et à ton Fils, |
Ad Benedictus, ant. Erant discípuli perseverántes unanímiter in oratióne, cum María matre
Iesu. |
A Benedictus : D’un seul cœur, les Apôtres participaient fidèlement à la prière avec Marie, la mère de Jésus. |
Oratio
Deus, misericordiárum Pater, cuius Unigénitus, cruci affíxus, beátam Maríam Vírginem, Genetrícem suam, Matrem quoque nostram constítuit, concéde, quǽsumus, ut, eius cooperánte caritáte, Ecclésia tua, in dies fecúndior, prolis sanctitáte exsúltet et in grémium suum cunctas áttrahat famílias populórum. Per Dóminum. |
Oraison :
Dieu de miséricorde, notre Père, ton Fils unique, en mourant sur la Croix, a voulu que la Vierge Marie, sa mère, soit aussi notre mère. Accorde à ton Église, soutenue par son amour, la joie de donner naissance à des enfants toujours plus nombreux, de les voir grandir en sainteté et d’attirer à elle toutes les familles des peuples. Par Jésus Christ. |
Ad Vesperas | |
HYMNUS
Virgo, mater Ecclésiæ, Gloriósa Dei mater, Stella maris, lux refúlgens, Virgo clemens, virgo pia, Funde preces tuo Nato, Alma mater summi regis, Patri sit et Paráclito |
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Vel: Ave, maris stella. | |
Ad Magnificat, ant. Dixit Dóminus matri suæ: Múlier, ecce fílius tuus. Ad discípulum autem: Ecce mater tua. | A Magnificat : Le Seigneur dit à sa mère : ‘Femme, voici ton fils’. Puis, au disciple : ‘Voici ta mère’. |
A la Messe | |
Collecta
Deus, misericordiárum Pater, cuius Unigénitus, cruci affíxus, beátam Maríam Vírginem, Genetrícem suam, Matrem quoque nostram constítuit, concéde, quǽsumus, ut, eius cooperánte caritáte, Ecclésia tua, in dies fecúndior, prolis sanctitáte exsúltet et in grémium suum cunctas áttrahat famílias populórum. Per Dóminum. |
Collecte
Dieu de miséricorde, notre Père, ton Fils unique, en mourant sur la croix, a voulu que la Vierge Marie, sa mère, soit aussi notre mère. Accorde à ton Église, soutenue par son amour, la joie de donner naissance à des enfants toujours plus nombreux, de les voir grandir en sainteté et d’attirer à elle toutes les familles des peuples. Par Jésus-Christ. |
Super oblata
Súscipe, Dómine, oblatiónes nostras et in mystérium salútis convérte, cuius virtúte et caritáte Vírginis Maríæ, Ecclésiæ Matris, inflammémur et óperi redemptiónis cum ea árctius sociári mereámur. Per Christum. |
Prière sur les offrandes
Accueille, Seigneur, nos offrandes pour en faire le mystère de notre salut : que sa puissance brûle nos cœurs du même amour que la Vierge Marie, Mère de l’Église, afin que nous puissions plus intimement participer avec elle à l’œuvre de la rédemption. Par Jésus. |
Præfatio: De Maria, forma et Matre Ecclesiæ.
Dóminus vobíscum. ¤ Et cum spíritu tuo. Sursum corda. ¤ Habémus ad Dóminum. Grátias agámus Dómino Deo nostro. ¤ Dignum et iustum est. Vere dignum et iustum est, æquum et salutáre, Quæ Verbum tuum immaculáto corde suscípiens Quæ iuxta crucem testaméntum divínæ caritátis accípiens, Quæ, cum Apóstoli Promíssum exspectárent tuum, Ad glóriam autem evécta cælórum, Et ídeo cum Sanctis et Angelis univérsis |
Le Seigneur soit avec vous. ¤ Et avec votre esprit.
Élevons notre cœur. ¤ Nous le tournons vers le Seigneur. Rendons grâce au Seigneur notre Dieu. ¤ Cela est juste et bon. Vraiment, il est juste et bon de rendre gloire, de t’offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu, à toi, père très saint, Dieu éternel et tout puissant. Pour célébrer la Vierge Marie, c’est à toi que s’adressent nos louanges. En accueillant ta Parole dans un cœur immaculé, elle a mérité de la concevoir dans son sein virginal. En donnant naissance à son Créateur, elle a préparé les commencements de l’Église. En recevant au pied de la croix le testament d’amour de son Fils, elle a reçu pour fils tous les hommes que la mort du Christ a fait naître à la vie divine. Quand les Apôtres attendaient l’Esprit qui leur était promis, elle a joint sa supplication à celle des disciples, devenant ainsi le modèle de l’Église en prière. Élevée dans la gloire du ciel, elle accompagne et protège l’Église de son amour maternel dans sa marche vers la patrie jusqu’au jour de la venue glorieuse du Seigneur. C’est pourquoi avec tous les anges et tous les saints, nous chantons l’hymne de ta gloire et sans fin nous proclamons : Saint!.. |
Post communionem
Sumpto, Dómine, pígnore redemptiónis et vitæ, súpplices adprecámur, ut Ecclésia tua, matérna Vírginis ope, et Evangélii præcónio univérsas gentes erúdiat et Spíritus effusióne orbem terrárum adímpleat. Per Christum. |
Prière après la communion
Nous avons reçu le gage de la rédemption et de la vie, et nous te supplions encore, Seigneur : qu’avec l’aide maternelle de la Vierge Marie, ton Église proclame à tous les peuples le message de l’Évangile et qu’elle remplisse le monde entier de l’effusion de ton Esprit. Par Jésus. |
Lectures :
Gn 3, 9-15.20 ou bien Act 1, 12-14 Ev. Jn 19, 25-34 |
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A la messe chantée : commun de la BVM au temps per annum. (Graduale romanum 1974 / Graduale triplex 1979)
Kyrie, Sanctus, Agnus X IN. Salve sancta parens, p. 403 GR. Benedícta es tu, p. 629 ALL. Felix es, p. 414 OFF. Recordáre, p. 422 CO. Gloriósa, p. 631 |
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Modifications aux messes lues :
Ps 86, 1-2. 3. 5. 6-7 ; ¤ Gloriósa dicta sunt de te, cívitas Dei ! Alleluia : V/. O felix Virgo, quæ Dóminum genuísti ; o beáta Mater Ecclésiæ, quæ in nobis foves Spíritum Fílii tui Iesu Christi. |
Ant. Des choses glorieuses sont dites de toi, cité de Dieu !
Alléluia. V/. ö heureuse vierge, qui a donné naissance au Seigneur ; ô bienheureuse Mère de l’Eglise, qui nous emplis de l’Esprit de ton Fils Jésus-Christ. |
Ant. ad introitumCf. Ac 1, 14
Erant discípuli perseverántes unanímiter in oratióne cum María, matre Iesu. |
Antienne d’ouverture. cf. Ac 1, 14
D’un seul cœur, les Apôtres participaient fidèlement à la prière avec Marie, la mère de Jésus. |
Ant. ad communionemCf. Jn 2, 1.11
Núptiæ factæ sunt in Cana Galilǽæ, et erat mater Iesu ibi; tunc fecit inítium signórum Iesus et manifestávit glóriam suam, et credidérunt in eum discípuli eius. Vel: Cf. Jn 19, 26-27 Ex cruce pendens dixit Iesus discípulo, quem diligébat: Ecce mater tua. |
Antienne de la communion cf. Jn 2, 1-11
Il y eut des noces à Cana en Galilée, Ou bien cf. Jn 19, 26-27 Suspendu à la croix, Jésus dit au disciple qu’il aimait : « Voici ta mère ». |
L’antienne du Benedictus (source : Antiphonale synopticum) :
L’antienne du Magnificat (source : Antiphonale synopticum) :
Les antiennes peuvent être prises dans l’Antiphonaire Monastique III de Solesmes, p 329 et p 331.
http://cite-catholique.org/viewtopic.php?f=160&p=382399#p382399
Bonsoir, j’ai une question, pou
rquoi la bande son des offices diffusés par radio Vatican et reprises sur votre site ne correspondent pas ( chronologie) au texte en latin que vous écrivez…après le credo il ,est plus possible de suivre je suis perdu! merci pour votre aide…et merci pour votre travail
Bonjour : pouvez vous me donner un exemple ? La plupart du temps cela correspond il me semble.
Cordialement.
Bonjour,
Je vous remercie pour ce travail. Je voudrais savoir où avez-vous trouver cette traduction officielle s’il vous plaît ? Je vous remercie, Bien cordialement